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Août 6

Cercle de Silence, samedi 8 août, 10h30 à 11h30 quai de l’Arnette face à la mairie de Mazamet

Publié le jeudi, 6 août 2015 dans Anti Racismes, Libertés

Cercle-Silence-300x292Samedi 8 août, nous nous réunirons comme tous les 2èmes samedis du mois au milieu du marché de Mazamet pour que les Droits des étrangers soient respectés en France et en Europe

samedi 8 août, 10h30 à 11h30 quai de l’Arnette face à la mairie de Mazamet

Le projet de loi « Droit des étrangers », adopté le 23 juillet en première lecture à l’Assemblée nationale, s’inscrit globalement dans la même logique que les lois mises en place par la précédente majorité, les aggravant même parfois. Nos organisations demandent une révision du texte qui garantisse le respect des droits fondamentaux des personnes étrangères.

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Août 5

GRECE : Stopper l’avancée du mémorandum qui conduira à la destruction et à l’esclavage ! Míkis THEODORAKIS

Publié le mercredi, 5 août 2015 dans Gauche de combat

mikis_theodorakisMíkis Theodorákis vient de publier un nouveau manifeste aussitôt approuvé par de nombreuses autres personnalités en Grèce. Les mots sont bien pesés. Par son appel, il demande à « faire respecter toute la volonté du peuple grec, comme il s’est exprimé lors du référendum du Dimanche 5 Juillet 2015 et, ainsi, stopper l’avancée du mémorandum qui conduira à la destruction et à l’esclavage « .

Parmi les premiers signataires du texte, et à part Geórgios Kasimatis, professeur de droit constitutionnel à l’université d’Athènes, se sont joint à l’appel, Yórgos Vichas (cardiologue, membre du conseil de l’ordre des médecins d’Athènes, initiateur du centre médical solidaire d’Ellinikón et candidat non élu de Syriza aux élections législatives du 25 janvier 2015), Státhis Kouvelákis (professeur au King’s College de Londres et membre du comité central de Syriza), Dimítris Belandís (avocat et membre du comité central de Syriza), Katerina Thanopoúlou ( membre du comité central de Syriza et vice-présidente de la région Attique), Státhis (caricaturiste), Thémos Stoforopoulos (ambassadeur) et Mihális Stylianou (journaliste, directeur de la radio diffusion française en langue grecque pendant la dictature des colonels).

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Août 4

La fin de l’Europe. Cédric DURAND

Publié le mardi, 4 août 2015 dans Notre Economie et la leur

Dans cet article initialement paru sur le site états-unien Jacobin, Cédric Durand montre que la crise en Grèce s’inscrit dans un mouvement de désintégration du projet européen.

Cédric Durand est économiste à l’université Paris-13 et enseigne à l’EHESS. Membre des Economistes attérés et du comité de rédaction de Contretemps-web, il est l’auteur du livre Le capital fictif (Les Prairies ordinaires, 2014), et a coordonné l’ouvrage En finir avec l’Europe (La Fabrique, 2013).

 

DSCN0161 -Medium-Du point de vue européen, l’effondrement financier de 2008 ne fut que le prologue d’une crise  continentale généralisée. La débâcle financière de fabrication états-unienne a déclenché une chaîne complexe d’événements inattendus à travers le Vieux Continent, contaminant toutes les sphères de la vie sociale et débouchant sur un paysage radicalement nouveau, en proie aux turbulences politiques et économiques.

Comme le déclarait il y a quelques mois Ada Colau, la maire nouvellement élue de Barcelone à la tête d’une coalition inspirée des Indignés :

 « De cette crise, personne ne sortira comme avant. Ce qui nous attend, c’est, au choix, un horizon féodal, avec une augmentation brutale des inégalités, une concentration sans précédent des richesses, de nouvelles formes de précarité pour la majorité des citoyens. Ou alors, une révolution démocratique, où des milliers de personnes s’engagent, pour changer la fin du film ».

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Juil 30

Grèce : « Le non n’est pas vaincu, nous continuons ! », entretien avec Stathis Kouvelakis

Publié le jeudi, 30 juillet 2015 dans Gauche de combat, International

Résumons à très grands traits. Le 25 janvier 2015, Syriza remporte les élections législatives grecques sur un programme de rupture ; le 5 juillet, c’est un tonitruant « OXI », à 61 %, qui envoie les petits barons de l’ordre européen dans les cordes ; le lendemain, Yánis Varoufákis, ministre des Finances grec, est poussé vers la sortie ; le lundi 13 juillet, le tout-venant apprend que les dix-huit heures de bataille psychologique, à la fameuse « table des négociations », ont eu raison des espoirs mis dans le gouvernement grec : capitulation en rase campagne, entend-on. La couleuvre de l’austérité avalée contre un hypothétique rééchelonnement de la dette. « J’assume la responsabilité d’un texte auquel je ne crois pas », affirme Tsipras à la télévision publique grecque. Mercredi, le comité central de Syriza rejette l’accord et dénonce « un coup d’État contre toute notion de démocratie et de souveraineté populaire ». Les ministères démissionnaires partent en claquant la porte, le texte passe avec les voix de la droite et de la social-démocratie grecques, les grèves générales repartent et la place Syntagma s’enflamme. « Trahison » ; la messe est dite. Pour Stathis Kouvélakis, philosophe francophone, membre du Comité central de Syriza et figure de la Plateforme de gauche, l’équation s’avère toutefois plus complexe, si l’on tient à prendre toute la mesure de ces récents événements. Entretien pour y voir plus clair et, surtout, organiser la riposte.


