Nantes : un chômeur s’est immolé devant le centre de Pôle Emploi est

Pour les Alternatifs, un tel drame a des responsables. Et ce ne sont pas les salarié-e-s de Pôle emploi, confrontés à l’explosion du chômage et à des règles de plus en plus drastiques pour renforcer le contrôle des sans-emplois et accroître les radiations et les fins de droit. Les vrais coupables sont ceux qui licencient et ceux refusent d’interdire les licenciements dans toutes les entreprises qui font de bénéfices et de garantir aux femmes et aux hommes sans emplois un revenu minimum d’existence décent c’est-à-dire au moins égal au seuil de pauvreté (1000 euros/mois).
La violence extrême de ce suicide annoncé est terrifiante. Mais elle n’est que le sommet d’un iceberg de misère qui ne cesse de croître. Et qui chaque jour, le plus souvent dans le silence et l’indifférence, broie des êtres humains.
Utilisation des machines à voter : A quand le moratoire demandé par le Parti Socialiste en 2007 ?
Depuis 2004,c’est plus d’un million de français qui sont contraints d’utiliser des machines à voter, système opaque et dont les résultats sont invérifiables. A ce jour aucun débat public n’a jamais eu lieu sur la question du vote électronique. Les machines à voter du fabricant NEDAP (80% du parc installé en France en 2007!) ont pourtant été largement remises en cause dans la majorité des pays européens tentés par l’aventure de la dématérialisation des scrutins électoraux. En 2012, c’est le gouvernement irlandais qui a décidé de mettre au rebut les 7500 machines à voter NEDAP acquises il y a dix ans pour 54 millions d’euros. Leur fiabilité ne pouvant pas être assurée, elles n’ont jamais été utilisées ! Comble de la gabegie, le gouvernement irlandais a du mettre la main à la poche pour leur destruction. En 2007, le Bureau National du Parti Socialiste avait alerté sur le manque de fiabilité des machines à voter (suite…)
POUR UNE AUTRE REFONDATION DE L’ECOLE
Après le bluff de la concertation estivale dont ont été exclus les élèves, les parents d’élèves à la base et les personnels de l’Education Nationale, le gouvernement laisse tomber le masque : une loi d’orientation très vague qui sera précisée au fur et à mesure par décret, donc sans aucun débat, comme viennent d’être signés les décrets sur les rythmes scolaires, le transfert aux régions de la carte de la formation professionnelle et de l’orientation qui démantèlent de fait l’Education Nationale.
Des postes sont certes créés mais ces créations sont insuffisantes pour combler les suppressions opérées sous le quinquennat de Sarkozy , compenser les départs en retraite à venir, tenir compte de la démographie scolaire . Une lutte résolue contre l’échec scolaire nécessite d’autres moyens matériels et d’autres mesures autrement plus ambitieuses.
Une autre refondation est nécessaire
Refonder l’école c’est lui donner d’autres bases et une autre orientation (suite…)
Projet de loi Peillon : où est la refondation de l’école?
Le projet de loi présenté mercredi dernier par V.Peillon au Conseil des Ministres reste très sommaire. De nombreux points s’inscrivent déjà dans l’acte III de la décentralisation (attribution aux régions de la carte des formations professionnelles, de l’orientation scolaire) ou seront fixés par décrets.
Sur le fond, ce projet de loi s’inscrit dans la continuité des politiques précédentes
Le socle commun est maintenu dans le primaire et au collège et les inégalités demeureront entre celles et ceux qui n’obtiendront que ce socle, soit « le minimum », malgré les affirmations du ministre, et celles et ceux « qui ont du talent » et obtiendront le bac +3 et plus. Le lycée Chatel reste donc inchangé.
Une refondation qui ne touche pas au fond.
La priorité pour le Primaire est affirmée avec pour certains cas l’application du « plus de maîtres que de classes », mais pour quel contenu réel ?
Mais, pour un ministère qui affiche l’ambition de refonder l’Ecole, le (suite…)
Communiqué des Alternatifs du TARN
Le congrès national des Alternatifs des 17 et 18 novembre 2012 a voté à raison de 58 % des suffrages exprimés pour le texte favorable à l’entrée des Alternatifs dans le Front de Gauche, contre 42% au texte qui y était opposé (10% d’abstention).
Réunis le 21 janvier, les Alternatifs du Tarn, qui ont voté 80 % pour ce second texte, ont décidé d’utiliser la clause d’objection de conscience (suite…)
ACCORD DE « WAGRAM » : PREMIERS DEGATS (communiqué de Presse)
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Pour l’alternative et l’autogestion, c’est maintenant !
