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Mar 4

Communiqué LDH : « Sivens : éviter un nouveau drame ! »

Publié le mercredi, 4 mars 2015 dans Libertés

DSCN1931--8---Small-Les informations que nous parviennent aujourd’hui directement de la ZAD du Testet, concernant les événements autour de l’affaire du barrage de Sivens et qui sont d’ailleurs rendues en partie publiques dans les médias, confirment qu’une nouvelle étape dans l’escalade de la violence a été franchie. Un syndicat agricole s’arroge, en toute illégalité, le droit d’établir un blocus autour de la ZAD du Testet dont l’objectif est clairement affirmé : isoler et affamer les occupants de la ZAD.
Cette situation intolérable, qui engendre des gênes majeures pour tous les habitants, constitue une atteinte au droit fondamental de libre circulation des citoyens, et semble bénéficier d’une relative tolérance de la part des autorités et des forces de l’ordre présentes.
La Ligue des droits de l’Homme dénonce cette situation et alerte les pouvoirs publics qui, par leur silence et leur inaction, porteraient une lourde responsabilité en cas de nouveau drame.

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Mar 3

Solidarités SIVENS : appel à une solidarité active !

Publié le mardi, 3 mars 2015 dans Les Alters dans les luttes

99809808Les Alternatifs 81-12 appellent à une solidarité active avec les opposants au barrage.

Ils appellent à apporter une présence physique sur le terrain afin de participer pleinement aux différentes initiatives initiées par la Coordination des opposants au barrage du TESTET, le Collectif pour la Sauvegarde de la zone humide du TESTET, le collectif « Tant qu’il y aura des Bouilles » et les occupants de la Z.A.D.

Parmi ces actions, celles ci-dessous

Les Alternatifs 81-12

 

Pour Sivens, c’est maintenant !!! Semaine déterminante !

Besoin de personnes motivées sur la Zad du Testet pour résister à la pression policière et milicienne !!

Ramenez-vous dès que possible.
Rassemblement mercredi 4 mars à Gaillac, place de la libération à 14h pour un départ en convoi alimentaire vers la ZAD dans l’après midi.

Rassemblement vendredi 6 mars à 10h à Albi devant le Conseil Général au moment où sera discutée la relance du projet de Sivens.

La ZAD est en danger, menacée par la collusion entres des milices et les forces de l’ordre.

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Mar 3

« L’autogestion est le verrou de la situation actuelle », entretien avec Pierre ZARKA

Publié le mardi, 3 mars 2015 dans Autogestion

 IMG_6218Dans une intervention récente à Ensemble! tu déclarais : « Nous sommes au pied du mur sur quelques questions d’orientation qui, mises ensemble, forment un verrou de la situation. […] Nous avons l’obligation d’une démarche autogestionnaire. Il y a un lien : si on doit affronter le capital directement, la question « où trouver la force de le faire ?» devient primordiale. À mon sens, le silence actuel du Front de Gauche est moins dû à tel ou tel qu’à l’esquive devant la nécessité de sortir de modes politiques qui ont largement fait leur temps. » Ces remarques font largement référence à l’autogestion. Il est donc important de revenir sur cette question. Que signifie l’Autogestion pour toi ? Un mot vague, un projet de société, une stratégie de lutte ?

Pierre ZARKA : L’autogestion n’est ni un mot creux, ni un mot vague, ni un mot vide. C’est un mot avec deux sens, deux significations intimement liées. Chacun ne peut prendre sa part dans une lutte pour un projet de société que s’il participe et maîtrise l’élaboration du projet qui le concerne. Que si sa conception qu’il a de son propre rôle est une part de ce projet et du désir collectif. Pour reprendre la question « projet de société ou stratégie de lutte » l’autogestion c’est les deux à la fois. Car on ne change pas le cours d’un processus une fois qu’il est lancé. Ou on part du bon pied, ou on ne part pas du tout. Si on ne se voit pas soi-même comme une part décisive de ce désir collectif, on n’y adhère pas. On n’adhère pas (ou plus) à un projet pensé en dehors de soi.

