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Samedi 9 juin 2018, Cercle de Silence MAZAMET

Publié le mercredi, 30 mai 2018 dans Libertés

Bonjour

      Membres participants au Cercle de Silence de Mazamet depuis le 13 février 2010,

  • nous avons participé aux Etats Généraux des Migrations du Tarn le 3 mars 2018 à Graulhet

  • nous revendiquons une politique migratoire respectueuse des droits fondamentaux et de la dignité des personnes, (en lien avec les 101 assemblées et 10 000 personnes partie prenantes des Etats Généraux des Migrations du 27 mai 2018) :

Un respect des principes suivants :

  1. Un accueil digne des nouveaux arrivants           

  2. Un respect du droit d’asile effectif, qui ne soit plus prétexte à une logique de tri

  3. Vers une égalité des droits entre Français·e·s et étranger·ère·s présent·e·s sur le territoire

  4. Une reconnaissance des initiatives citoyennes dans l’accueil et le soutien aux personnes étrangères

    5. Modification des règles concernant l’accès au territoire français et des politiques européennes et internationales

Dans ce but, nous serons présents samedi 9 juin de 10h30 à 11h30 sur le marché de Mazamet , comme nous le faisons tous les 2èmes samedis de chaque mois. . .

     Évidemment nous soutenons aussi toutes les initiatives allant dans le même sens, comme la marche Solidaire pour les Migrant.e.s de Vintimille à Londres organisée par l’Auberge des Migrants de Calais, à laquelle des tarnais de Mazamet, Albi et d’Alban ont participé.

https://www.laubergedesmigrants.fr/fr/la-marche-citoyenne/

https://twitter.com/ajplusfrancais/status/1000013625069899777

pour les participants au Cercle de Mazamet

Eric Vergniol

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Contrairement à ce qu’il veut faire croire, le Gouvernement condamne la Solidarité.

Le 23 avril 2018, au lendemain de l’adoption par l’assemblée nationale du projet de loi « pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie » le gouvernement se félicitait de l’assouplissement des poursuites pour aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irrégulier issu de l’adoption à la dernière minute d’un amendement, laissant ainsi croire qu’il aurait mis fin au délit de solidarité.
Pourtant il n’en est rien comme l’illustrent les nombreuses audiences qui ont eu lieu ou auront lieu dans les prochains jours. Elles témoignent que bien des personnes solidaires restent considérées comme « délinquantes ». Les quelques minces exemptions introduites par cet amendement n’y auraient rien changé1. Parmi celles qui ont été médiatisées :
• 23 mai, cour d’appel d’Aix-en-Provence, appel contre la décision du tribunal de grande instance (TGI) de Nice, le 11 mai 2017, condamnant Francesca P.pour avoir franchi la frontière franco-italienne avec des personnes venues d’Erythrée et du Tchad
• 30 mai, cour d’appel de Nice : Martine L. (bénévole d’Amnesty internationale et de l’Anafé), poursuivie pour avoir accompagné des mineurs isolés étrangers à la police aux frontières
• 31 mai, TGI de Gap : comparution de trois personnes, deux Suisses et une Italienne, poursuivies pour avoir franchi la frontière franco-italienne à pied, « en bande organisée », avec des personnes exilées.
Ces personnes risquent une condamnation qui peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, voire plus pour celles accusées d’avoir agi en « bande organisée », comme c’est le cas à Gap.
D’autres poursuites sont régulièrement engagées sous d’autres prétextes pour étouffer la contestation contre la politique migratoire inhumaine et violente que mène le gouvernement comme le montrent les exemples suivants :
• 29 mai, TGI de Boulogne-sur-Mer : la maire de Calais a porté plainte contre Laurent M. pour avoir collé des affiches style Western dénoncent le refus de la maire de Calais d’appliquer la décision du Conseil d’État concernant l’aide à apporter aux migrants ;
• 29 mai, TGI de Boulogne-sur-Mer : comparution d’un chargé de mission de l’Auberge des migrants suite à une plainte de deux policiers pour un tweet. La dérision est-elle un délit ?
• 4 juin, cour d’appel d’Amiens : 7 ans de procédure pour « faux et usage de faux » pour deux attestations d’hébergement

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