La course au profit entraîne la remise en cause permanente des droits sociaux, menace et dégrade l’environnement, plonge dans la misère des peuples entiers, comme en Grèce.
Le projet du capitalisme c’est d’augmenter toujours plus l’intensité et la productivité du travail. Son rêve : une consommation aliénante pour certain-e-s, une démocratie réduite pour toutes et tous, et la précarité pour un nombre chaque jour plus grand.
Rechercher les compromis avec le MEDEF en allant jusqu’à renoncer aux acquis sociaux, comme le fait le gouvernement et l’acceptent certains syndicats, c’est préparer des lendemains qui déchantent. C’est le cas lorsque ces accords répondent au chantage du patronat en validant les baisses de salaires au nom de la sauvegarde de l’emploi. (suite…)
Sur l’accord CFDT/ MEDEF, quelques réactions
Ci-dessous les communiqués de la CGT, de FO, de Solidaires et de la FSU sur l’accord MEDEF/CFDT-CGC-CFTC sur l’emploi.
Voir également : — Attac : Accord sur la réforme du marché du travail : en attendant la Troïka (également sur ce blog)
http://www.france.attac.org/articles/accord-sur-la-reforme-du-marche-du-travail-en-attendant-la-troika
— Courant « Maintenant la gauche » (Maurel) du PS : Accord sur l’emploi : un texte déséquilibré qui n’est pas acceptable
http://www.maintenantlagauche.com/accord-sur-lemploi-un-texte-desequilibre-qui-nest-pas-acceptable/
— Gérard Filoche du courant Démocratie et Socialisme du PS (également sur ce blog)
http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article2734 (suite…)
Mariage pour tous et toutes : un pas en avant insuffisant
Communiqué des Alternatifs
En réponse aux revendications pour plus d’égalité réclamées par les homosexuels, aussi bien Lesbiennes, Gay, Bi, Transsexuel-les, le législateur a proposé une loi visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe et le droit à l’adoption. Le vote de cette loi serait incontestablement un progrès mais ce faisant, le Gouvernement ne répond dans ce texte qu’à une partie des revendications.
Les Alternatifs considèrent que le mariage doit être une possibilité offerte à toutes et tous. En ce sens, le projet actuel va vers plus d’égalité. Il s’agit bien d’un mariage laïc civil, célébré en Mairie, dans les mêmes conditions que les mariages actuels.
C’est pourquoi les Alternatifs s’indignent qu’ait été parallèlement évoquée par le chef de l’Etat la possibilité de mettre en avant une « clause de conscience » pour refuser de prononcer ces mariages. Cela revient à dire qu’il ne s’agit pas d’un mariage « normal ». L’égalité de traitement ne serait plus la règle.
Il est également précisé, dans ce texte, que le mariage de personnes de même sexe leur ouvrant la voie de l’adoption, il est nécessaire de prendre (suite…)
Tunisie : les Alternatifs soutiennent Habib Kazdaghli, doyen de la faculté de la Manouba
Le procès fait au doyen de la faculté de la Manouba à Tunis entre dans le cadre d’un conflit qui a commencé en novembre 2011 entre un petit groupe d’étudiants salafistes et la direction de la faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba. Ce petit groupe de salafistes a tenté d’imposer ses vues et a demandé, outre la mise à disposition d’une salle réservée à la prière, la possibilité pour les étudiantes de porter le niqab (voile intégral) pendant les cours et les examens, ce qui a été rejeté par le Conseil scientifique de la Manouba, ainsi que par de nombreuses autres universités. Le 6 mars dernier, deux étudiantes intégralement voilées ont agressé H. Kazdaghli dans son bureau. Il a porté plainte. L’une de ces étudiantes prétendant avoir été « agressée » par le doyen, accusation totalement fantaisiste, a porté plainte à son tour. Le procès qui devait avoir lieu le 5 juillet, a été maintes fois reporté à la demande du parquet, la plainte ayant été requalifiée « en acte de violence commis par un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions », ce qui fait que H. Kazdaghli risque 5 ans de prison.
Le procès a eu lieu le 3 janvier, le verdict sera connu sous quinzaine. Ce qui est en jeu dans ce procès, ce n’est pas seulement son issue judiciaire.
L’appel du parquet, signe de soutien à la mouvance salafiste, montre que le (suite…)