Un ANI qui nous veut du mal : MANIFESTATION DEPARTEMENTALE, 5 mars Place du Vigan, ALBI
Les Alternatifs du Tarn appellent tou-te-s les salarié-e-s, retraité-e-s, privé-e-s d’emploi, lycéen-ne-s, étudiant-e-s . . .(Et les autres aussi !) à participer massivement à la
MANIFESTATION DEPARTEMENTALE, Mardi 5 Mars , 14h 30, Place du VIGAN, à ALBI
ANI, énumération résumée des 54 reculs qu’il contient en 27 articles – par Gérard Filoche
Voici un résumé de l’ANI point par point. Un résumé quantitatif : sur les 27 articles de l’accord, les 2 seuls prétendument favorables aux salariés ne le sont pas. Un résumé qualitatif : rien contre le chômage, tout pour les grands patrons et les actionnaires l’ANI ne fera pas un emploi en plus, pas un précaire en moins Les 54 reculs, énumérés un par un :
1/ Acceptation, déjà dans le titre de l’accord, d’un changement de « modèle économique et social » qui dit son nom : « au service de la compétitivité des entreprises ». On ne peut mieux dire que la vie, le salaire, les conditions de travail des salariés seront subordonnés aux bénéfices des actionnaires.
2/ Acceptation de démanteler toujours plus la sécurité sociale en réservant au passage au CAC 40 (AXA, Allianz…) le gâteau des cotisations d’une nouvelle complémentaire santé (4 milliards d’euros), payé à moitié par les salariés et les petites entreprises (article 1). Anticipation de la « mise en concurrence de la sécurité sociale », préparation pour 2016 de la mise en cause du monopole de l’URSSAF de collecter les cotisations.
3/ Acceptation que la seule chose qu’on peut, sans trop y regarder, oser mettre en avant pour dire qu’on n’a pas tout perdu dans cet accord « historique » (l’extension de la complémentaire santé ci-dessus évoqué) soit un engagement conditionnel : si le gouvernement touchait un tant soit peu aux exonérations de cotisations sociales des contrats en question. (article 1)
4/ Acceptation d’une simple promesse d’engagement de…négociation…dans un délai d’un an (couverture santé) ou deux (prévoyance) pour « améliorer l’effectivité de la portabilité de la couverture santé et prévoyance pour les chômeurs » (article 2) Alors que les précédents ANI sur le même sujet de 2008 et 2009 pour allonger cette « portabilité » n’ont toujours pas donné lieu au bilan qui y était prévu. (suite…)
Un ANI qui nous veut du mal (déclaration unitaire et pétition à signer)
A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, associations, syndicats, partis politiques et citoyen-ne-s, lancent un appel afin que l’accord national interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier 2013 par le patronat et trois syndicats ne soit pas transcrit dans la loi.
Cet accord illégitime constitue, en effet, un recul social majeur, qui ne fera qu’aggraver la précarité du travail. Nous appelons chacun-e à s’en emparer et à s’engager pour qu’il n’acquière pas force de loi.
Vous pouvez signer (et faire signer) cet appel à ce lien.
A faire circuler et diffuser largement !
L’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier signé par le patronat et certaines organisations syndicales représente un recul social majeur.
Les soi-disant « nouveaux droits pour les salariés » sont en réalité de portée limitée et comportent nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement.
Par contre, les mesures en faveur du patronat portent des coups sévères au droit du travail. Cet accord s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail, chantage à l’emploi (suite…)
MALI : Il est indispensable de sortir de la spirale du conflit
La réaction à l’intervention des forces françaises n’a pas fait consensus au sein des Alternatifs : pour certains, il s’agissait de stopper l’avancée d’une colonne jihadiste en direction de Bamako ; pour d’autres, il s’agissait d’une intervention impérialiste pour défendre les intérêts de la France et de l’Union européenne.
En revanche, ceux ci se retrouvent pour :
– condamner avec la plus grande fermeté l’agression dont est victime le Mali depuis plusieurs années de la part de groupes islamistes liés à la mouvance jihadiste de al-Qaïda. Il condamnent avec la même vigueur les enlèvements d’étrangers, les exactions de ces groupes islamistes contre la population civile (lapidations, amputations, mutilations…) qui ont entraîné le départ d’un quart de la population du Nord Mali de ses foyers (plus de 400 000 personnes)
– défendre les droits des peuples enfermés dans des frontières héritées de la période coloniale, et notamment l’autonomie du peuple touareg dont (suite…)
NOTRE DAME DES LANDES : L’ELAN POUR UNE LUTTE PROLONGEE
Malgré la répression, la mobilisation ne faiblit pas :
– sur place, où se conjuguent l’opposition des paysan-e-s et des habitant-e-s à l’expropriation, des alternatives portées par plusieurs centaines de d’opposant-e-s, la colère de toute une population contre la collusion entre pouvoirs politiques et économiques ;
– dans toute la France, où plusieurs centaines de collectifs de solidarité se sont créés, alors que de multiples initiatives et réunions témoignent d’un large soutien militant dont les Alternatifs sont partie prenante.
