Pour le gouvernement français il se confirme que le seul langage qu’il connaisse avec les opposants aux grands projets inutiles imposés, soit celui de la répression et de la criminalisation du mouvement social.
Alors que le sommet Hollande-Monti se tenait ce 3 décembre 2012 à Lyon pour finaliser l’accord de percement du tunnel de base du TGV LYON TURIN, les opposants au projet s’étaient donné rendez-vous pour dénoncer une fois de plus ce projet inutile, dangereux et coûteux. Après avoir été interdits d’accès d’un large périmètre urbain, dit de sécurité, un millier d’opposants No TAV français et italiens du Val de Suse, ont tenu à mi-journée un rassemblement autorisé sur la place de l’ex gare des Brotteaux.
Après 14H la souricière s’est refermée sur les manifestants. Les forces de l’ordre en nombre impressionnant, ont cerné et barricadé la place interdisant jusque tard dans la soirée toute issue possible puis fouillé et contrôlé tous les manifestants et en prime des dizaines de garde à vue.
Les Alternatifs, eux-mêmes opposés à ce projet, apportent leur soutien aux No Treno Alta Velocità et condamnent fermement la posture répressive de l’Etat français face à ce mouvement citoyen respectueux de l’environnement, exigent en matière de transports collectifs régionaux, opposé aux délocalisations, à la concurrence entre les peuples, et au dumping social.
D’autre part, les 11 cars des No TAV Italiens ont été arrêtés à Modane, St Jean de Maurienne et St Quentin Fallavier. Cette entrave à la liberté de circuler ainsi que le fichage des participants à un rassemblement pacifique de plus autorisé, constituent de très graves atteintes aux droits du citoyen de l’U.E.
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