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Jan 22

NOUS APPELONS AU BOYCOTT DES PRODUITS ISRAÉLIENS !

Publié le vendredi, 22 janvier 2016 dans International

« Nous nous associons à l’appel publié dans le Club de Mediapart le 19 janvier 2016 (ci-dessous), nous appelons à soutenir et renforcer le mouvement BDS et à boycotter les produits israéliens. »

La liste des premiers signataires est disponible sur le site de BDS-France 

http://www.bdsfrance.org/petition-nous-appelons-au-boycott-des-produits-israeliens/

 

NOUS APPELONS AU BOYCOTT DES PRODUITS ISRAÉLIENS !

BDS0406De nombreuses associations s’indignent de la décision de la Cour de cassation du 20 octobre 2015, qui a déclaré illégal l’appel à boycotter des produits israéliens. Voici un nouvel appel signé par plusieurs militants, intellectuels et responsables politiques en défense de la campagne BDS lancé par les Palestiniens le 4 juillet 2005.

19 janv. 2016

Nous ne nous plierons pas à la décision de la Cour de cassation du 20 octobre 2015 !
Le 20 octobre 2015, par deux arrêts, la Cour de cassation a déclaré illégal l’appel à boycotter des produits israéliens et confirmé la lourde condamnation de plusieurs militants du mouvement Boycott désinvestissement sanctions (BDS). Elle a utilisé pour cela, un article de la loi de la presse qui évoque le délit de  « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée ».

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Jan 13

Israël/Palestine : Manuel VALLS ou l’art dangereux de l’amalgame, par l’AFPS

Publié le mercredi, 13 janvier 2016 dans International

Une fois de plus, Manuel Valls se livre à la pratique détestable et éminemment dangereuse de l’amalgame. Confusion générale entre dénonciation légitime de l’antisémitisme et soutien, à peine voilé, à la politique coloniale israélienne qu’il ménage de toutes ses forces. 

Samedi, lors de la cérémonie d’hommage aux victimes de l’Hyper Cacher organisée par le CRIF, il a délibérément assimilé la critique de l’Etat d’Israël à l’antisémitisme. Il l’a fait en jouant sur les mots pour associer l’antisémitisme, qui est une réalité, avec ce qu’il a qualifié de « détestation compulsive de l’Etat d’Israël », ajoutant, au cas où le mouvement de solidarité avec la Palestine ne se serait pas senti visé, « comment accepter qu’il y ait des campagnes de boycott ? ». 

Et dans un effet de manche propre à flatter son public rappelé qu’il combattait l’antisémitisme « qu’il vienne de l’extrême droite ou de l’extrême gauche… » Saisissant effet de mimétisme avec l’organisateur de la cérémonie, le CRIF, qui depuis des années semble avoir troqué sa vocation à représenter les institutions juives de France contre le rôle de défenseur inconditionnel de la politique israélienne, fût-elle celle du gouvernement le plus extrémiste et raciste qui ait été au pouvoir à Tel-Aviv. 

A l’heure où la société française apparaît plus dangereusement fracturée que jamais, de tels propos sont davantage ceux d’un pompier pyromane que d’un responsable politique qui chercherait à répondre aux défis du terrorisme de Daech. 

Nous ne cessons de le répéter : si l’on veut s’opposer de façon crédible par tous à toutes les formes de racisme, dont l’antisémitisme, il faut marquer que la critique de la politique d’un Etat ne saurait être confondue avec la mise en cause d’une communauté. 

C’est ce que nous faisons en toute clarté en menant campagne pour le boycott, le désinvestissement, les sanctions à l’égard d’Israël tant que cet Etat ne se conformera pas au droit international. 

Le Bureau national de l’Association France Palestine Solidarité

Jan 6

2015 – un bilan de la politique israélienne par Michel Warschawski

Publié le mercredi, 6 janvier 2016 dans International

 Bilan de Michel Warschawski: l’extrême droite gagne du terrain partout en Israël, mais (et en conséquence) Israël est de plus en plus isolée internationalement. D’où l’importance de notre solidarité internationale.

Michel-Warschawski-c-Yann-Levy-1b128En lisant les bilans que font les éditorialistes israéliens de l’année qui vient de se passer, on retrouve trois évolutions qui toutes indiquent que l’État d’Israël va de plus en plus mal, du moins pour ceux qui continuent a rêver d’une société plus ou moins démocratiques, et d’un État qui partage les valeurs de ce qu’on appelle les démocraties libérales.