Ballast – Vous émettez des réserves quant à la critique de Tsipras en termes de « trahison », qui revient pourtant fréquemment dans les gauches radicales européennes depuis l’accord du 12 juillet. Pourquoi la considérez-vous comme inefficace ?

Stathis Kouvélakis – Je ne nie pas que le terme de « trahison » soit adéquat pour traduire une perception spontanée de l’expérience Syriza. Il est évident que les 62 % qui ont voté « non » au référendum et les millions de gens qui ont cru en Syriza se sentent trahis. Néanmoins, je nie la pertinence analytique de la catégorie de trahison car elle repose sur l’idée d’une intention consciente : consciemment, le gouvernement Tsipras aurait fait le contraire de ce qu’il s’était engagé à faire. Je pense que cette catégorie obscurcit la réalité de la séquence en cours, qui consiste dans la faillite d’une stratégie politique bien précise. Et quand une stratégie fait faillite, les acteurs qui en étaient les porteurs se retrouvent uniquement face à de mauvais choix ou, autrement dit, à une absence de choix. Et c’est très exactement ce qui s’est passé avec Tsipras et le cercle dirigeant du gouvernement. Ils ont cru possible de parvenir à un compromis acceptable en jouant cette carte de la négociation – qui combinait une adaptation réaliste et une fermeté quant à des lignes rouges, dans le but d’obtenir un « compromis honorable ».

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Juil 29

Lettre ouverte à Yanis Varoufakis : le plan B, c’est la démocratie, par Thomas Coutrot (ATTAC)

Publié le mercredi, 29 juillet 2015 dans A Gauche. . . toute !

yanis-varoufakis-9Cher Yanis Varoufakis, 

Pendant cinq mois, vous avez incarné l’espoir de beaucoup de citoyens européens. Vous avez fait souffler un vent de rigueur intellectuelle et de franchise dans le cercle des hommes gris de l’Eurogroupe. 

Vous avez tenté avec ténacité de respecter le mandat des électeurs grecs : interrompre les politiques d’austérité tout en restant dans la zone euro. Mais fin juin, renforcés par l’isolement de la Grèce et la faiblesse des mouvements de solidarité en Europe, les morts-vivants de l’Eurogroupe puis le Conseil vous ont adressé un ultimatum : vous soumettre ou sortir de l’euro.

La victoire du « non » au référendum du 5 juillet renforçait votre légitimité pour refuser le véritable diktat des créanciers. Vous avez indiqué le 13 juillet 1 avoir proposé au soir du référendum à Alexis Tsipras « un triptyque d’actions » pour éviter la soumission : « émettre des IOUs » (des reconnaissances de dettes en euros, c’est-à-dire une monnaie fiscale complémentaire), « appliquer une décote sur les obligations grecques » détenues par la BCE depuis 2012, pour réduire d’autant la dette, et « prendre le contrôle de la Banque de Grèce des mains de la BCE ». Mais Alexis Tsipras a refusé ce plan et accepté votre démission. 

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Juil 29

Malades étrangers : le couloir de la mort à la française Cercle de Silence de Castres : Vendredi 31 juillet de 18 h à 19 h

Publié le mercredi, 29 juillet 2015 dans Libertés

Nous dénonçons le traitement inhumain réservé aux malades étrangers en France

Cercle-Silence-300x292Certes, la nouvelle loi apporte des avancées mais elles sont insuffisantes. Ne serait-ce que l’enfermement des enfants toujours possible.

Protestez en participant au prochain

Cercle de Silence de Castres :

Vendredi 31 juillet de 18 h à 19 h

Place Jean Jaurès

Votre présence, même courte, témoignera de votre soutien

Juil 26

Plan d’urgence pour l’élevage : de l’essence dans le moteur mais un plan en panne de solutions durables, par la Conf’ Paysanne

Publié le dimanche, 26 juillet 2015 dans Agriculture

Le plan de soutien aux éleveurs surendettés, notamment les jeunes, est certes nécessaire à court terme, cependant il ne doit pas servir à maintenir un système à bout de souffle et passer sous silence que tous les éleveurs sont aujourd’hui en crise, concernés par la baisse généralisée des prix. 

Pour résoudre durablement cette crise, il faut stopper net cette politique de libéralisation délibérée qui a poussé au surendettement et met aujourd’hui en péril des dizaines de milliers d’éleveurs. 

On continue à favoriser la saturation des outils de production des entreprises agroalimentaires au détriment des éleveurs et des territoires. Par ailleurs, il est illusoire de réactiver le mirage de l’export, dont les aléas (embargo russe, contraction des débouchés chinois) sont en grande partie responsables de la crise actuelle. 

