PAS DE REPRESSION POUR LES CHOMEURS ABOLITION DU CHOMAGE

         PAS DE REPRESSION POUR LES CHOMEURS ABOLITION DU CHOMAGE

        Imposer des heures de travail d’intérêt général pour les allocataires du RSA, baisser les allocations chômage des cadres, croiser les fichiers pour lutter contre la fraude sociale… , le gouvernement et l’ UMP ont fourmillé d’idées cet été pour s’en prendre aux « assistés »

N’y voir que la politique classique de stigmatisation et de division des classes populaires serait sous-estimer l’essentiel.

 

REPRESSION CONTRE LES CHOMEURS

Le gouvernement continue de lutter contre les chômeurs.

Sous prétexte de développement durable, Pôle Emploi envoie désormais une partie des courriers par mail, provoquant de multiples radiations: +25,1% en juillet.

Ce fait illustre la politique de casse du service public de l’emploi:

Pole Emploi est réduit au suivi administratif et souvent répressif des allocataires, mais se    trouve    dépossédé de la recherche d’emplois au profit d’opérateurs privés.

 

Cette division des rôles provoque la souffrance du personnel, elle et est inefficace bien que coûteuse pour la collectivité.

 

Une énième étude du ministère du Travail constate un taux de retour à l’emploi plus faible avec les opérateurs privés qu’avec Pôle Emploi : 38% pour les opérateurs privés contre 44% à Pole Emploi.

 

IMMOBILISME CONTRE LE CHOMAGE

Le gouvernement ne lutte pas réellement contre le chômage.

Il livre les sans emploi au patronat, les obligeant à prendre des bouts d’emplois de survie, qui ne permettent pas d’échapper à la pauvreté.

 

La hausse très forte du nombre de chômeurs de catégorie B, – ceux qui ne travaillent que quelques heures dans le mois – en témoigne.

Cette incapacité à faire reculer le chômage les propos optimistes de Xavier Bertrand, cet été la nient, en décalage complet avec la forte progression du nombre de chômeurs.

 

    Tout au plus il est créé un nouveau contrat précaire dont l’effet d’aubaine pour les patrons est garanti.

 

ABOLIR LE CHOMAGE ET LA PRECARITE

 

Nous sommes aux cotés des chômeurs en lutte, des salariés menacés de licenciement

Et pour aller vers l’abolition du chômage et de la précarité des mesures de rupture avec le sytème sont vitales :

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– une réduction forte du temps de travail – autour des 30 heures – .

– l’instauration d’un revenu* au niveau du SMIC, permettant de vivre

– le renforcement des prélèvements fiscaux sur les entreprises ayant recours à une forte proportion de salariés précaires.

 

Les peintures qui illustrent cet article sont de KALIE  (voir lien sur le tableau de bord du blog, rubrique « Culture vivante »