La première de ces évolutions est du domaine démographique, et concerne le nombre de colons qui vivent en Cisjordanie: 400,000 environ, auxquels ils faut ajouter les 250,000 résidents juifs de Jérusalem Est. En tout 750,000 personnes soit 12% de la population juive d’Israël.

La deuxième évolution est politique: les colons et les partis qui les représentent ont réussi à prendre les leviers de pouvoir les plus importants: la nomination du General Avichai Mandelblit comme conseiller juridique du gouvernement en est le dernier exemple. Ce colon qui appartient a l’extrême-droite religieuse va maintenant non seulement se trouver a la tête du Parquet mais au cœur du processus de législation du pays. Cette infiltration de l’extrême droite se réalise dans tous les domaines de la vie politique et sociale, y compris dans les media et les appareils culturels. Cette droite ne se contente évidement pas d’occuper le terrain, mais y mène une contre-reforme brutale, comme le symbolise la ministre de la culture (sic) Ayala Shaked qui impose la censure et coupe systématiquement les budgets des initiatives culturelles trop critiques a ses yeux. La présence du colon d’extrême-droite Naftali Benett a la tête du ministère de l’Éducation n’est pas moins significative: il vient d’annoncer un changement des programmes d’Éducation civique afin de redonner aux jeunes le sens du patriotisme…

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Déc 31

55 000 logements dans les colonies pour enterrer l’État palestinien. Communiqué AFPS

Publié le jeudi, 31 décembre 2015 dans International

http://www.france-palestine.org/55-000-logements-dans-les-colonies-pour-enterrer-l-Etat-palestinien

logo_natL‘année 2015 avait commencé par des mesures de rétorsion israéliennes suite à la volonté palestinienne d’obtenir un vote du Conseil de sécurité pour la reconnaissance de l’État de Palestine. Elle s’achève, comme l’ONG israélienne « La Paix Maintenant » a réussi à l’obtenir, par la publication d’un plan de construction de plus 55.000 logements dans les colonies, dont plus de 8.300 dans la zone dite E1 au nord-est de Jérusalem.

C’est un chiffre énorme, sans commune mesure avec les annonces faites jusqu’alors à ce sujet. Elles se succédaient ces dernières années avec un ordre de grandeur tournant autour de quelques centaines de logements et provoquaient rituellement la réprobation, voire la condamnation verbale des chancelleries.

Ce fut le cas en juillet dernier quand, après avoir été contraint par la Cour suprême de détruire deux maisons en construction dans la colonie de Beit El, le gouvernement israélien répliqua par l’annonce de la construction immédiate de 300 logements dans cette même colonie et par « la planification » de plus de 500 logements à Jérusalem-Est. Cela lui valu une nouvelle condamnation verbale. Ou en novembre avec le lancement d’un peu plus de 450 logements dans deux colonies de Jérusalem, Ramat Shlomo et Ramot.

On est désormais passé à un tout autre stade, avec un message politique clair : rendre impossible l’établissement d’un Etat palestinien en séparant Jérusalem-Est de la Cisjordanie et en coupant la liaison Nord-Sud à l’intérieur même de la Cisjordanie.

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Déc 3

Grèce : vers une « grande coalition » ?, par Romaric Godin (La tribune)

Publié le jeudi, 3 décembre 2015 dans International, Point de vue

diktatsAlexis Tsipras a appelé à une réunion des leaders politiques grecs. Il pourrait chercher à élargir une majorité affaiblie par les mesures demandées par les créanciers.
Alexis Tsipras s’apprête-t-il à élargir sa majorité parlementaire pour faire adopter la prochaine série de mesures demandée par les créanciers ? La rumeur en est forte à Athènes, et les indices se multiplient. Ce jeudi 26 novembre, le premier ministre hellénique a convenu avec le président de la République Prokopis Pavlopoulos d’organiser une réunion des dirigeants politiques du pays dès que ce dernier sera revenu d’un voyage officiel de deux jours à Rome. Cette réunion devra donc avoir lieu vendredi 27 novembre.

