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Nov 3

OPINION 11 « Que faire ? » Tribune libre Michel COSTADAU

Publié le mardi, 3 novembre 2015 dans Non classé

ob_1895f8_truqueAu printemps 2017, lorsque Hollande sera réélu, les trois quarts des français seront consternés mais ne pourront s’en prendre qu’à eux-mêmes devant ce fiasco de la démocratie. Les uns complètement déçus du mandat précédent, les autres parce que ça n’a jamais été leur candidat. Cependant soyons clairs, il n’y a strictement aucun moyen d’empêcher sa réélection : c’est écrit dans le marbre de nos institutions et de notre vie politique.

La seule chose que nous pouvons faire c’est essayer de lui enlever le plus de légitimité possible. La légitimité c’est l’arme atomique de nos gouvernants. Sous prétexte que les Français dans un grand élan patriotique se sont déplacés pour voter, que les candidats ont eu des voix et qu’il y en a un qui en a eu un peu plus que les autres, voilà notre monarque élu légitimement.

Que demander de plus ? Le président est adoubé par la population ou tout au moins par une grande partie, parce que c’est ça le piège diabolique, c’est que plus de la moitié des électeurs se déplacent pour voter.

C’est ça leur légitimité, c’est à dire le droit pour eux de faire exactement ce qu’ils veulent. Au résultat, la légitimité vient non pas du fait qu’il aura eu plus voix que les autres. Non la légitimité vient exclusivement du nombre de gens qui se déplacent pour aller voter au premier tour.

Les votants du premier tour sont donc les apôtres, les remparts, les thuriféraires, les piliers, les garants de notre démocratie en lambeaux. C’est eux qui par leur coupable élan permettent à de sinistres individus de régner sur notre pays comme des seigneurs moyen-âgeux.

Mais attention, ça ne marche que si plus de la moitié des électeurs se déplacent au premier tour. Alors oui, on peut enlever sa légitimité à notre Président, c’est à dire ce label que tous les médias affublent du nom de soutien populaire.

La perte de légitimité ce n’est, bien sûr, pas encore le retour à la démocratie, mais ça constitue une importante étape. Si, au soir du premier tour, moins de 50 % des électeurs se sont déplacés, ça veut dire que nous considérons que la farce électorale ne peut pas tenir lieu de garant des valeurs de notre vie en société.

On va développer un peu tout ça.

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Nov 2

D’une société coloniale à une société barbare, par Michel Warschawski

Publié le lundi, 2 novembre 2015 dans International, Non classé

Où sont les opposants israéliens à la politique sanguinaire de Benyamin Netanyahou ?, interroge Michel Warschawski. Article paru dans Politis n° 1375 

Michel-Warschawski-c-Yann-Levy-1b128Une confession. Il y a exactement quinze ans, le 13 octobre 2000, j’ai eu un moment de doute au sujet de mon engagement dans le combat pour les droits des Palestiniens. Des centaines de Palestiniens en colère venaient de lyncher et de tuer deux soldats israéliens égarés dans les Territoires. Le lynchage, que ce soit dans l’Oklahoma ou à Ramallah, a toujours été à mes yeux l’expression de la barbarie qui anéantit notre humanité.

La barbarie de l’occupation coloniale israélienne avait-elle déteint sur les victimes palestiniennes au point de leur faire perdre à elles aussi toute humanité ? Le conflit colonial peut-il ainsi se dégrader jusqu’à sombrer dans la barbarie la plus insupportable ? Et si tel est le cas, puis-je encore avoir une place dans ce conflit ? 

Mais, après un certain temps, la raison l’emporte sur les sentiments : l’occupation coloniale d’Israël demeure la mère de toutes les barbaries tandis que le comportement sauvage des victimes est tout simplement un effet secondaire.

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Oct 19

25 octobre : N’OUBLIONS PAS !

Publié le lundi, 19 octobre 2015 dans Non classé

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Oct 19

25 octobre 2014 – 25 octobre 2015

Publié le lundi, 19 octobre 2015 dans Non classé

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Oct 19

25 octobre 2015. . .

Publié le lundi, 19 octobre 2015 dans Non classé

 

 

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Oct 18

Grèce, le bras de fer européen. L’économiste James Galbraith raconte les coulisses du plan B grec. Mediapart.

