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Sep 1

La nouveauté, cette fois…

Publié le vendredi, 1 septembre 2006 dans Articles, Confluences 81

Paru dans le numero 62 de Confluences.

La nouveauté cette fois, ce sont ces appareils souffleurs d’air frais qui ont rendu l’atmosphère plus respirable (au sens propre évidemment), mais dont le bruit m’a privée d’une partie des débats… Bah, faut-il vraiment le regretter ?

SUSPENSION…

… de séance à propos de la délibération intitulée « Développement durable – délégation de service public local de production et de distribution d’énergie calorifique – choix du délégataire et contrat de délégation ». Le Maire a proposé d’ajourner cette délibération, car la filière bois du Tarn risque d’être perturbée par l’installation de « Granudoc » dans une autre région que Midi-Pyrénées et peut-être cela pourrait-il avoir une influence négative sur l’approvisionnement en bois des chaudières. B. Raynaud et B. Desveaux ont tenté de montrer que les deux projets n’étaient pas liés, que le dossier présenté à la délibération de l’assemblée municipale ne méritait pas d’être retardé. D’où la suspension de séance ! Vous ne savez pas comment ça se passe ? Une partie des conseillers disparaît dans la salle des mariages, d’autres vont fumer leur cigarette à l’extérieur, d’autres restent sur place et discutent avec le public. Et puis tout le monde revient et le Maire annonce que la discussion sur cette délib est maintenue. La discussion a lieu et la délib est votée à l’unanimité ! Il est rare que Pascal Bugis revienne sur une proposition (ici l’ajournement) qu’il a déjà énoncée : je n’ai pas demandé, mais je suppose que les journalistes n’étaient pas autorisés à laisser traîner leurs oreilles dans la salle des mariages… Qu’est-ce qui a bien pu se dire ? Cela cache-t-il quelque chose de non dit ? Quelle est la stratégie du Maire dans cette affaire ? (suite…)

Juil 1

L’inégalité des chances.

Publié le samedi, 1 juillet 2006 dans Articles, Confluences 81

Paru dans le numero 61 de Confluences.

Notre premier ministre, De Villepin (d’ailleurs d’où elle lui vient, cette particule ridicule !!), est donc passé en force, avec le 49-3 pour faire passer la loi sur l’égalité des chances. Il est ensuite venu nous dire qu’il nous avait écouté (le tout sur TF1, quelle ironie !!!), qu’il était ouvert au dialogue, etc. (Le blabla habituel quoi !!). On parle beaucoup du CPE, peut être un peu trop d’ailleurs, ce qui occulte la majorité de cette loi sur légalité des chances.

Pour commencer, à l’article 2, ça commence bien, en instaurant l’apprentissage à 14. Il l’instaure, certes, avec de jolies phrases, mais en décalage total avec ce qu’est la réalité au sein des établissements : « Les élèves suivant une formation d’apprenti junior peuvent, à tout moment, après avis de l’équipe pédagogique et avec l’accord de leurs représentants légaux et jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire mentionnée à l’article L. 131-1, mettre fin à cette formation et reprendre leur scolarité dans un collège, y compris leur collège d’origine, ou un établissement d’enseignement agricole ou maritime. » En clair on va voir des enfants qui risquent de faire des passages dans l’apprentissage, qui n’auront servi à rien, et que le système classique, avec les moyens nécessaires aurait pu accompagner. Cet apprentissage va de toute façon s’adresser aux élèves en difficulté scolaire, qui ont besoin de temps et d’un accompagnement, pour apprendre le « socle commun de connaissance », or ces enfants seront amenés à avoir des périodes en entreprises qui de ce fait diminueront le temps de présence à l’école, Il s’agit de la création d’une filière poubelle, pour des enfants amenés à ne savoir ni lire ni écrire ni compter… L’apprentissage en tant que tel est ainsi passé de 16 à 15 ans… 16 était l’âge normal où les ados allait au lycée, quels établissements vont s’occuper des enfants entre 15 et 16 ans ? Avec quels moyens ? Les entreprises, elles, bénéficient d’un crédit d’impôt de 100 € par semaine et par apprenti… L’enseignement et la recherche, eux, survivent avec des crédits réduits à une peau de chagrin. (suite…)

Juil 1

Conseil municipal de Castres du 23 mai 2006

Publié le samedi, 1 juillet 2006 dans Articles, Confluences 81

Paru dans le numero 61 de Confluences.

La routiiiiiine !

Candida ROUET

Tout le monde s’en souvient : 1) Tous les hommes sont mortels ; 2) or Socrate est un homme ; 3) donc Socrate est mortel

Les biscuits pour la presse et les élu-e-s, un compte administratif distribué sur place, quatre camemberts explicatifs projetés à droite du buste de Marianne, la traditionnelle partie de ping-pong Guérineau-Bugis, j’en ai déjà suffisamment parlé dans mes précédents comptes rendus pour n’y point revenir. Les thèmes forts ayant suscité débat au fil des délibérations : les cadeaux au privé (CORAC et commerçants du centre ville, collège et lycée Barral, foire économique), les subventions aux associations des quartiers en stagnation et celles à l’éducation dans le public en baisse, le déséquilibre entre le centre et les quartiers périphériques. Pas de quoi s’enthousiasmer, même avec des formules comme « vous voulez rallumer la guerre scolaire ? » (suite…)

Juil 1

Je résiste, tu résistes, il… au Da Vinci Code !

Publié le samedi, 1 juillet 2006 dans Articles, Confluences 81

Paru dans le numero 61 de Confluences.

Premier jour du festival de Cannes, un train parti de Londres entre en gare amenant dans ses wagons toute l’équipe de Da Vinci Code : coût de l’opération : 25 millions de dollars ! c’est le train du « mystère », formidable machine publicitaire qui au bout du parcours va accoucher d’une souris ; un non film ! mais cela importe peu, les salles en grand nombre sont réservées, les spectateurs du même coup aussi.

Et pendant ce temps là , au pavillon du cinéma coréen, on s’agite beaucoup, mais qui en a entendu parler ! les caméras étaient braquées ailleurs ! (suite…)

Mai 1

Pour un lieu convivial à Albi

Publié le lundi, 1 mai 2006 dans Articles, Confluences 81

Paru dans le numéro 60 de Confluences.

Lors d’une précédente réunion, quelques militants et sympathisants albigeois, ont déploré l’absence d’un lieu convivial où se retrouver de façon formelle ou informelle ; et comme mener à terme un projet alternatif est un bon moyen de stimuler un moral militant, trop souvent mis à mal par des combats souvent défensifs et usants contre le libéralisme, les suggestions n’ont pas manqué.

Il s’est très vite dégagé une certitude, ce lieu ne pourrait pas fonctionner durablement avec le bénévolat. Un (des) permanents serai(en)t nécessaire(s). D’où la nécessité d’assurer des salaires.

Comment assurer à un tel projet, un minimum de rentabilité financière (le vilain mot!). Il s’avèrerait nécessaire de cumuler plusieurs activités complémentaires et socialement nécessaires. (suite…)