Juil 9
Grèce rassemblement spontané le 9 juillet
Publié le jeudi, 9 juillet 2015 dans International
Soutien au peuple Grec : à 18h 30 à Castres Place de l’Albinque.
Juil 5
Grèce : des diktats qui dictent un NON, par le Mouvement Pour le Socialisme (Suisse)
Publié le dimanche, 5 juillet 2015 dans International
Juil 4
Discours d’ Alexis TSIPRAS à Athènes , hier vendredi 3 Juillet :
Publié le samedi, 4 juillet 2015 dans International
Citoyens d’Athènes, peuple grec,
Aujourd’hui nous ne protestons pas, nous ne manifestons pas ; aujourd’hui est un jour de fête. Ce jour est une fête de la démocratie.
La démocratie est une fête et une joie, la démocratie est une libération, la démocratie est une issue.
Et nous célébrons aujourd’hui la victoire de la démocratie. Nous sommes déjà victorieux, quelle que soit l’issue du scrutin de dimanche, car la Grèce a envoyé un message de dignité, un message de fierté.
Personne ne peut ignorer cette passion, cet anxieux désir de vie, cet anxieux désir d’espoir, cet anxieux désir d’optimisme.
Nous célébrons aujourd’hui l’audace et la détermination qui nous ont conduits à prendre notre destin en mains, à rendre la parole au peuple grec.
Aujourd’hui, nous faisons la fête et nous chantons. Nous faisons la fête et chantons pour supplanter le chantage et lapeur.
Juin 30
La Grèce a un plan B, la démocratie !, par Pierre Khalfa
Publié le mardi, 30 juin 2015 dans International
» En route vers le chaos » titrait le journal Les Echos lundi 29 juin, suite à l’annonce du référendum grec. Cette analyse doit être d’ailleurs partagée par les boursicoteurs puisque toutes les bourses mondiales ont fortement dévissé dans la foulée du discours d’Alexis Tsipras.
C’est que tout ce beau monde s’attendait à ce que le gouvernement grec cède à ses créanciers. Il avait déjà tellement cédé que l’on pouvait s’attendre à ce qu’il cède encore. Toutes les lignes rouges qu’il avait lui-même fixées s’effaçaient les unes après les autres dans la recherche désespérée d’un accord.
Tout d’abord, – point le plus fondamental – il avait admis la logique des dirigeants européens et du FMI, celle de dégager des surplus budgétaires primaires pour rembourser la dette et en avait accepté le chiffrage : 1 % en 2015 alors même que l’activité économique s’est contractée, 2 % en 2016, 3 % en 2017 et 3,5 % à partir de 2018. Or, c’est justement cette logique qui a été mise en œuvre depuis cinq ans et qui a abouti à une catastrophe sociale et économique… et à l’augmentation de la dette. Et c’est sur la base du refus de cette logique que Syriza a gagné les élections.
Juin 28
« Répondre à l’ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec » – Allocution du premier ministre Alexis Tsipras au peuple grec
Publié le dimanche, 28 juin 2015 dans International
Nous avons livré un combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple. Or on nous a demandé d’appliquer les politiques mémorandaires comme l’avaient fait nos prédécesseurs.
Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque.
Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité.
Mai 19
Construire le soutien à la Grèce
Publié le mardi, 19 mai 2015 dans International, Non classé
Il faut lire cet appel du gouvernement grec.
C’est la première fois que la solidarité des peuples d’Europe est explicitement demandée.
Il faudrait réfléchir et inventer partout des formes d’action pour soutenir le peuple grec dans sa lutte contre les politiques d’austérité, car leur combat est le notre.
Moment de vérité pour l’Europe
Chers amis,
Après presque quatre mois de négociations intensives, nous avons atteint un moment de vérité pour notre projet européen commun. Le gouvernement dirigé par SYRIZA fait de son mieux pour parvenir à un accord honorable avec ses partenaires européens et internationaux respectant à la fois les obligations de la Grèce en tant qu’État membre-européen, mais aussi le mandat électoral du peuple grec.
Le gouvernement dirigé par Syriza a déjà entamé une série de réformes qui s’en prennent à la
corruption et à l’évasion fiscale généralisée. Les dépenses sont freinées et les recettes fiscales
collectées dépassent les attentes, permettant d’atteindre un excédent budgétaire primaire de
2,16 milliards (janvier-avril 2015), bien supérieur à l’estimation initiale d’un déficit de 287
millions. Parallèlement, la Grèce a honoré toutes les obligations de sa dette avec ses
ressources propres – cas unique parmi les Nations européennes – puisque tout versement de
fonds a été coupé depuis août 2014.
