Austérité en Grèce, ça suffit ! Troïka dégage !, par Guillaume Flori
Soutien au peuple grec, par l’Altersommet
La crise, la résistance, les alternatives L’Europe est en plein marasme. Malgré les voix rassurantes qui prévoient déjà la sortie de crise, les détériorations des conditions de vie et de travail continuent. La pauvreté et la précarité s’accroissent dramatiquement sur tout le continent. L’Europe sociale n’est pas à l’agenda des décideurs politiques. (suite…)
Il nous faut défendre haut et fort le droit de condamner Israël dans le conflit en cours sans se faire taxer d’antisémites pour autant. Et affirmer que, quand on est de gauche, c’est même un devoir élémentaire
C’est un paradoxe que la signature de ce texte uniquement par des individus d’ascendance juive ou arabe justement pour défendre avec la dernière énergie que les bombardements de Gaza n’ont à voir ni avec la religion, ni avec les origines.
Le gouvernement israélien mène une politique coloniale barbare que l’on pensait propre aux siècles passés. Un gouvernement israélien d’alliance entre la droite et l’extrême droite, où de plus cette dernière a pris le dessus ces dernières semaines. Ce qui se passe là-bas est un conflit national, politique, où Israël, minutieusement, année après année, détruit consciemment toute possibilité de paix et de cohabitation avec les Palestiniens, en particulier par l’élargissement sans fin des colonies et le blocus de Gaza, explicitement condamnés de longue date par l’ONU. Et de toute façon un simple et salutaire réflexe d’humanité devrait suffire à condamner la barbarie du recours massif aux bombardements contre les populations civiles.
Mais voilà que le gouvernement français, qui se dit de gauche, a pris fait et cause pour cette barbarie en déclarant légitime l’offensive de Tsahal. Rompant ainsi avec l’équilibre au moins de façade remontant à de Gaulle, en passant par Chirac et Mitterrand. Voilà qu’il transforme en dépit de toute réalité la (suite…)
Bosnie-Herzégovine : les cahiers de doléances et les revendications de Tuzla, Sarajevo et Bihać
« Je ne veux pas partir, je ne veux pas demander l’asile à l’étranger. Je veux que les gens vivent mieux dans mon pays. Allons les virer ! »
Démission des dirigeants actuels, mise en place d’exécutifs provisoires, annulation des privatisations, égalité des salaires… Tant à Sarajevo qu’à Tuzla – et dans toutes les villes de Bosnie-Herzégovine – des assemblées générales élaborent des cahiers de revendications, des programmes de transition. Cet exercice inédit de démocratie directe s’exprime sur les réseaux sociaux, principalement sur Facebook, où circulent ces résolutions : « Je veux que les gens vivent mieux dans mon pays. Allons les virer ! »
Les travailleurs et les citoyens de Tuzla reconnaissent que la perspective d’un nouvel avenir (suite…)
Le projet libéral d’Accord Transatlantique face à la démocratie
Avec la préparation d’un accord transatlantique de commerce et d’investissement, l’Union européenne et les États-Unis préparent, dans le déni démocratique, une nouvelle fuite en avant libérale. Mais la mobilisation commence.
Les technocrates américains et européens sont bien loin de toute analyse critique du système économique et de ses crises ! Ainsi, depuis juillet 2013, l’Union européenne – dont la Commission a été mandatée par tous les États membres – et les États-Unis préparent une fuite en avant des politiques libérales, en négociant l’ouverture d’un large marché de libre-échange. Cet accord, qui faisait l’objet cette semaine d’un round de discussion à Washington, est intitulé Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI, ou TAFTA). Il est prévu qu’il aboutisse en 2015.
Une nouvelle tentative de tout libéraliser
Comme pour les précédents projets destinés à accentuer la libéralisation des échanges, les négociateurs sont (suite…)
26 novembre 2013 – Albi film et débat Jeunesse grecque
« Marinaleda, le village modèle communiste d’Espagne (The Observer) » pour « Le Grand Soir »
Il fut un temps où, dans une Andalousie déshéritée, Marinaleda, devait traverser de terribles épreuves. Sous la direction d’un maire charismatique, le village s’est auto-proclamé utopie communiste, et s’est emparé de terres arables, afin de subvenir aux besoins de chacun. Pourrait-il apporter la réponse à la faillite du capitalisme moderne ?
En 2004, en feuilletant un guide de voyage sur l’Andalousie, alors que je passais mes vacances à Séville, je tombai sur une brève allusion à un petit village perdu, appelé Marinaleda – une « utopie communiste » d’ouvriers agricoles révolutionnaires, tels étaient les termes employés. Ma fascination fut immédiate, (suite…)
NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES ! REVEL, dimanche 3 novembre 20h 30
17 octobre 1961 : massacre suite à la manifestation contre le couvre feu destiné aux nords africains