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Malvezi, 13 octobre

Publié le lundi, 8 octobre 2012 dans Les Alters dans les luttes, Nucléaire, Transition Energétique

Energie atomique et transition énergétique:

 L’HUMANITE D’ABORD !

 Civil ou militaire, le nucléaire n’est pas une source d’énergie comme une autre. L’arrêt de son utilisation est le préalable à toute vraie transition énergétique. Le renoncement au nucléaire est aussi l’incontournable base d’une authentique coopération pacifique entre peuples. 

FUKUSHIMA, LE PIRE EST PEUT ETRE ENCORE A VENIR

Des poches radioactives jusqu’à Tokyo, à 250 km du site; 3 cœurs de réacteur en perdition dans le sol et les nappes phréatiques; rejets massifs persistants dans l’air et l’océan… Tout un pays en sursis depuis 18 mois (alors qu’à Tchernobyl, le sacrifice de centaines de milliers de liquidateurs avait permis de stabiliser la situation en une dizaine de jours…); piscines de combustible radioactif et inflammable qui continuent de menacer tout l’hémisphère nord de contamination… Et il paraît que seul le « nucléaire iranien » est dangereux ? Et il faudrait continuer à exploiter et exporter partout des centrales nucléaires, au lieu de se concentrer sur les moyens d’arrêter les dégâts ?

La France est un des deux ou trois principaux responsables de la prolifération mondiale de technologies nucléaires. C’est du MOX français qui a aggravé l’explosion du réacteur 3 au Japon.

 

LE NUCLEAIRE, C’EST AUSSI LA PRECARITE SOCIALE

Service public ou pas, de droite ou de « gauche », l’électronucléaire impose depuis longtemps le recours massif à des intérimaires et sous-traitants pour les opérations les plus irradiantes (chargement et déchargement du combustible, maintenance, nettoyage des zones contaminées, prétendue « liquidation » de catastrophes radiologiques…). Cette externalisation s’est mise en place dès 1981 chez EDF.

Comment supporter plus longtemps que d’invisibles précaires soient sacrifiés pour donner l’illusion que le nucléaire est propre et bon marché ? A Fessenheim, 25 « incidents » en moins de 6 mois sur une tranche nucléaire qui venait pourtant de subir une 3e visite décennale. Salariés victimes de brûlures après une opération de décontamination au peroxyde d’hydrogène, accident mortel dans l’explosion d’un four d’incinération de déchets radioactifs près de Marcoule… Tout cela, selon EDF et Areva, ne reléverait que de la banale fatalité d’accidents « industriels ». Ce n’est jamais la faute du nucléaire, c’est toujours celle des ouvriers !

POUR LA SOBRIETE ENERGETIQUE ET UN AUTRE MODELE DE DEVELOPPEMENT

Il y a belle lurette que, comme la hausse du Produit Intérieur Brut, celle des consommations énergétiques n’est pas signe de bien-être. La solution à la crise énergétique et climatique réside d’abord dans une réduction des consommations. Y compris pour ne pas avoir à voler les ressources des pays les plus pauvres.  

Avions, autoroutes, TGV, transactions financières à la nanoseconde… il faut ralentir ! Utiliser de manière transitoire  des centrales à gaz pour fermer des réacteurs et pas seulement pour faire face aux pics de consommation. Il faut partager et réorganiser le travail pour réduire les besoins de mobilité et la tendance gaspillage, supprimer les publicités et tout ce qui encombre notre espace public…

Non, le nucléaire n’est pas une partie de la solution, mais le principal verrou qui empêche de la trouver !

Le changement, c’est maintenant !

 

 

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  1. Patrice K dit :

    et que celles et ceux qui le peuvent aillent faire nombre devant l’ambassade du Japon à Paris…
    Personnellement je ne peux pas être à Paris tous les weekend, je me contenterai d’une présence « régionale » à Malvési… mais mon cœur sera tourné vers le peuple du Japon !

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