Mai 16
Grèce : pourquoi Yanis VAROUFAKIS est-il insupportable aux Européens ?, par Romaric GODIN (la Tribune)
Publié le samedi, 16 mai 2015 dans International
La volonté de l’Eurogroupe de se débarrasser du ministre grec des Finances ne repose pas sur un « style », mais bien plutôt sur des divergences plus profondes.
Il semble que l’exercice soit devenu le passage obligé de tout journaliste travaillant sur les questions européennes. Depuis quelques semaines, les colonnes des journaux s’emplissent d’articles à charge contre le ministre hellénique des Finances, Yanis Varoufakis. Le dernier en date est celui publié par le journal français de référence, Le Monde, qui titre, avec appel de une, sur « l’exaspérant Monsieur Varoufakis. »
L’agacement européen
Le schéma de ces articles est souvent le même : l’homme est jugé évidemment compétent (il est difficile de lui contester cette qualité, sauf à contester celle des habituels « clients » des journaux économiques), mais insupportable et absolument nul en négociations.
De nombreuses citations issues de Bruxelles suivent pour montrer combien, en effet, cet économiste grec est « agaçant » aux yeux des fonctionnaires et officiels européens, avec ses chemises bariolées, son ton docte et son « fort ego ».
Mai 9
Un plan d’action pour le redressement de la Grèce, par Yanis Varoufakis
Publié le samedi, 9 mai 2015 dans International
ATHENES – Plusieurs mois de négociations entre notre gouvernement et le Fonds monétaire international, l’Union européenne et la Banque centrale européenne n’ont produit que peu de progrès. Une des raisons est que l’ensemble des parties se concentrent trop sur les conditions de la prochaine injection de liquidité et pas assez sur une stratégie visant un redressement et un développement durable de la Grèce.
Si nous voulons sortir de l’impasse actuelle, nous devons envisager une économie grecque en bonne santé. Un redressement durable nécessite des réformes synergiques pour libérer le potentiel considérable du pays en supprimant les goulets d’étranglement dans plusieurs domaines : l’investissement productif, la fourniture de crédit, l’innovation, la concurrence, la sécurité sociale, l’administration publique, le système judiciaire, le marché du travail, la production culturelle et, enfin et surtout, la gouvernance démocratique.
Mai 8
Revenu universel, nationalisations, audit de la dette, énergies vertes… Quel est le programme de Podemos ? paru dans Basta mag le 15 avril 2015
Publié le vendredi, 8 mai 2015 dans International, Point de vue
Le tout jeune parti espagnol Podemos – « Nous pouvons » – vient de fêter sa première année d’existence. Ce mouvement de gauche avait fait une entrée remarquée sur la scène politique lors des élections européennes, avec près de 8% des voix. Il se positionne désormais comme 3ème force politique en Espagne : il a attiré 15% des votants en Andalousie, en mars. Comment expliquer ce fulgurant succès ? Quel est son programme, sa stratégie politique et médiatique ? « La politique espagnole ne sera jamais plus comme avant, même si l’on disparaissait demain, affirme Miguel Urbán Crespo, député européen et n°2 de Podemos. Nous avons quelque chose que les partis n’ont pas, le soutien populaire de ceux qui veulent changer les choses. » Entretien.
Basta ! : En novembre prochain, se dérouleront les élections nationales espagnoles. Si vous obtenez une majorité au parlement, quelles mesures prioritaires allez-vous mettre en place ?
Miguel Urbán Crespo [1] : Face à ceux qui pratiquent le « sauvetage des banques », nous proposons un sauvetage citoyen (el rescate ciudadano). Ce programme prévoit d’abord de mettre fin au processus de privatisation des services publics. Puis, d’effectuer un audit citoyen des comptes publics et de la dette. Se pose ensuite la question de la précarité énergétique. La Constitution espagnole prévoit la nationalisation des secteurs fondamentaux s’il y a un problème d’urgence sociale et si les entreprises privées ne satisfont pas ces besoins fondamentaux. Nous sommes dans ces deux cas là.
Mai 6
Communiqué du Secrétariat politique de SYRIZA : « Non aux chantages – Le mandant du peuple grec est une valeur non négociable »
Publié le mercredi, 6 mai 2015 dans International