La situation à Paris était différente. Des appels à l’ « union nationale » et la présence de dirigeants aussi reluisants que Rajoy, Orban, Netanyaou, mais d’abord, et surtout, une formidable émotion collective, une émergence démocratique. Ce qui s’est traduit par la présence d’un million de personnes dans les rues de la capitale, de millions dans toute la France.
L’avenir n’est pas écrit, l’affrontement se poursuit entre les réponses autoritaires et racistes au fanatisme, et les perspectives émancipatrices. Et l’action des forces et courants syndicaux, culturels, associatifs , politiques, pour l »émancipation ne se fera pas au nom de l’union nationale, mais de l’unité populaire.