Trois défections et une majorité réduite de deux députés

Cette réunion pourrait être l’occasion pour Alexis Tsipras d’obtenir l’appui d’autres partis politiques pour la prochaine série de réformes que son gouvernement prépare, notamment celle des retraites. Le 19 novembre, lors du vote du paquet législatif permettant d’obtenir les 12 milliards d’euros du Mécanisme européen de stabilité (MES), la majorité du premier ministre s’est réduite de quatre à deux voix. Un député de Syriza, Stathis Panagoutis, s’est en effet abstenu lors du vote, et un autre, Nikos Nikopoulos, a voté contre. Tous deux ont été exclus immédiatement de Syriza. La veille, l’ancien porte-parole du premier gouvernement Tsipras, Gabriel Sakellaridis, avait démissionné de ses mandats, ce qui avait permis de préserver la majorité puisqu’il avait été remplacé par un député fidèle à Alexis Tsipras.

La question des expulsions

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Nov 8

La jeunesse palestinienne à couteaux tirés avec Israël. MICHEL WARSCHAWSKI

Publié le dimanche, 8 novembre 2015 dans International

Michel-Warschawski-c-Yann-Levy-1b128Comment en est-on arrivé à ce que des dizaines de Palestiniennes et de Palestiniens se mettent à attaquer des Israéliens juifs à l’arme blanche ? Ceux que Benyamin Nétanyahou appelle « terroristes » sont pour la plupart nés après les accords d’Oslo, ont grandi avec l’échec désormais avéré du « processus de paix », dans la frustration, la peur et l’humiliation permanentes, sans perspective d’avenir. Las des idéologies, de la diplomatie et des slogans inopérants, ils sont passés à la reconquête d’une dignité bafouée. Quel qu’en soit le prix.

«  Est-ce une troisième intifada  ?  », se demandent commentateurs et politiciens en Israël. Une question dont la pertinence me semble douteuse et à laquelle il est de toute façon beaucoup trop tôt pour répondre. Il est plus intéressant de comprendre comment nous en sommes arrivés à ce que des dizaines de Palestiniennes et de Palestiniens, des jeunes pour la plupart, en sont venus à attaquer le premier Israélien venu avec un couteau, un cutter ou un tournevis hâtivement ramassés sur la table de la maison familiale. Car il s’agit bel et bien d’initiatives individuelles et spontanées, derrière lesquelles ne se trouvent aucune consigne en provenance d’une quelconque organisation.

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Nov 2

D’une société coloniale à une société barbare, par Michel Warschawski

Publié le lundi, 2 novembre 2015 dans International, Non classé

Où sont les opposants israéliens à la politique sanguinaire de Benyamin Netanyahou ?, interroge Michel Warschawski. Article paru dans Politis n° 1375 

Michel-Warschawski-c-Yann-Levy-1b128Une confession. Il y a exactement quinze ans, le 13 octobre 2000, j’ai eu un moment de doute au sujet de mon engagement dans le combat pour les droits des Palestiniens. Des centaines de Palestiniens en colère venaient de lyncher et de tuer deux soldats israéliens égarés dans les Territoires. Le lynchage, que ce soit dans l’Oklahoma ou à Ramallah, a toujours été à mes yeux l’expression de la barbarie qui anéantit notre humanité.

La barbarie de l’occupation coloniale israélienne avait-elle déteint sur les victimes palestiniennes au point de leur faire perdre à elles aussi toute humanité ? Le conflit colonial peut-il ainsi se dégrader jusqu’à sombrer dans la barbarie la plus insupportable ? Et si tel est le cas, puis-je encore avoir une place dans ce conflit ? 

Mais, après un certain temps, la raison l’emporte sur les sentiments : l’occupation coloniale d’Israël demeure la mère de toutes les barbaries tandis que le comportement sauvage des victimes est tout simplement un effet secondaire.

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Oct 22

« Israël a choisi l’occupation et non la paix »,  » Le dernier jour de l’occupation sera le premier jour de paix ». Marwan BARGHOUTI

Publié le jeudi, 22 octobre 2015 dans International

Marwan_BarghoutiL’escalade de violence actuelle n’a pas commencé lorsque deux colons israéliens ont été tués le 3 octobre. Cette escalade a commencé il y a bien longtemps et a continué durant des années. Chaque jour, des Palestiniens sont tués, blessés et arrêtés. Chaque jour, la colonisation avance, le siège de notre peuple à Gaza se prolonge, l’oppression persiste. 

