Qui a peur de rendre des comptes ?
Depuis l’acceptation par le secrétaire général des Nations unies de l’adhésion de la Palestine à la Cour pénale internationale (CPI) les réactions israéliennes et américaines traduisent inquiétude et fébrilité. Ces États qui ont toujours refusé d’adhérer à la CPI et de se soumettre à la juridiction internationale voient poindre une menace redoutable : la mise en cause de leur impunité.
Cette Cour n’est pas habilitée à poursuivre des États, mais des personnes. C’est donc la perspective de mise en cause, et à terme de condamnation judiciaire effective, de leurs principaux responsables politiques et militaires qui leur est insupportable.
Pour ce qui est d’Israël, il s’agit de pouvoir continuer, en toute quiétude, à coloniser à outrance et de préserver ce « droit
CE QUE NOUS SOMMES. . . Déclaration du Bureau exécutif du MRAP
Nous sommes musulmans, nous sommes juifs, nous sommes Charlie, nous sommes policiers, nous sommes chrétiens, nous sommes infidèles athées, nous sommes homosexuels, nous sommes les Roms …
Nous sommes musulmans quand des mosquées et des carrés musulmans sont attaqués. Nous sommes musulmans face aux Zemmour et Houellebecq. Nous sommes musulmans quand monsieur Tesson, Torquemada halluciné, se lance dans des imprécations anti-musulmanes « Il faut le dire ! Ce sont les musulmans le problème en France ! » tombant ainsi sous le coup de la loi
Nous sommes juifs quand une enfant juive reçoit une balle dans la tête. Nous sommes juifs quand les clients d’un commerce casher sont abattus parce que juifs. Nous sommes juifs quand des tombes juives sont taguées
Nous sommes Charlie quand la Kalachnichov fauche le crayon insolent pour crime de blasphème. Nous sommes Charlie quand les hypocrites
Ces étranges étrangers
En cette période mouvementée où des maires (celui de REIMS et celui de GENNEVILLIERS) refusent l’enterrement de Français dans « leur » cimetière, et finalement doivent laisser faire la mise en terre à cause de la loi (sic) …
Je vous propose d’écouter, ou de réécouter, sur France Inter l’émission de Philippe MEYER de samedi 17 janvier 2015 « La prochaine fois je vous le chanterai ! », dont le thème est ce jour : Étranges étrangers.
http://www.franceinter.fr/emission-la-prochaine-fois-je-vous-le-chanterai-etranges-etrangers
Ça vous permettra de reprendre confiance en l’Homme, en tous les hommes et toutes les femmes … et de reprendre des forces avant le prochain Cercle de Silence –
– le dernier mardi à 18h30 place du Vigan à Albi, 
– le dernier vendredi à 18h00 place J Jaurès à Castres,
– le 2ème samedi devant la mairie à Mazamet).
A bientôt
Eric VERGNIOL
Les premières mesures d’un gouvernement mené par Syriza…
Le Parlement grec n’ayant pas été en mesure, après 3 tours de scrutins, d’élire le Président de la République proposé par le gouvernement, des élections législatives anticipées doivent se tenir le 25 janvier. Les sondages donnent Syriza vainqueur. Un gouvernement anti austérité pourrait voir le jour dans ce pays ravagé par la crise et la politique imposée par la Troïka depuis 6 années. Quelle sera la politique de Syriza ? Alexis Tsipras, son principal dirigeant, a tenu un important discours sur cette question le 13 septembre dernier lors de l’Exposition Internationale de Thessalonique. Il y résume les mesures d’urgence préconisées par Syriza. Nous reproduisons ce discours ci dessous.
Thessalonique , 13 Septembre 2014
Je suis heureux d’être de nouveau, ici, à l’Exposition Internationale de Thessalonique. Si je suis parmi vous aujourd’hui, ce n’est pas pour accomplir une simple formalité. Si je suis ici, c’est pour mettre en lumière quelques vérités et exposer mes engagements vis-à-vis du peuple grec en présentant un projet de sortie de crise fondé sur l’idée de progrès et de justice. Un projet qui définit les axes fondamentaux de la nouvelle orientation «post mémorandaire» de notre pays.