Publié le dimanche, 18 octobre 2015 dans Non classé, Notre Economie et la leur

Capture_decran_2015-10-17_a_19.31.38De février à juillet, l’économiste James Galbraith a été à Athènes pour travailler aux côtés de « son ami » Yanis Varoufakis, alors ministre des finances. Il raconte les débats autour d’un éventuel plan B et la sortie de l’euro. « On s’est exagéré les difficultés. Pour la prochaine fois, on saura comment faire », dit-il. L’économiste en est persuadé : il y aura une prochaine fois en Grèce ou ailleurs.

Deux mots lui viennent spontanément pour résumer la situation actuelle de la Grèce après le nouveau plan d’austérité. Deux mots dont l’économiste américain James Galbraith assume la violence pour expliquer, ce vendredi 16 octobre, à l’institut Veblen, devant ses collègues français l’ampleur du désastre grec : colonisation et liquidation. « C’est ce à quoi nous assistons aujourd’hui. Une perte d’indépendance totale et une liquidation de l’État grec. La Grèce est un pays qui n’est plus indépendant. Le gouvernement a perdu toute marge de manœuvre. Il lui est interdit d’introduire la moindre loi sans l’accord préalable de ses créanciers », dit l’économiste américain.

Alors que le parlement grec vient d’adopter la première salve des réformes imposées dans le cadre du nouveau plan européen de juillet, James Galbraith explique l’envers du décor. « Ces 48 projets de loi prioritaires sont dictés à Bruxelles et traduits ensuite en grec », dit-il. « Ce ne sont pas des réformes pour améliorer les conditions économiques de la Grèce. Ce sont des réformes construites par les lobbies », poursuit-il.

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Oct 18

Tribune libre : 17 octobre 1961 – 17 octobre 2015 : Texte du MRAP 50

Publié le dimanche, 18 octobre 2015 dans Anti Racismes, No Pasaran !, Non classé

17octobre2012Chaque année, nous sommes trop peu nombreux à ne pas oublier les massacres du 17 octobre 1961. C’est pourtant une date qui appartient à notre histoire commune. L’instrumentalisation de l’histoire du conflit algérien alimente la guerre des mémoires. C’est sans doute la cause principale de cette indifférence. Dans le contexte actuel, c’est un constat inquiétant. En effet, le climat politique dans notre pays est singulièrement racialisé et en proie à l’islamophobie. C’est tout autant inquiétant au regard du discours politique mensonger sur l’immigration. La finalité de ce discours est largement de monter une partie du peuple contre l’autre. La finalité de ce discours est d’exciter la fraction la plus raciste et la plus réactionnaire de l’électorat. Tout au contraire, relier les questions de la vérité historique, de la paix et des migrations, permettrait aux citoyens de comprendre et de relever les défis de demain.

S’agissant du 17 octobre 1961, un fossé existe entre la vérité et une trop longue amnésie complète. Ce fossé est révélateur de la manière dont une société s’accommode, ou pas, de la violence d’Etat. Ce fossé est révélateur du mensonge. Ce fossé est révélateur des morts politiques. Ce fossé est révélateur de ce que la société fait des souvenirs. Tous les ans, nous sommes présents avec la même volonté : parvenir à une acceptation, pleine et entière, de ce qui s’est passé ce jour là. Dans l’histoire contemporaine de l’Europe occidentale, le 17 octobre 1961 a une place particulière. C’est est la répression d’Etat la plus violente que n’ait jamais provoqué une manifestation de rue. L’occultation de cette violence alimente, encore et toujours, le retour du refoulé. C’est une évidence, en France, la vérité sur la colonisation reste un combat toujours inachevé. Malheureusement ces dernières années, le refus de regarder en face le passé colonial a progressé. Cette dénégation s’explique par la soit disant « repentance », dont relèverait toute reconnaissance des exactions coloniales.

Le 17 octobre 1961 est un crime raciste hautement symbolique de la violence coloniale tout entière.

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Oct 14

Solidarité avec le peuple Kurde. Rassemblement place du VIGAN ALBI samedi 17 octobre à 11 heures.

Publié le mercredi, 14 octobre 2015 dans Non classé

kobaneDeux grandes explosions sont survenues le 10 octobre, dans un meeting pour la paix organisé à Ankara en Turquie par plusieurs syndicats et chambres de métiers. Ce double attentat qui aurait visé en particulier le cortège du HDP (Parti démocratique des Peuples) a été commis au moment où les manifestants commençaient à se rassembler. Le bilan provisoire est au moins de 100 morts et 200 blessés.

Cet attentat survient au lendemain de la trêve unilatérale décrétée par le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et 3 semaines avant les élections législatives anticipées.

