DEVELOPPONS LES CIRCUITS COURTS ! Patrick MIGNARD
Pour la Saint VALENTIN
Transmis par Gérard BASTIDE
Matière à réflexion : URBANITE CONTRE RUSTICITE ? Patrick MIGNARD
Le sens des mots en dit long sur ce que l’on veut bien leur faire inconsciemment exprimer.
Ainsi les mots « urbanité » et « rusticité » directement issus des termes « urbain » et « rural » expriment des valeurs différentes et pas du tout innocentes.
URBANITE – politesse, courtoisie, affabilité, manières… Ainsi le terme signifie – ou a la prétention de signifier- les « qualités exquises » de celles et ceux qui habitent les villes, la cité.
RUSTICITE – simple, balourdise, grossier, barbare … Ainsi le terme signifie – ou prétend signifier – les traits « grossiers » de celles et ceux qui habitent la campagne, l’espace rural.
Le distinguo n’est certes pas d’aujourd’hui,… mais dans beaucoup d’esprits, il persiste… et aggrave les rapports entre la ville et la campagne. (suite…)
Accord national interprofessionnel pour la sécurisation de l’emploi : une régression sociale désastreuse.
Le titre du texte signé le 11 janvier dernier à l’issue de trois mois de négociations – menées dans une grande discrétion – par MEDEF, CFDT, CFTC et CGC, annonce la couleur : « Accord national interprofessionnel pour un nouveau modèle économique au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salarié ».
Immédiatement salué par le Président de la République comme un « succès du dialogue social » qui doit être transcrit tel quel dans la Loi, ce texte a entrainé dans les médias plus de commentaires que d’explications de texte. Ce qui est très dommage au regard de son contenu désastreux.
Le crescendo des cinq titres qui le structurent est d’ailleurs tout à fait (suite…)
En route vers Athènes . . . Vers l’ALTER SUMMIT !
Présents sur place avec nos jambes et nos têtes, ou connectés à distance avec nos cœurs et nos rêves, nous serons toutes et tous parties prenantes de l’Altersummit, le sommet alternatif des mouvements sociaux européens qui se tiendra à Athènes les 7 et 8 juin 2013.
Cinq ans de crise et pour tout résultat une soumission de plus en plus complète des gouvernements européens aux exigences de la finance. Des plans d’austérité brutaux, des millions de personnes jetées dans la misère et la précarité, un saccage aggravé des ressources naturelles et des biens communs. La Grèce, mais aussi l’Espagne et le Portugal, utilisés comme laboratoires d’une régression européenne programmée…
L’Altersummit, l’autre sommet, celui des peuples, est, enfin ! l’expression (suite…)
Abattre la dictature de la dette pour libérer la Tunisie ! par Fathi CHAMKHI*
Nous publions ce texte, emprunté au blog des Alternatifs 07:26, sur le problème de la dette en Tunisie. Il nous a été adressé par Fathi Chamkhi, qui était notre invité lors de la dernière université d’été des Alternatifs en août dernier à Méaudre.
La dette constitue, depuis la seconde moitié du 19e siècle, la pierre angulaire de la domination étrangère en Tunisie ; en ce sens, elle est une donnée fondamentale de son histoire contemporaine. Elle y joue un rôle antinational, antidémocratique et antisocial !
Cette domination a fini par pousser les classes populaires à la révolte. Il (suite…)
Un « Florange » bancaire – Analyse du projet de loi bancaire : une réforme inefficace et dangereuse, par ATTAC
Le gouvernement a adopté en conseil des ministres ce 19 décembre un projet de loi bancaire supposé « remédier à certaines carences du dispositif de régulation du secteur financier », identifiées lors de la crise financière qui a débuté en 2007-2008. Contrairement à l’objectif annoncé, cette loi n’apportera « qu’un ajustement à la marge » comme l’écrit Finance Watch*. Succombant à la pression des lobbys bancaires, les auteurs du projet de loi ont retenu des dispositions qui vont permettre aux banques … de continuer à fonctionner comme avant la crise !
Dans son discours du Bourget du 22 janvier 2012, le candidat François Hollande déclarait vouloir « maitriser la finance […] par le vote d’une loi sur les banques qui les obligera à séparer leurs activités de crédit de leurs opérations spéculatives ». Or le projet de loi dans son titre premier (articles 1 et 2) propose de séparer les « activités bancaires utiles » des « activités bancaires spéculatives ». Il n’est plus question d’ « activités de crédit ».