Si l’autogestion peut être le fait d’un atelier, d’une usine, d’un bureau, d’une entreprise, d’un groupe de citoyens, dans quelles situations cette idée peut-elle naître et se développer ? 
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Mar 1

résultats des élections départementales (4)

Publié le dimanche, 1 mars 2015 dans Elections

circulaire-agoutLes Alternatifs 81-12 ont participé aux listes suivantes :

Mazamet 2 – Vallée du Thoré avec Pascale Charmeil (liste « Pour un Tarn vraiment à gauche ») : 6,4 %

Plaine de l’Agout avec Françoise Cherbourg (titulaire) sur une liste « A.C.T.E.S. » (voir nos informations précédentes) : 10,9 %

Ils ont également soutenu :

Le Pastel liste soutenue par PCF, Front de Gauche, EELV et Alternatifs : 15,3 %

Gaillac liste « A.C.T.E.S. » : 12,5 %

Les Portes du Tarn (Saint Sulpice) liste « A.C.T.E.S. » : 13,3 %

Vignobles et Bastides (Lisle – Rabastens) liste « A.C.T.E.S. » : 11,96 %

Castres canton 1   liste « A.C.T.E.S. » : 9,9 %

– Castres canton 3 liste « A.C.T.E.S. » : 7 %

Fév 28

L’autre appel de Manille, par Maxime Combes (ATTAC) et Nicolas Haeringer (350.org)

Publié le samedi, 28 février 2015 dans Ecologie

Maxime Combes (Attac) et Nicolas Haeringer (chargé de campagne pour 350.org) ont rédigé cette version de l’Appel de Manille, que Marion Cotillard, qui fait partie du voyage présidentiel aux Philippines jeudi 26 et 27 février, aurait pu lire… 

Mesdames, messieurs, 

C’est un immense honneur, pour moi, Marion Cotillard, de partager avec vous cet appel de Manille. À quelques mois de la conférence de Paris sur les changements climatiques, il a vocation à marquer l’engagement de l’ensemble des chefs d’États et de gouvernement. Un engagement résolu et indispensable pour des mesures courageuses afin d’inventer un futur vivable. Cet engagement doit notamment être le vôtre, Monsieur le Président Hollande. Vous avez là, en tant qu’hôte de la conférence des Nations Unies de Paris, une occasion unique de jouer un rôle historique. 

Si j’étais à votre place, si un réalisateur décidait de me mettre au générique de la Conférence de Paris à votre place, voici le discours que je tiendrais. 

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Fév 26

« Il faut stimuler les processus d’auto-organisation » – entretien avec Teresa Rodríguez, candidate de Podemos à la Junte d’Andalousie

Publié le jeudi, 26 février 2015 dans Elections, International

Provoquée par le PSOE, qui à la tête de la region, à cause d’un désaccord avec son partenaire IU, l’élection de la région Andalousie a lieu le 22 mars. Teresa Rodriguez y conduit la liste de PODEMOS (lire aussi le portrait de Teresa Rodriguez sur notre blog http://alternatifs81.fr/?p=14410 )

Pablo Elorduy : Pourquoi penses-tu que le changement soit nécessaire en Andalousie ? 

Teresa Rodríguez : La situation de vulnérabilité réside dans le fait que la crise et les effets de l’ajustement néolibéral ont eu en Andalousie des conséquences plus dures que dans d’autres régions. Actuellement l’Andalousie est la Communauté autonome qui a le plus de pauvre en Espagne, un million de personnes se trouvent en situation de pauvreté sévère. C’est la région qui a le chômage le plus élevé de l’Union européenne. Ce que nous vivons au cours de ces mois, c’est la possibilité imminente d’un changement réel.

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Fév 26

LES JOURS HEUREUX de Gilles Perret Ciné-rencontre vendredi 27 février à 20h30 Labruguière

Publié le jeudi, 26 février 2015 dans No Pasaran !

En partenariat avec l’AJET (Association Jaurès Espace Tarn)

 Les jours heureux 27 fevrierEntre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ». Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc.

Le site du film : http://lesjoursheureux.net

Le site du Rond-Point : http://lerondpoint.labruguiere.fr

Fév 26

Tribune libre : Manolis GLEZOS : « Je demande au Peuple Grec de me pardonner d’avoir contribué à cette illusion »

Publié le jeudi, 26 février 2015 dans A Gauche. . . toute !



