 Le soir même de l’attentat contre l’équipe de Charlie Hebdo, dans toute la France, ont eu lieu des rassemblements spontanées ou à l’appel d’associations, syndicats, partis de gauche. Il fallait prendre la rue pour la liberté d’expression, et ne pas la laisser aux manipulateurs racistes. Le samedi 10 et le dimanche 11 janvier des cortèges massifs partout, et dans la plupart des cas sans manipulations politicardes.
Le soir même de l’attentat contre l’équipe de Charlie Hebdo, dans toute la France, ont eu lieu des rassemblements spontanées ou à l’appel d’associations, syndicats, partis de gauche. Il fallait prendre la rue pour la liberté d’expression, et ne pas la laisser aux manipulateurs racistes. Le samedi 10 et le dimanche 11 janvier des cortèges massifs partout, et dans la plupart des cas sans manipulations politicardes. 
La situation à Paris était différente. Des appels à l’ « union nationale » et la présence de dirigeants aussi reluisants que Rajoy, Orban, Netanyaou, mais d’abord, et surtout, une formidable émotion collective, une émergence démocratique. Ce qui s’est traduit par la présence d’un million de personnes dans les rues de la capitale, de millions dans toute la France.
L’avenir n’est pas écrit, l’affrontement se poursuit entre les réponses autoritaires et racistes au fanatisme, et les perspectives émancipatrices. Et l’action des forces et courants syndicaux, culturels, associatifs , politiques, pour l »émancipation ne se fera pas au nom de l’union nationale, mais de l’unité populaire.








 Pour Virginie Martin, politologue et fondatrice du Think Tank Different,  face au «trouble civilisationnel»  sur lequel joue le FN,  la gauche doit assumer une réponse reposant sur les notions de cosmopolitisme  et d’hybridation.
Pour Virginie Martin, politologue et fondatrice du Think Tank Different,  face au «trouble civilisationnel»  sur lequel joue le FN,  la gauche doit assumer une réponse reposant sur les notions de cosmopolitisme  et d’hybridation. Les médias ont beaucoup sollicité l’attention de leurs lecteurs et auditeurs autour de Leonarda, presque jusqu’à nous faire oublier Lampedusa! Et pourtant en amont de Lampedusa, il se passe aussi beaucoup de choses horribles qui ne font l’objet que de quelques entrefilets sans commentaires comme nous le montre ci-dessous le bref article  du Monde du 1er novembre. Il faut donc sans se lasser continuer à diffuser des informations sur ce qui passe sur notre territoire et qui n’est que le lamentable aboutissement d’équipées inhumaines.
Les médias ont beaucoup sollicité l’attention de leurs lecteurs et auditeurs autour de Leonarda, presque jusqu’à nous faire oublier Lampedusa! Et pourtant en amont de Lampedusa, il se passe aussi beaucoup de choses horribles qui ne font l’objet que de quelques entrefilets sans commentaires comme nous le montre ci-dessous le bref article  du Monde du 1er novembre. Il faut donc sans se lasser continuer à diffuser des informations sur ce qui passe sur notre territoire et qui n’est que le lamentable aboutissement d’équipées inhumaines. 