Ce changement de vocabulaire n’est pas innocent : il permet aux auteurs du projet de loi de déclarer utile l’activité de « fourniture de services d’investissement à la (suite…)
Il n’y a pas d’opposition fondamentale entre la nationalisation (non pas temporaire mais durable) et la reprise en SCOP
article publié sur le site de l’association pour l’Autogestion : http://www.autogestion.asso.fr/
Il fallait être sourd pour ne pas entendre les revendications des salariés d’Arcelor de la semaine dernière quand ils disaient : « on n’a pas besoin de Mittal pour produire de l’acier » en réponse à la « proclamation » de la volonté de nationaliser le groupe sidérurgique.
La proposition de nationalisation a provoqué une onde de choc. Le Medef est monté au créneau et a crié au « scandale« , relayé par une armée d’économistes qui venaient sanctifier ce « cours de morale » des patrons : « Ils ne sauront pas faire, la conjoncture est mauvaise, il n’y a pas de structure commerciale, l’État est un mauvais producteur, la nationalisation c’est dépassé, etc… » .
Tous ces savants et économistes manquent de mémoire : lors de la crise de 2008, qui n’est toujours pas réglée, l’État a garanti les banques qui savaient faire mais qui … s’approchaient dangereusement de la faillite. En vérité leur leçon est simple : l’État doit garantir la vie des entreprises (suite…)
MARCHE POUR SOUTENIR LES OPPOSANTS A L’AÉROPORT DE NOTRE-DAME-DES-LANDES
Parti(e)s de NICE nous comptons rejoindre NANTES à pied, pour délivrer un message de solidarité, de non violence, de décroissance, à un rythme humain. Par cette marche, nous montrons que nous ne voulons ni de cet aéroport, ni de tous les autres grands projets inutiles, coûteux, pollueurs et destructeurs de bonnes terres agricoles dont nous allons avoir tant besoin. Nous vous invitons tous à vous joindre à nous, où que vous soyez, ou à créer d’autres chemins, de tous les côtés de la France ou d’ailleurs pour rejoindre Notre-Dame-Des-Landes.
http://marche.nddl.nicenantes.overblog.com/
http://www.facebook.com/nddl06
Histoire d’un grand projet inutile :
Site choisi en 1967 pour le fret car pour LES EXPERTS :“La métropole Nantes-Saint Saint-Nazaire pourrait devenir le Rotterdam aérien de l’Europe par la création d’un aéroport international de fret au nord de la Loire” et, en même temps permettre à Concorde d’atterrir… Mais, début des années 1970, avec le choc pétrolier : fin des folies de grandeurs (on sait qu’aujourd’hui nous n’avons plus ce genre de problème…)
En 1980, la Chambre de Commerce et d’Industrie du département posa la question d’une nouvelle piste. Réponse du Conseil général : « inutile, il y (suite…)
RÉDUIRE LE COÛT DU TRAVAIL ? Patrick MIGNARD Matière à Réflexion. . .
Cette question est aujourd’hui posée comme une évidence, un passage obligé, un impératif économique catégorique.
Ce qui sont pour l’affichent clairement. Ceux qui sont contre prennent des chemins tortueux, et pas évidents à suivre pour exprimer une idée dont on n’est pas toujours sûr qu’elle soit claire.
Avant d’aller plus loin quelques rappels utiles.
TRAVAIL ET FORCE DE TRAVAIL
Parler de coût du travail est en fait un abus de langage. En effet, le travail ne coûte pas… l’activité travail crée la valeur… et ceci quel que soit le système économique.
Ce qui « coûte », c’est ce qui effectue ce travail, c’est-à-dire celle ou celui qui travaille. Et quel est son coût ? Ce dont il a besoin pour exister en tant que producteur de valeur… autrement dit travailler et vivre socialement..
Dans le système de l’esclavage, le maître est tenu d’entretenir son esclave, dans le système féodal, le serf se débrouille seul, ou en communauté, et doit une partie de sa production au seigneur qui le « protège ». Dans le cas du salariat, si le chef d’entreprise veut une force de (suite…)