Depuis Bruxelles, Manolis Glezos foudroie le gouvernement à propos des manœuvres durant les négociations avec les créanciers et du changement de discours de SYRIZA. Il rappelle qu’ »entre l’oppresseur et l’oppressé, il ne peut être question de compromis, tout comme cela est impossible entre l’occupé et l’occupant. La seule solution c’est la liberté ».

Par un article qu’il signe depuis Bruxelles où il se trouve, le député européen SYRIZA, Manolis Glezos, critique de manière particulièrement acerbe les manœuvres gouvernementales.

glezos« Changer le nom de la troïka en « institutions », celui du mémorandum en « accord » et celui des créanciers en « partenaires », ne change en rien la situation antérieure« , écrit le cadre historique de la Gauche qui apparaît déçu des derniers développements entre la Grèce et ses créanciers.

« Plus d’un mois est passé et la promesse n’est toujours pas transformée en acte. Dommage et encore dommage. Pour ma part, je demande au Peuple Grec de me pardonner pour avoir contribué à cette illusion« , écrit-il en invitant les amis de SYRIZA à participer dans les plus brefs délais à un dialogue sur le parcours du parti et les manœuvres en cause.

L’article de Manolis Glezos a été publié aujourd’hui sur le site du Mouvement ‘Citoyens Actifs’  :

Changer le nom de la troïka en « institutions », celui du mémorandum en « accord » et celui des créanciers en « partenaires », ne change en rien la situation antérieure.

L’on ne change pas non plus, bien entendu, le vote du peuple Grec aux élections du 25 janvier 2015.

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Fév 26

Tribune libre : Des arguments en défense de l’accord conclu par Syriza. Par Ludovic Lamant – Mediapart.fr

Publié le jeudi, 26 février 2015 dans Notre Economie et la leur

43bb07bff44fb9697ccbb535141ad060Des intellectuels montent au créneau pour défendre l’accord décroché par Syriza à Bruxelles, qui a le mérite d’« acheter du temps ». Mais ce fragile compromis renforce aussi la voix d’adversaires de l’euro, qui plaident pour une rupture plus musclée avec les institutions.

Dans un entretien publié sur Mediapart trois semaines avant le triomphe électoral de Syriza en Grèce, l’universitaire Gerassimos Moschonas pronostiquait : « Syriza va tester la flexibilité, ou l’inflexibilité, de l’Europe. » Les premiers compromis intervenus à Bruxelles, un mois après l’élection d’Alexis Tsipras, ne permettent pas encore de trancher l’alternative. Mais ils confirment à quel point le pari de Syriza d’infléchir la machine bruxelloise sera difficile, surtout si la coalition de gauche reste à ce point isolée.

Les ministres des finances de la zone euro ont prolongé de quatre mois le programme d’aide qui avait été négocié par le précédent gouvernement d’Antonis Samaras, en novembre 2012, pour éviter la banqueroute du pays. Mardi, Athènes a transmis à ses créanciers (BCE, FMI, commission européenne) la liste de réformes qu’il souhaite mettre en place d’ici juin, dans le cadre de ce programme, en s’engageant à ce qu’elles n’aient pas d’effet négatif sur les comptes publics (lire l’article d’Amélie Poinssot).

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Fév 25

Tribune libre : « Un Syriza à la française est-il possible ? », par Guillaume Liégard (Regards)

Publié le mercredi, 25 février 2015 dans A Gauche. . . toute !

La « révolution » politique qu’incarne Syriza depuis sa prise de pouvoir suscite un espoir qui se confronte, en France, au constat de tout ce qui nous sépare d’un tel scénario. Que faudrait-il pour qu’il advienne ici, fût-ce sous une forme différente ? 

 La victoire de Syriza, les premiers pas du gouvernement Tsipras ont soulevé un immense espoir qui dépasse largement les frontières grecques. Pour la première fois, un parti authentiquement de gauche a remporté les élections dans un pays de la zone euro et entend, dans un contexte ô combien difficile, appliquer son programme.

Des marges de manœuvres, il y en a ! 

Élu depuis près d’un mois, le gouvernement grec a d’abord fait sensation sur la scène européenne en entendant (incroyable !) respecter la volonté populaire. Les premières mesures, sur le terrain de l’immigration, le montant du salaire minimum ou le rétablissement de la législation du travail, ont démontré une rupture avec tous les gouvernements précédents. 

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