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DE L’INDIGNATION … A LA REVOLUTION

Publié le mercredi, 5 octobre 2011 dans Alter'actu, Les Alters dans les luttes, Social

      

       Appel des Alternatifs pour les manifestations intersyndicales de la journée du  11 octobre 2011

Dans le Tarn :

      à

      ALBI à 15 h Place du VIGAN

       CASTRES  à 17 h Sous Préfecture

 

DE L’INDIGNATION … A LA REVOLUTION

Irlande, Grèce, Portugal, Espagne…

C’est l’ensemble de l’Europe qui est ébranlée par la crise financière.    

Et demain, à qui le tour dans ce jeu de dominos : L’Italie, la Grande Bretagne, la France?

Cette situation ne résulte pas du laxisme des gouvernements ou de leur mauvaise gestion.       

Elle est le produit de 30 ans de politique libérale; une politique fondée sur la libéralisation des marchés financiers et sur des baisses d’impôts qui profitent aux classes privilégiées et réduisent les possibilités d’action des Etats.

En Europe, les traités, depuis celui de Maastricht jusqu’à celui de Lisbonne, organisent la mise en coupe réglée du Continent par le capitalisme financier.

 

Le mal prend sa source dans les fondamentaux du libéralisme : Croyance en la toute puissance du marché, mythe d’une croissance économique infinie censée tout régler, dévotion envers  les égoïsmes individuels au détriment de l’intérêt général; fondamentaux que de prétendus experts, enfants chéris des médias, nous assènent depuis des années comme autant de vérités sacrées!

                                                                                             

LE CAPITALISME FINANCIER A LA MANOEUVRE

 

           Après avoir poussé des millions de gens de par le Monde à s’endetter, les banques ont appelé les gouvernements au secours pour échapper à la faillite en 2008.

Sauvé du naufrage par l’argent des contribuables, le système bancaire joue aujourd’hui contre ces même Etats en s’appuyant sur les avis « d’agences de notation » qui n’ont aucune légitimité démocratique.

En Europe, traité de Maastricht oblige, la Banque Centrale Européenne n’a pas le droit de financer directement les Etats mais elle prête à bas prix à des banques qui imposent des taux d’usuriers à des Etats considérés comme des maillons faibles.

C’est ainsi que la dette privée est devenue une dette publique!

 

La crise de la dette publique est une arme de plus entre les mains du capital pour imposer aux Peuples une cure d’austérité sans précédent : Baisse des salaires et des retraites; casse de la protection sociale et du système de santé; chômage accru et privatisation accélérée de ce qui reste d’entreprises publiques…

 

Qu’ils soient de droite ou sociaux-démocrates, les gouvernements européens n’ont qu’une réponse à cette crise:

Toujours plus de soumission aux logiques libérales et régression sociale pour préserver les profits de banques et des marchés financiers; une régression amplifiée par le pacte de compétitivité européen adopté au printemps dernier: alignement de l’age de la retraite sur l’espérance de vie, compression de l’évolution des salaires, privatisations, interdiction des déficits publics dans la Constitution comme Sarkozy veut le faire en France…

 

UNE POLITIQUE DE RUPTURE EST NECESSAIRE                                  

 

  expropriation du système bancaire sous contrôle populaire et sans indemnisation des actionnaires

  moratoire sur le remboursement de la dette publique et annulation des dettes illégitimes

 transformation de la Banque Centrale Européenne en outil financier public sous le contrôle du parlement européen et pour qu’elle participe directement au financement du budget des Etats

 instauration d’une fiscalité fortement progressive sur les gros revenus et d’une taxe européenne sur les transactions financières

 

Mais la mise en oeuvre d’une autre politique ne fera pas l’économie d’une puissante mobilisation populaire à l’échelle de l’Europe.

Les Islandais ont ouvert la voie en refusant de payer pour la faillite de leurs banques.            

Les manifestations en Grèce, celles des indignés espagnols nous montrent le chemin.

 

LE CAPITALISME N’EST NI ACCEPTABLE, NI REFORMABLE. IL FAUT LE RENVERSER

 

Pour sortir de cette économie de casino qui massacre nos emplois, nos salaires et nos droits sociaux, reprenons nous-même le contrôle des leviers de l’économie.

Reprenons nous – même la conduite de nos entreprises pour imposer une production socialement utile et écologiquement responsable, au service des vrais besoins de la majorité de la population; pour aller vers une société d’autogestion généralisée

 

Rouges, Verts, pour les solidarités, l’écologie, le féminisme et l’autogestion :

                                                                                         Les Alternatifs

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