La lutte à Notre Dame des Landes est un point d’ancrage et une référence pour de nombreux combats contre un capitalisme et un modèle de développement destructeurs, un motif d’engagement pour de nombreux (suite…)
Déclaration du Sommet des Peuples face au Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements UE-CELAC, Santiago du Chili
Dans le cadre du Sommet des Peuples qui s’est tenu les 25, 26 et 27 janvier 2013, à Santiago du Chili, les organisations et les mouvements sociaux et politiques des différents pays d’Amérique Latine, de la Caraïbe et de l’Union Européenne déclarons ce qui suit :
Nous voyons aujourd’hui comment les biens naturels, les droits et les personnes sont devenus des marchandises dans les pays et au sein des peuples d’Amérique Latine, d’Europe et de la Caraïbe, conséquence de la logique capitaliste qui installe et renforce son caractère néolibéral et machiste au travers des appareils civiques, politiques et militaires.
Les relations existantes entre l’Union Européenne et l’Amérique Latine et la Caraïbe qui, par des accords commerciaux et des accords bilatéraux d’investissements, donnent la primauté aux privilèges et aux bénéfices des investisseurs face aux droits des peuples, renforcent ce modèle qui porte (suite…)
Vigilance et mobilisation pour la défense de nos droits démocratiques à manifester et à circuler librement
« La colère sociale, avec les conséquences de la crise économique et financière, la précarité, le chômage, les plans de licenciements, elle est là, elle gronde depuis des années« , a reconnu, mardi dernier 5 février, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, ajoutant « aujourd’hui on assiste moins à des mouvements sociaux, qu’à des implosions ou explosions sociales«
. Pour le premier flic de France, ces risques d’explosion sociale, « il faut les comprendre, mais on ne peut pas les admettre. On peut essayer de comprendre les raisons qui poussent des hommes et des femmes au désespoir mais on ne peut pas casser l’outil de travail« . Vous avez bien lu : « casser l’outil de travail« , et c’est un ministre d’un gouvernement soi-disant de gauche qui caractérise ainsi les (suite…)
ROUGE et VERT n° 356
Lisez en ligne ce numéro 356 du 22 janvier 2013 de Rouge et Vert, le journal des Alternatifs et abonnez-vous pour le recevoir directement chez vous.
Le MEDEF en rêvait : vont-ils le faire ? par Jean-Jacques Boislaroussie
Le gouvernement veut transcrire dans la loi le nouvel accord dit de « sécurisation de l’emploi » signé par trois syndicats (la CFDT, la CGC et la CFTC) et le patronat. Une telle loi favoriserait des accords d’entreprises permettant d’augmenter le temps de travail ou de baisser les salaires afin de « maintenir l’emploi ». Des accords de ce type ont déjà été signés dans quelques usines, mais une loi permettrait de généraliser les reculs sociaux. En d’autres temps, la social-démocratie allemande, avec Schröder, avait porté un projet cohérent de régression sociale : elle n’a pas fini d’en payer le prix.
Le tir de barrage des experts et éditorialistes porte-voix du MEDEF contre le syndicat CGT de l’usine Goodyear d’Amiens Nord illustre bien l’enjeu. Gaëtan de Capèle dans le Figaro : « la fermeture de l’usine d’Amiens résume ce que le syndicalisme radical, retranché derrière une lutte des classes d’un autre temps, peut produire de pire. Parce que, pour s’être opposée à (suite…)
Pour l’alternative et l’autogestion, c’est maintenant !
La course au profit entraîne la remise en cause permanente des droits sociaux, menace et dégrade l’environnement, plonge dans la misère des peuples entiers, comme en Grèce.
Le projet du capitalisme c’est d’augmenter toujours plus l’intensité et la productivité du travail. Son rêve : une consommation aliénante pour certain-e-s, une démocratie réduite pour toutes et tous, et la précarité pour un nombre chaque jour plus grand.
Rechercher les compromis avec le MEDEF en allant jusqu’à renoncer aux acquis sociaux, comme le fait le gouvernement et l’acceptent certains syndicats, c’est préparer des lendemains qui déchantent. C’est le cas lorsque ces accords répondent au chantage du patronat en validant les baisses de salaires au nom de la sauvegarde de l’emploi. (suite…)