Un projet concret, dont les propositions chiffrées démontrent que les principes de la politique gouvernementale de SYRIZA, fondés sur la justice sociale, la solidarité, l’état de droit, la transparence, la méritocratie, la sécurité économique et le respect de la dignité de tout citoyen ne sont pas dépourvus du sens des réalités économiques.
(suite…)
“Un succès de Syriza en Grèce servirait de locomotive à la gauche radicale en Europe” -Entretien avec Stathis Kouvélakis
Le 25 janvier les Grecs seront appelés à voter lors d’élections législatives anticipées. La coalition de la gauche radicale Syriza menée par Alexis Tsipras pourrait les remporter. Décryptage avec le professeur de philosophie politique, membre de Syriza, Stathis Kouvélakis.
La coalition de la gauche radicale Syriza existe depuis 2004, mais on l’a connue en France lors de sa percée électorale aux européennes de 2012, où elle était arrivée deuxième suite à l’explosion du bipartisme traditionnel. Elle pourrait désormais remporter les législatives fin janvier 2015. Comment vous expliquez cette progression fulgurante ?
Stathis Kouvélakis – Trois facteurs entrent en ligne de compte. Le premier réside dans la violence de la crise économique et sociale en Grèce, et dans la tournure qu’elle a prise suite à la purge austéritaire qui lui a été infligée à partir de 2010 à travers les fameux mémorandum [accords signés par le gouvernement grec avec la Troïka pour parvenir à terme à un autofinancement du pays, ndlr].
Le deuxième facteur réside dans le fait que la Grèce – et maintenant l’Espagne – sont les seuls pays où cette crise économique et sociale s’est transformée en crise politique. L’ancien système politique qui reposait sur un bipartisme très stable s’est effondré. (suite…)
Austérité en Grèce, ça suffit ! Troïka dégage !, par Guillaume Flori

Éléments de réflexion, Gilbert DALGALIAN,
1. D’abord les assassins des journalistes de Charlie Hebdo.
Qui sont les tueurs ? Des « laissés-pour-compte » de la société que l’idéologie du Djihad a séduits et embrigadés.
Mais comment devient-on tueur et djihadiste ? Les facteurs se sont accumulés au fil des années : il n’y a pas eu après la fin de la guerre d’Algérie une décolonisation des esprits. Les politiques n’en ont pas eu le courage et le mépris colonial a persisté dans la société française. Il en a résulté une acceptation largement répandue du racisme qui a pris finalement la double forme du racisme anti-arabe et anti-musulman. Le Front national prospère sur ce fumier idéologique.
Les inégalités sociales et les dégâts du capitalisme libéral ont renforcé ce racisme par de nombreuses discriminations, notamment dans l’emploi et l’insertion sociale. Enfin la ‘gauche’ – mais aussi la gauche radicale – s’est montrée incapable d’approcher, de mobiliser, d’éduquer et d’organiser cette jeunesse issue de l’immigration, ce qui était de tous temps essentiel et qui était devenu possible après les mobilisations de 2002. (suite…)
APRÈS LE CARNAGE DE LA PORTE DE VINCENNES, par le Bureau National de l’UJFP
La tuerie commise dans l’hypermarché casher de la Porte de Vincennes nous a rempli-e-s d’effroi. L’assassin a délibérément visé et tué des Juifs parce que Juifs. Ce carnage nous rappelle de sombres souvenirs.
L’UJFP renouvelle ses condoléances à toutes les victimes et à leurs proches.
Le courant dont se réclame l’assassin se développe dans le monde entier. Indépendamment de toutes les raisons qui ont permis son essor, il doit être dénoncé et combattu pour ce qu’il est : une idéologie, une stratégie, des crimes obscurantistes. Sa prétention d’agir au nom de l’Islam est une escroquerie totale : ses premières victimes sont des Musulmans comme le montrent les massacres commis dans la grande mosquée de Kano ou dans une école de Peshawar. En Occident, ce sont des individus paumés et sans horizon de toutes origines qui sont recrutés et embrigadés par ces groupes de tueurs. (suite…)
Cœur qui saigne, regards vers Athènes, par Samy JOSHUA
