Notre Dame des Landes, samedi 5 octobre : « Semons la Résistance ! ». Appel de l’ADECA, du COPAIN 44 et de Sème ta Zad
Samedi 5 octobre, les trois assemblées agricoles de la ZAD: ADECA, COPAIN 44 et Sème ta ZAD, vous invitent à participer au chantier collectif de mise en culture de 24 hectares sur la zone. Ces parcelles non cultivées en 2013, sont censées accueillir une des deux pistes de l’aéroport.
En cultivant ces terres ensemble, nous, paysan-ne-s impacté-e-s par le projet d’aéroport, paysan-ne-s solidaires installé-e-s à Bellevue et projets Sème ta ZAD, tous occupants de la ZAD à notre manière, réduisons encore l’emprise d’AGO-Vinci sur la zone.
Le coup de force des politiques à Bruxelles conforte notre détermination commune à empêcher tous travaux de commencer. Cela s’inscrit dans la continuité de la lutte sur ce territoire : refuser les expropriations, (suite…)
Le Conseil constitutionnel va-t-il censurer l’interdiction de la fracturation hydraulique ?
Notre Dame des Landes : « Nous serons là « ! Michel TARIN
Depuis le 17 septembre, jour de la seconde audition des pétitionnaires de Notre Dame des Landes par la commission des pétitions du parlement européen, les pro-aéroport pavoisent ! Laissons-les pavoiser ! Nous avons pris la mesure de l’immense collusion entre le PS, l’’UMP et Vinci encore une fois sur ce sujet.
Ils vont vouloir passer en force ? Nous serons là !
Pour nous rien n’a changé depuis ce mercredi-là ! La pétition n’a pas été close malgré l’’insistance de quelques députés (un lobbying béton avait été pourtant organisé !) et nous pourrons donc continuer à intervenir à Bruxelles ; tout comme la commission (suite…)
Notre Dame des Landes : à Bruxelles, le lobby des pro veut faire la loi (sur l’eau) ! – communiqué de l’ACIPA
Nous revenons de Bruxelles avec un sentiment mitigé ; nous pourrions être satisfaits d’avoir entendu la commission européenne dire qu’une procédure d’infraction était en cours depuis 2009 contre la France pour non respect de la directive sur les évaluations environnementales et que le cas de NDL entrait dans ce cadre. Le « saucissonnage » des procédures permet en effet d’éviter de montrer les effets cumulés sur l’environnement des investissements connexes (routes, tram-train, zones d’activités etc.).
Cependant nous regrettons que la commission semble croire sur parole l’État français quand il assure qu’il respectera la loi sur l’eau, à sa manière sans doute. Nous regrettons qu’elle n’ait pas voulu statuer à ce stade sur de possibles infractions sur les autres (suite…)
10 bougies pour les AMAP en Midi Pyrénées ! ! !
Voilà dix ans… naissait la première AMAP en Midi-Pyrénées à l’initiative d’une poignée de citoyens. Aujourd’hui, le mouvement compte plus de 150 AMAP et 3 500 familles.
À l’occasion de cet anniversaire, le réseau régional des AMAP de Midi-Pyrénées organise une grande fête le samedi 14 septembre 2013 à partir de 14h00 à la prairie des Filtres (Toulouse).
Conférences, animations pour les petits et les grands, expositions, ateliers, repas et concert sont au programme.
Tout ceci dans l’esprit des AMAP, c’est-à-dire : conçu, organisé et réalisé par les amapiens (mangeurs et producteurs)
Alternatiba 2013 – Le village des Alternatives : BAYONNE, dimanche 6 octobre 2013
Un évènement qui portera loin :
De très nombreuses personnalités ont déjà confirmé leur présence à Alternatiba. Des dizaines d’asssociations et structures du Pays Basque et d’ailleurs, porteuses d’alternatives concrètes, prendront part à cette journée ou participent déjà l’organisation d’Alternatiba.
Mais en outre, un certain nombre de réseaux et d’organisation françaises ont décidé d’appeler à se (suite…)
GERONS COLLECTIVEMENT NOTRE COMMUNE AUTREMENT. . . Et, si on le faisait !
Notre Dame des Landes : guerre ou paix ?
Nous publions ici ce communiqué de nos camarades de Loire-Atlantique
Alors que le Préfet de Loire Atlantique vient de publier trois arrêtés – en date du 30 août 2013 – interdisant divers « tout transport de matériaux de construction, de carburant, d’explosifs, de produits inflammables et de feu d’artifice » sur les communes de Notre Dame des Landes et de Vigneux entre le 2 septembre et le 4 novembre, comme avant l’opération CESAR de sinistre mémoire; alors que le Président du Conseil Régional réaffirme dans la presse sa foi et sa détermination à voir les travaux démarrer au plus vite pour bétonner le bocage de Notre Dame des Landes, les dernières statistiques de Nantes-Atlantique consolidées fin août 2013, confirment que les (suite…)
« La censure mise en œuvre par sa direction m’a empêché de poursuivre dans ce journal enquêtes et reportages sur le dossier de Notre Dame des Landes » – Adieu Le Monde, vive Reporterre par Hervé Kempf
Hervé Kempf, un journaliste poussé vers la sortie par les oligarques.