Alors que beaucoup veulent que nous nous sentions écrasés par les conséquences potentielles d’une nouvelle spirale de violence, je demande – comme je le plaidais en 2002 – de nous occuper des causes fondamentales de cette situation: la négation de la liberté des Palestiniens. 

Quelques-uns ont suggéré que la raison pour laquelle un accord de paix n’avait pu être atteint résidait dans le manque de volonté du président Yasser Arafat [mort en novembre 2004] ou l’incapacité du président Mahmoud Abbas [élu en janvier 2005]. Or, les deux étaient prêts et capables de signer un accord de paix. 

Le problème réel est qu’Israël a choisi l’occupation et non la paix, a utilisé les négociations comme un écran de fumée pour camoufler l’avance de son projet colonial.

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Oct 15

Israël – Palestine : l’intifada des couteaux, par Michel Warshawski

Publié le jeudi, 15 octobre 2015 dans International, Point de vue

Le couteau de cuisine – l’arme du désespoir 

300021362_e314677171« Troisième Intifada »? s’interrogent les éditorialistes. La question me semble sans grande importance: ce qui est certain par contre, c’est que nous sommes témoins de la fin d’une longue période de calme relatif en Cisjordanie occupée, en particulier a Jérusalem et dans sa grande banlieue. Un calme relatif lie a l’attente d’un éventuel débouché des initiatives diplomatiques menées par Mahmoud Abbas sous les conseils-pressions des Etats-Unis et des pays de l’Union Européenne.

Tout semble indiquer que le long sursis donne au Président palestinien par sa propre population touche a sa fin. Abou Mazen n’a rien obtenu, ne serait-ce que dans le domaine du symbolique. Au contraire, il s’est attrapé des gifles humiliantes de la part d’un gouvernement israélien qui se refuse même a faire semblant de jouer dans la pièce tragico-grotesque que l’on nomme « processus de paix ». 

Les dernières provocations israéliennes se sont passées sur l’Esplanade des Mosquées, le site le plus sensible pour les Palestiniens (et pour un milliard et demi de musulmans a travers le monde) sous la forme de parades musclées de la part de plusieurs ministres et députés de la droite au pouvoir, et la profanation d’el Aqsa par les forces de police israéliennes. 

Si l’on s’obstine a appeler les événements actuels « Intifada », il est vraisemblable qu’on la nommera l' »Intifada des couteaux », c’est-à-dire une longue série d’initiatives individuelles ou des hommes et des femmes, jeunes pour la plupart, s’en prennent a des soldats ou a des civils israéliens avec un couteau, un cutter ou même un tournevis. Ils savent qu’ils risquent leur vie, d’autant que Netanyahou et ses sbires ont appelé la population à s’armer et à tirer sur ceux qui attaquent des Juifs, « tirer pour tuer » ont-ils insisté.  (suite…)

Oct 14

Syrie : après l’intervention russe…, par Annouk N.

Publié le mercredi, 14 octobre 2015 dans International, Point de vue

L’intervention russe en Syrie qui a débuté fin septembre entame une nouvelle phase de la répression contre-révolutionnaire en Syrie, clarifiant la stratégie impérialiste russe et sa volonté de négocier et de s’imposer face aux tenants de l’impérialisme occidental. 

L’impérialisme russe comme plus respectable ?

Le 30 septembre dernier, la Russie a lancé ses premières frappes sur la Syrie. Des bombardements d’une grande violence, intervenus la plupart du temps sans laisser le temps aux populations civiles de s’abriter. Ils interviennent avec un soutien tacite de l’Allemagne et de la France, complices d’autres frappes meurtrières aux Yémen. Ces attaques dont l’objectif affiché est de combattre Daech et son expansion visent en réalité en premier lieu à conforter au pouvoir le dictateur Bachar al-Asad. Ainsi, les frappes ont touché la ville libérée d’Inkhil et sa population, dans le gouvernorat de Deraa alors qu’elle se situe en dehors des zones gouvernées par Daech. Si Daech n’a pas trop à s’inquiéter de frappes russes c’est probablement parce que la lutte contre son expansion n’a jamais fait partie des priorités du régime syrien pour qui l’organisation représente un alibi parfait dans une stratégie de polarisation du champs politique afin de fédérer autour de la personne de Bachar al-Asad. 

L’alternative politique serait ainsi Bachar ou Daech, soit la barbarie ou la barbarie…

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