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Juil 26

Il s’agit là de nous, entre autres, aussi… Tribune libre Yanis YOULOUNTAS

Publié le dimanche, 26 juillet 2015 dans Point de vue

En dépit des apparences et malgré ce qui est annoncé partout…

PAS SÛR QUE LE PEN SOIT LA GRANDE GAGNANTE, EN FRANCE, DE CE MYTHE GREC CONTEMPORAIN

11709743_1475707332739889_137245184573566494_nJe vais peut-être vous étonner, mais j’ai l’impression que, suite aux événements désastreux en Grèce et contre toute attente, il pourrait se passer plus de choses positives en France qu’en Espagne.

Je veux dire par là que je remarque très peu de remises en question (pour l’instant) chez mes amis catalans ou andalous, d’après mes retours, que ce que je relève depuis quelques jours dans l’hexagone : mes compagnons anars s’emparent du sujet et le dissèquent, d’autres mouvements radicaux également, et même une partie de la vraie gauche est en train de rouvrir plusieurs débats en sommeil ou tabous depuis des années. J’ai survolé divers rapports ici et là, et sincèrement, c’est mieux qu’ailleurs dans le sud, pour l’instant.

« TIRER LA LEÇON »

Je sais que certain-e-s s’en fichent, mais pas d’autres, et moi ça m’intéresse : le congrès du PG vient de rouvrir le débat sur la sortie de la zone euro. Et ce 22 juillet, Mélenchon vient de déclarer sur son compte FB : « Il faut sans détour tirer la leçon numéro un de la reddition de Tsipras.

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Juil 25

Grèce : une analyse des événements récents et des leçons pour la gauche européenne, par Stathis Kouvelakis

Publié le samedi, 25 juillet 2015 dans A Gauche. . . toute !

Le dernier accord convenu entre le gouvernement de Syriza et les créanciers a choqué une grande partie de la gauche qui a suivi les événements en Grèce. Cet événement semble marquer la fin d’un cycle politique.

Dans cette interview donnée pour le site Jacobin, Stathis Kouvelakis, un des membres dirigeants de la Plate-forme de Gauche de Syriza, couvre les derniers événements, les théories qui se sont confirmées ou pas et les prochaines étapes qui attendent l’aile gauche de Syriza.

Kouvelakis saisit ici l’occasion pour réfléchir de manière plus large sur le bilan de la stratégie de la Plate-forme de Gauche, sur ce qui aurait pu être fait différemment, et sur les perspectives pour une recomposition de la gauche.

Sebastian Budgen – Quelles ont été les raisons du référendum de juillet ? Beaucoup l’ont perçu comme sorti de nulle part ; un joker qu’aurait joué le premier ministre grec Alexis Tsipras. Mais il y a beaucoup d’incertitudes quant à ses motivations — certains ont même spéculé qu’il pensait perdre.

Stathis Kouvelakis – Je pense que le référendum était une tentative de sortir du piège dans lequel était tombé le gouvernement pendant le processus de négociation.

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Juil 22

Notre Dame des Landes :  » Il est donc hors de question que démarrent les travaux ou qu’il y ait une intervention sur la Zad » – Entretien avec Marcel Thébault

Publié le mercredi, 22 juillet 2015 dans Agriculture

Entretien. Sur le site de Notre-Dame-des-Landes, où se sont réunis environ 15 000 personnes le week-end dernier, nous avons rencontré Marcel Thébault. Avec sa femme, il est producteur de lait au Limimbout, un village qui serait détruit si le projet d’aéroport aboutissait. Menacé d’expropriation, il continue de vivre et travailler sur la Zad comme si le projet n’existait pas. Marcel est membre de la Confédération paysanne. C’est un « paysan résistant » comme il se définit lui-même, un historique du mouvement. Au printemps 2012, il était de celles et ceux qui avaient entamé une grève de la faim, grève qui avait imposé au gouvernement Ayrault de ne procéder à des expulsions avant la fin des recours juridiques.

Quel bilan tires-tu de ce nouveau rassemblement ?

L’affluence, l’ambiance sur ce rassemblement sont une très bonne nouvelle. C’était un pari car c’est un festival sans tête d’affiche, un festival militant. On a pris le risque d’être moins nombreux. On est donc très satisfaits de notre capacité à mobiliser, et que les gens soient toujours très réactifs sur le sujet, qu’ils viennent pour se retrouver et pour s’informer, assister aux forums… La mobilisation est intacte, et c’est un bon point à la veille du 17 juillet. Un très bon message en interne et en externe.

Comment les débats ont-ils évolué depuis les premiers rassemblements estivaux ?

Cette année, on n’a pas de star politique, mais on reste sur un rendez-vous très politique et c’est une bonne nouvelle. On concentre énormément de questions politiques, que ce soit sur l’organisation de la société, les échanges avec des gens qui apportent des idées nouvelles sur le rapport à la terre, à la nourriture… 

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