Le HDP a déclaré que cet « attentat lâche » était dirigé contre les efforts de paix et visait à terroriser la population et la soumettre. Il a ajouté que, derrière cet attentat, se trouvaient des forces guidées par une logique étatique mafieuse et terroriste.

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Oct 14

Ils ont osé toucher le corps d’un « chef ». . .

Publié le mercredi, 14 octobre 2015 dans Non classé

Ils ont osé toucher le corps d’un « chef ». . .

Sacrilège. . .

ob_9d4630_air-franceLa meute de celles et ceux qui se sentent saliEs par ce contact immonde ( et leurs valets serviles du microcosme politique et médiatique) crie à l’outrage, à la « Violence inacceptable ». . . à la « chienlit » !

Six de ces dangereux voyous iconoclastes sont arrêtés à l’aube, à l’heure des exécutions capitales que d’aucuns souhaiteraient, – pour l’occasion -, voir rétablies -.

Si comme d’autres, ils avaient détourné des millions, s’ils avaient vidé leur entreprise de ses salariéEs et de ses machines, ou laissé des milliers de personnes à la rue, sans toit, sans ressources, sans soins, sans doute auraient-ils reçu les honneurs de la République et la tribune médiatique des « 20 heures »?

Et  s’ils avaient voté et mis en application l’ANI, les lois MACRON, la casse du Code du Travail, de la Sécurité Sociale ou des prud’hommes?

Devant une Agence de Pôle Emploi, une jeune femme nous disait: « Je me suis senti vengée par cette chemise déchirée. . . »

Solidarité sans faille avec les 6 d’Air France et touTEs leurs camarades.

Ils ont agi pour LEUR dignité, pour NOTRE dignité!

STOP à la criminalisation des actions de résistance ouvrière.
Ensemble nous ferons reculer patronat, gouvernement et leurs sbires. . .

Pas touche à nos emplois!

Pas touche à notre Sécurité Sociale !

Pas touche au Code du Travail !

Abrogation des lois MACRON et autres textes de régression sociale
Réduction massive du temps de travail. . .

Un revenu pour chacunE . .

Alternatives et Autogestion       le 13 octobre 2015

Illustration :  dessin de Patrick MIGNARD

Oct 12

Quand les chemises tombent, les masques aussi par Guillaume ETIEVANT (Fondation COPERNIC)

Publié le lundi, 12 octobre 2015 dans Non classé, Point de vue, TRAVAIL

airfranceLes salariés d’Air France qui ont arraché la chemise de deux cadres dirigeants ont dévoilé bien plus que leurs torses. Ils ont ce faisant contribué à mettre en lumière la tragédie des plans sociaux qui s’imposent aux salariés. Ils ont aussi divulgué la mascarade du « dialogue social » entre « partenaires sociaux ». Quelques semaines après le vote de la loi Rebsamen sur le dialogue social et les annonces du rapport Combrexelle qui va donner lieu à une nouvelle loi début 2016, le conflit à Air France tombe bien mal pour le gouvernement.

D’une chemise, l’autre

L’acharnement politique et médiatique contre les syndicalistes et les salariés d’Air France s’explique en partie par les millions de dépenses publicitaires, dont la compagnie arrose les grands médias du pays. Il est également dû à la gêne de l’État quant aux choix très contestables qu’il fait pour maximiser les remontées de dividendes et dont il n’a pas intérêt à tenir la population informée. De fait, la part minoritaire de l’État dans Air France (300 millions d’euros) ne pèse pas grand-chose face à son rôle d’actionnaire majoritaire d’ADP (Aéroport de Paris) dont il détient 5 milliards d’euros du capital. Pour augmenter les profits des aéroports et donc les remontées de dividendes, l’État favorise en effet activement les concurrents d’Air France, quelles que soient leurs pratiques et l’origine de leur financement. Il multiplie notamment les autorisations de décollage et d’atterrissage pour la compagnie Qatar Airways. Il y a quelques mois François Hollande a même été jusqu’à décorer la chemise du patron de Qatar Airways, Akbar al-Baker, de la médaille d’officier de la légion d’honneur. Et ce sont les salariés d’Air France qui payent le prix de ces choix. Quant aux 66 millions d’euros de CICE (Crédit impôt compétitivité emploi), que les contribuables français ont, bien malgré eux, versés à Air France en 2014, ils n’ont, force est de le constater, aucunement été utilisés pour l’emploi.

Vous avez dit « dialogue social » ?

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