Au rond point de Soual à la sortie de la déviation (devant le Super U)
Avec, en prime, du café chaud et de la bonne humeur pour nous réchauffer.
N’hésitez-pas à vous munir de panneaux et pancartes personnels !
Prévoyez une chasuble de sécurité routière.
Pour celles et ceux qui composeront les équipes d’intervention, RV à 8h30.
Se garer sur le parking de Super U.
Pour les ‘supporters’, RV à 9h30 – 9h45 au plus tard !
Publié le dimanche, 25 décembre 2016 dans Autogestion
Texte adopté par une AG sur le Larzac, en 2007…
1 – l’Autogestion désigne la gestion directe d’un groupe humain par les membres de ce groupe. C’est la forme élémentaire de la démocratie.
2 – les décisions sont prises par l’Assemblée Générale, composée de tous les membres du groupe. C’est le Conseil de base ou le Comité Local.
3 – l’Assemblée Générale nomme et révoque des délégués pour des taches précises.
4 – les délégués des conseils locaux se constituent en un conseil concernant un groupe plus vaste : conseil départemental, régional, national, international (…intergalactique dans le cas du Chiapas).
5 – l’ensemble constitue la Pyramide des Conseils où tous les niveaux obéissent aux mêmes principes : assemblée générale fréquente et souveraine, démocratie directe et délégation avec mandat et compte-rendu impératifs.
Cette forme d’organisation remonte à la plus haute antiquité. Elle a été petit à petit remplacée par des formes politiques autoritaires : aristocratie, monarchie, ploutocratie, centralisme démocratique, dictatures militaires (généralisées en Afrique). Elle ne survit que dans des petits groupes autonomes (anarchistes, communautés religieuses, Désirs d’avenir… ).
La révolution industrielle du dix-neuvième siècle a encouragé le développement du suffrage universel (sans les femmes) et de la démocratie bourgeoise représentative – les délégués (députés, sénateurs) sont élus pour une longue durée (cinq ans, neuf ans et parfois même à vie) sans mandat impératif, sans possibilité de révocation, sans obligation de rendre compte, avec des avantages matériels considérables.
On en connait les conséquences : corruption, délinquance, enrichissement, impunité… et développement de l’abstention par écœurement (50% aux Etats-Unis, 40% aux élections européennes).
Il ne s’agit pas de donner la priorité à une participation aux scrutins électoraux à dates fixes, mais bien plus de vivre et coordonner sur le terrain les expériences nouvelles mises en œuvre chaque jour.
Il ne s’agit pas d’élire un ou des chefs pour exercer un hypothétique pouvoir politique, mais au contraire de regrouper les citoyen-ne-s concernées par une question qui les touche de près et de trouver en commun les façons d’y remédier.
Il ne s’agit pas d’énoncer de grandes théories ou de belles promesses, mais d’agir concrètement sur le terrain des luttes et sur celui de la construction d’une société différente, avec les associations, les syndicats et les forces sociales qui ont déjà les mains dans le cambouis.
Malgré les promesses du Ministre de l’intérieur, les étrangers de la Jungle de Calais, dispersés dans les CAO à travers la France, sont renvoyés dans les pays d’entrée dans l’UE.
Voilà pourquoi nous manifesterons samedi 10 décembre 2016 à 10h30, comme tous les 2èmes samedis de chaque mois, au milieu du marché de Mazamet rue de Verdun.
Ci dessous l’exemple donné par les copains bretons :
Dans le cadre du démantèlement du bidonville de Calais, le ministre de l’intérieur s’est engagé auprès des personnes étrangères qui ont accepté de quitter la jungle pour se rendre dans les centres d’accueil et d’orientation – CAO – répartis sur l’ensemble du territoire français qu’elles ne feraient pas l’objet de procédure « Dublin » ; c’est à dire qu’elles ne seraient pas renvoyées vers les autres pays européens dans lesquelles elles ont pu être enregistrées au cours de leur parcours d’exil jusqu’à Calais, comme le prévoit pourtant la réglementation européenne.
Bernard Cazeneuve : « Je ne souhaite pas qu’à partir des CAO on procède à des opérations de ‘dublinage’ ». « Ceux qui sont dans les CAO ont vocation à être accompagnés vers l’asile dès lors qu’ils relèvent de ce dispositif », a-t-il assuré, estimant que « 85 % de ceux qui se trouvaient à Calais relevaient du statut de réfugié en France ». dans Ouest-France – 28 octobre 2016
La réalité de ce qui est à l’œuvre en Israël/Palestine
Le terme le plus correct serait sans doute « sociocide », c’est-à-dire destruction programmée de l’économie, du lien social, de tout ce qui permettrait à la société palestinienne de vivre normalement. Le rêve sioniste a été dès le début de la colonisation, soit de nier l’existence même du peuple palestinien (souvenons du slogan meurtrier assimilant la Palestine à une « terre sans peuple pour un peuple sans terre ») soit de transformer les Palestiniens en des Indiens du Proche-Orient, parqués dans leurs réserves, assistés et incapables de revendiquer leurs droits.
