A nouveau, vers le totalitarisme ? La fin de l’humain ? Par Philippe Zarifian
C’est volontairement que j’inscris dans le titre un point d’interrogation. Ce qu’on va lire dans ce texte est bel et bien une interrogation, dont je ne détiens pas la réponse. Mais trop de faits et de convergences se font jour, pour qu’on ne pose pas la question, et pour que l’on ne l’instruise pas.
Disons d’entrée de jeu que j’utiliserai le mot « Totalitarisme » selon la signification que Hanna Arendt en a donnée. Celle – ci a commencé à travailler à son livre sur « les Origines du Totalitarisme » dès la fin de la seconde guerre mondiale. C’est en été 1950 qu’elle en publie les premières épreuves, la parution se faisant en février 1951.
Il faut dire que son projet n’a cessé de s’enrichir et de s’étendre pendant ces années.
Nous avons la chance de bénéficier désormais, en langue française, d’une édition en un seul volume (d’un ouvrage primitivement divisé en trois), parue aux éditions Gallimard en juillet 2013, intitulée « Les Origines du Totalitarisme . Eichmann à Jérusalem », puisque, fort à propos, les écrits que Hanna Arendt a consacré au procès d’Eichmann, qu’elle a suivi à Tel Aviv comme « journaliste », y figurent.
Cent ans après… Les enjeux de la reconnaissance du génocide arménien, par Jean Batou
Le 24 avril 2015 marque le 100e anniversaire du début du génocide arménien. Face au déni de l’État turc, les historiens ont mené une bataille pour faire triompher une vérité aujourd’hui indiscutable : la destruction des Arméniens d’Anatolie a été conçue, planifiée et exécutée méthodiquement. Cet article tente de cerner les causes de ce génocide et les enjeux actuels de sa reconnaissance.
Le 22 août 1939, Hitler confiait aux chefs de ses armées qu’il entendait semer la mort parmi les populations civiles polonaises, avant d’ajouter : « Après tout, qui parle aujourd’hui de l’anéantissement des Arméniens ? ». En effet, après les procès intentés par Istanbul aux principaux responsables des politiques d’extermination, dans l’immédiat après-guerre, en 1919-1922, sous pression des puissances victorieuses, le génocide arménien est vite tombé dans l’oubli. Depuis la fondation de la Turquie kémaliste, en 1923, la version officielle d’Ankara n’a en effet pas varié : les Arméniens sont tombés victimes des rigueurs de la guerre, d’épidémies fatales et d’actes de violence isolés. L’Etat ottoman n’aurait donc eu aucune responsabilité dans cette hécatombe.
La mécanique du génocide
LES JOURS HEUREUX de Gilles Perret Ciné-rencontre vendredi 27 février à 20h30 Labruguière
En partenariat avec l’AJET (Association Jaurès Espace Tarn)
Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ». Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc.
Le site du film : http://lesjoursheureux.net
Le site du Rond-Point : http://lerondpoint.labruguiere.fr
« Contre les extrémismes, l’égalité des sexes au cœur de la laïcité », par Chala CHAFIQ
La France lutte contre l’islamisme radical ? Et mon cul, c’est du poulet ? Mathieu COLLOGHAN
La maréchaussée fait, depuis l’automne, des coups de filet dans les milieux poches d’Al Qaïda et et de Daesh en France car la France, vois-tu, a décidé de prendre à bras le corps ce problème international. T’as qu’à voir !
Par exemple, lutter contre Daesh, c’est, pour commencer … couper les vivres aux ennemis de Daesh en France .
Ainsi, six membres présumés du PKK ont été interpellés dans la région de Marseille sur commission rogatoire d’un juge anti-terroriste parisien. ça n’a rien de la nouveauté : en 2007, une quinzaine de ressortissants turcs d’origine kurde avaient été arrêtés en région parisienne et inculpés pour « association de malfaiteurs, financement et blanchiment d’argent en relation avec une entreprise terroriste ». En janvier 2009, puis en février et décembre 2010, en mars 2012, en juillet, en août, en octobre 2014 … plus de 285 Kurdes ont été arrêtés dans de multiples opérations contre le terrorisme. Tous sont soupçonnés de trafic d’armes destiné à alimenter la branche armée du PKK en Turquie, en Irak ou en Syrie.
Vendredi 30 janvier, Cercle de Silence à CASTRES.
Ils ont affronté la faim, la soif, la peur, le chaud et le froid… Ils sont là. Donnons leur un peu d’humanité.
Montrons-nous solidaires en affrontant les intempéries.
Participez au prochain Cercle de Silence vendredi 30 janvier de 18 h à 19 h, place Jean Jaurès à Castres.
PS : Un nouveau Cercle de Silence est né à LAVAUR. Il aura lieu tous les 1er samedi du mois (soit le 7 février), à 10 h allées Jean Jaurès près du kiosque.
Ceux qui peuvent s’y rendre seront les bien venus pour épauler ce premier Cercle.
Ceux qui peuvent s’y rendre seront les bien venus pour épauler ce premier Cercle.
contact : 0 563 628 419