Les Alternatifs condamnent la violente répression des indignés de la place Yntymak à Janaozen ville de l’ouest du Khazakhstan.
Communiqué de la Commission Internationale des Alternatifs :
Ce mouvement de grève s’est développé malgré une répression très dure.
Mi-novembre, alors que le mouvement de grève semblait s’élargir, une rencontre entre les travailleurs de deux grandes entreprises pétrolifère kazakh, OzenMunaiGaz et KarazhanbazMunai, des représentants patronaux et de l’état, pouvait laisser espérer une sortie de crise positive. Sur intervention de Birzhan Nurymbetov, vice-ministre du travail, la grève était reconnue comme légale et les grévistes réintégrés.
Ce n’est guère une surprise. Les intérêts en jeu sont énormes, tant la manne pétrolière est grande au Kazakhstan, et les intérêts des propriétaires des exploitations kazakhs, privatisées à vile prix après l’indépendance, se confondent avec ceux des oligarchies au pouvoir. Le chef de file des principaux actionnaires de la compagnie pétrolière,Timur Kulibayev, n’est autre que le fils du président.
Le 16 décembre, pour l’anniversaire des 20 ans de la manifestation d’Alma Ati à l’origine de l’indépendance Kazakh, les associations et syndicats d’opposition appelaient à un rassemblement place Yntymak.
A en croire les médias Kazakhs, les 3.000 manifestants auraient été victimes d’une répression féroce de la part de la police et des forces spéciales. Des coups de feu auraient été tirés. Les syndicalistes kazakhs font état de rumeurs évaluant à plusieurs dizaines le nombre de morts et jusqu’à 500 blessés. Le bâtiment central de l’administration (l’équivalant de la préfecture) serait en feu. Les centres hospitaliers de la région appellent à des dons de sang dans l’urgence et des renforts auraient été diligentés hier soir depuis la capitale provinciale d’Aqtau. On évoque des tanks et 1500 soldats. Ces informations sont invérifiables.
Les Alternatifs condamnent la violence dont sont victimes les indignés de la place Yntymak.
Soyez le premier à poster un commentaire.