Journaliste d’investigation, Hervé Kempf quitte « Le Monde » après avoir été largement contraint, de par ses travaux de recherche sur le dossier brulant de Notre-Dame des-Landes cher à l’ami des oligarques Jean-Marc Ayrault.
Censuré avec de nombreux papiers évincés, Hervé,l’aiguillon écologique du journal du soir a choisi de ne pas cautionner plus longtemps la presse bourgeoise aux mains des multinationales et en particulier asservie au diktat de Vinci.
Les Alternatifs s’insurgent contre le harcèlement des journalistes qui ne font qu’effectuer leur travail et critiquent les absurdités du modèle néo-libéral : religion de la croissance et du productivisme au mépris des inégalités sociales.
Les adeptes de la liberté de la presse et de l’écologie radicale pourront continuer à lire ses chroniques sur Reporterre.net et suivre sa posture critique contre l’Ayraultport et les grands projets inutiles et imposés.
Cet épisode illustre une fois de plus la collusion d’intérêt entre les mass-media, les pouvoirs économiques,la presse du Capital et la gauche caviar ! Puisse ce départ alimenter la résistance contre les oligarques et les prédateurs de notre planète, vive Reporterre !
Les Alternatifs
2 septembre 2013
Ce 2 septembre, quinze ans et un jour après y être entré, je quitte Le Monde : en ce lundi, le dernier lien juridique entre ce journal et moi est défait, par le « solde de tout compte ». Que je quitte volontairement un titre prestigieux étonnera peut-être. Mais certes moins que la raison qui m’y pousse : la censure mise en œuvre par sa direction, qui m’a empêché de poursuivre dans ce journal enquêtes et reportages sur le dossier de Notre Dame des Landes.
Au terme de l’histoire que je vais ici retracer, il ne me restait qu’une issue, si je voulais conserver la liberté sans laquelle le journalisme n’a pas de sens : abandonner le confort d’un salaire assuré et de moyens de travail avant que soit étouffée la dernière marge d’expression qui me restait, la chronique Ecologie.
Abandonner le journal fondé par Hubert Beuve-Méry et vendu en 2010 est une libération. Je me lance dans l’aventure du site Reporterre, http://www.reporterre.net parce que plus que jamais, une information indépendante est nécessaire pour rendre compte du phénomène le plus crucial de l’époque, la crise écologique. (suite…)
Devoir de vacances n° 16 : « L’idée de métamorphose dit qu’au fond tout doit changer. » Entretien avec Edgard MORIN, publié dans L’HUMANITE
« L’idée de métamorphose dit qu’au fond tout doit changer. »
http://www.humanite.fr/node/546175
Si le monde tel qu’il va produit des désastres, Edgar Morin invite à croire que « l’improbable bénéfique » peut arriver. Pour le sociologue, le changement se produira à l’échelle planétaire.
Edgar Morin est un penseur globe-trotteur, fin connaisseur de l’Amérique latine, régulièrement invité à tenir conférence aux quatre coins de la planète, le monde qu’il parcourt imprègne sa pensée. Sociologue, philosophe, anthropologue, il aime croiser les regards, confronter les savoirs, interroger les disciplines.
Né en 1921, Edgar Morin entre en résistance à vingt ans, rejoint le PCF en 1941 avant d’en être exclu pour avoir pris ses distances avec le stalinisme. En 1950, il entre au CNRS et sera nommé directeur de recherche en 1970. Ce penseur inclassable est aussi un homme engagé, militant. Très tôt, Edgar Morin invite à « croiser les connaissances ». C’est sa marque de fabrique, qui l’a amené à développer le concept de « pensée complexe », entendu comme « ce qui est tissé ensemble », initié dans le livre Science avec conscience, en 1982. Au sein des six volumes de la Méthode (1977-2004), aux titres évocateurs de la Vie de la vie, la Connaissance de la connaissance ou encore l’Humanité de l’humanité, il explicite les défis de la complexité.
Observateur des dérèglements du monde, Edgar Morin produit une réflexion dont le fil d’Ariane cherche un chemin vers l’avenir. « Allons-nous vers des catastrophes en chaîne ? C’est ce qui paraît probable si nous ne parvenons pas à changer de voie », questionne-t-il dans la Voie, écrit en 2011.
Vous venez de signer, avec des dizaines d’autres intellectuels, le Manifeste des convivialistes, qui se propose de tenter de définir la philosophie commune de mouvements aussi divers que l’altermondialisme, les Indignados espagnols, le slow food ou encore l’économie sociale et solidaire. Pensez-vous que ces initiatives dessinent des futurs ?