-
Qui a légitimité à organiser un référendum sur un projet d’État dont la Déclaration d’Utilité Publique a déjà été publiée ?
Réforme du droit du travail : Un nouvel imaginaire nous est proposé. Malheureusement, il ne fait pas rêver ! par Josepha DIRRINGER
Élaboré sur la base des préconisations du rapport Combrexelle et du rapport Badinter, le projet de loi « visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les effectifs » pose les bases du futur Code du travail.
Sont-ils parvenus à construire ne serait-ce que l’ébauche d’un ensemble normatif cohérent, synthétique et accessible ? Le début du projet pouvait le laisser penser. D’abord, proprement, le projet de loi inscrit les « principes essentiels » dégagés par la Commission Badinter.
Mais l’unité, la brièveté autant que la propreté académique ne donnent en réalité à voir qu’une nébuleuse de règles anémiées dont on ne sait pas comment les salariés et les employeurs pourront s’en saisir, ni même si le législateur se souviendra qu’elles sont là.
L’opération est habile, car elle permet d’uniformiser des principes variés qui n’ont ni la même valeur juridique ni la même force contraignante, et dont la signification ne s’impose pas toujours avec la même évidence.
Beaucoup d’oublis qui n’ont pourtant rien d’accessoire
Le projet de loi El Khomri explose les droits du travail
La réforme du code du travail va entrer, à partir de mars, dans sa phase législative.
P. Gattaz, président du Medef, se frotte les mains. Une fois de plus le gouvernement cède aux exigences patronales. L’avant-projet de loi de Myriam El Khomri, ministre du travail, passe à la moulinette la protection des salariéEs.
Si ce projet va à son terme, ce sera un code du travail en charpie et une régression sociale sans précédent, que même la droite au pouvoir n’avait pu obtenir, qui en résultera.
En inversant les normes la primauté sera donné à l’accord d’entreprise. Même sans accord, l’autorité administrative validera les décisions patronales. C’est ouvertement le choix de la clause la moins favorable aux salariéEs.
Lettre ouverte aux militant(e)s écologistes. Et aux autres , par Maxime Combes
Notre Dame des Landes – Un référendum : pour qui, comment, pourquoi ? Communiqué de presse de l’ACIPA
L’ACIPA a bien entendu les paroles de François Hollande s’adressant aux Français ce jeudi 11 février et annonçant la tenue d’un référendum local sur la question du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. Dans la même intervention, il a aussi rappelé par 2 fois que les travaux pourraient débuter à l’automne 2016.
Primaires aux USA : autour de la candidature de Bernie SANDERS . . .
La campagne de Bernie Sanders percute comme un météore le champ politique. Après qu’il ait fait jeu égal avec Hilary Clinton dans l’Iowa et sa victoire écrasante dans le New Hampshire, son défi à l’establishment n’est plus considéré comme une amusante figuration dans le monde dit de la « politique réel ». C’est un tournant majeur dans cette année électorale qui se déroule au milieu d’une profonde crise sociale.
Le bloc dominant qui contrôle les partis démocrate et républicain pour le compte de la classe dominante capitaliste a perdu le contrôle de la situation – du moins temporairement. Les commentateurs aiment décrire Bernie Sanders et Donald Trump comme des « outsiders populistes » symétriques qui répondent à la colère et la frustration de la classe des travailleurs.
Mais alors que Sanders en appelle aux traditions de solidarité sociale et à la responsabilité partagée pour la résolution des désastres qu’affronte notre société, Trump exploite les pires instincts en cherchant les boucs émissaires chez les « autres », les musulmans, les immigrés et toute autre cible facile. Il n’est donc pas surprenant que les suprématismes blancs et les « nationalistes » considèrent la campagne de Trump comme une ouverture pour leur politique raciste et haineuse.
Grèce, après la grève générale, par l’Unité Populaire
GOUVERNEMENT FANTOCHE DE COALITION POUR LE MEMORANDUM OU FUITE-WATERLOO VERS DES ELECTIONS ? CE QUE PROJETTE TSIPRAS.
L’iSSUE, C’EST UN FRONT POPULAIRE D’ACTION, AVEC UN PROGRAMME RADICALEMENT ANTI-MEMORANDUM, UNE MONNAIE NATIONALE ET UNE RUPTURE AVEC L’UE ALLEMANDE
La grève générale du 4 février n’a pas été simplement réussie. Elle a constitué un séisme politique et social de première grandeur, qui a secoué de fond en comble le gouvernement et plus généralement le monde politique du mémorandum.
UNE RÉUSSITE SANS PRECEDENT
Cette grève générale s’est caractérisée par deux événements impressionnants et vraisemblablement sans précédent.
D’abord, le mouvement réunissait les travailleurs salariés, les travailleurs indépendants des villes et la paysannerie petite et moyenne sur des objectifs communs, contre la destruction du système d’assurance sociale et le pillage fiscal. Jamais peut-être une telle action combattive, d’une majorité tellement importante, n’avait été aussi visible et évidente, entraînant d’importants prolongements politiques.
Le deuxième élément nouveau est la réussite impressionnante de la grève dans toutes les régions de Grèce, avec des rassemblements encore plus imposants et vraisemblablement sans précédent dans les villes de province, petites et grandes, où le monde des commerçants et des agriculteurs a marqué très fortement sa présence – à un point jamais vu.