Le Tribunal Russell sur la Palestine, tribunal symbolique constitué d’éminentes personnalités, a considéré que l’État d’Israël était coupable de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’incitation au génocide et du crime d’apartheid tel qu’il est internationalement reconnu.
Une autre évidence de la réalité à l’œuvre, c’est que des décennies d’occupation et de colonisation ont fragmenté la Palestine en autant de statuts différents d’oppression.
En Cisjordanie, la colonisation a pris une telle ampleur que le territoire palestinien est encerclé et mité. 750 000 colons vivent au-delà de la « ligne verte », frontière internationalement reconnue qui a disparu dans les faits. Les colons forment plus de 10% de la population israélienne mais aussi la moitié du gouvernement et presque la moitié de l’armée.
En 1985, Fidel CASTRO a lancé unecampagne internationale pour la constitution d’un front des pays endettés confrontés à des dettes insoutenables. Fidel déclare dans ce discours prononcé en août 1985 à l’issue d’une rencontre internationale consacrée à la dette : « nous nous sommes rendu compte qu’(…) en définitive le mot d’ordre d’annulation de la dette était valable pour tous les pays du Tiers-monde. ».
Ses efforts pour favoriser une unité des peuples pour l’annulation de la dette du Tiers-monde ont connu un grand écho en Amérique latine parmi les mouvements sociaux et les intellectuels de la gauche radicale. En Afrique, Thomas Sankara, président du Burkina Faso, a repris ce mot-d’ordre et a tenté de lancer un vaste mouvement africain pour le non paiement de la dette. En Europe, le CADTM est né dans la foulée de cette campagne internationale partie de l’Amérique latine.
Nous publions ce discours prononcé il y a plus de 30 ans, alors qu’une nouvelle crise de la dette des pays dits en développement se prépare suite à la baisse des recettes qu’ils tirent de l’exportation de leurs matières premières, alors que la croissance économique des pays les plus industrialisés est anémique et que de nouvelles bulles spéculatives finiront par éclater, notamment au niveau boursier.
Nous publions ici, en tribune libre, ce texte recueilli sur le site : « Citoyens insoumis pour un peuple souverain ». Il recoupe, – tant dans l’analyse que dans les propositions qui en découlent -, nombre des préoccupations qui nous ont amené à engager la démarche de construction d’Alternatives et Autogestion. . .
La critique des partis politiques est ancienne comme… les partis politiques. En 1910 Robert Michels énonce la « loi d’airain des partis politiques », voués à dégénérer en appareils bureaucratiques. Et en 1940 Simone Weil publie sa « note sur la suppression générale des partis politiques » qui dénonce l’uniformisation idéologique et la pression organisées sur ses membres des partis pour qu’ils se comportent comme des petits soldats.
Le débat rebondit aujourd’hui avec la vidéo de Tatiana Jarzabek du Fil d’Actu, qui à partir de sa propre expérience dénonce les mécanismes des partis politiques, conduisant à un double échec :
échec externe, avec une coupure entre les militants et les gens ordinaires;
échec interne avec un véritable « harcèlement moral » exercé sur les militants remettant en cause les dysfonctionnements.
La vidéo de Tatiana :
Et pourtant, nous avons bien besoin de structures collectives pour nous organiser face aux puissances de l’argent qui dominent la planète !
Il manque la voix de Cornelius Castoriadis, ce dissident essentiel, en ces temps de « non-pensée ». Il n’a pas sombré dans le renoncement esthète, ni dans le cynisme ni dans cette apathie repue qui dit : « Tout se vaut, tout est vu, tout est vain ». Il dénonce une élite politique réduite à appliquer l’intégrisme néolibéral, mais souligne aussi la responsabilité du « citoyen » que la précarité désengage de l’activité civique. Silencieusement, s’est mise en place cette formidable régression : une non-pensée produisant cette non-société, ce racisme social. Jusqu’au bout Castoriadis a recherché une radicalité : « Je suis un révolutionnaire favorable à des changements radicaux, disait-il quelques semaines avant sa mort. Je ne pense pas que l’on puisse faire marcher d’une manière libre, égalitaire et juste le système français capitaliste tel qu’il est ».
Ce qui caractérise le monde contemporain ce sont, bien sûr, les crises, les contradictions, les oppositions, les fractures, mais ce qui me frappe surtout, c’est l’insignifiance. Prenons la querelle entre la droite et la gauche. Elle a perdu son sens. Les uns et les autres disent la même chose. Depuis 1983, les socialistes français ont fait une politique, puis M. Balladur a fait la même politique ; les socialistes sont revenus, ils ont fait, avec Pierre Bérégovoy, la même politique ; M. Balladur est revenu, il a fait la même politique ; M. Chirac a gagné l’élection de 1995 en disant : « Je vais faire autre chose » et il a fait la même politique.
Les responsables politiques sont impuissants. La seule chose qu’ils peuvent faire, c’est suivre le courant, c’est-à-dire appliquer la politique ultralibérale à la mode. Les socialistes n’ont pas fait autre chose, une fois revenus au pouvoir. Ce ne sont pas des politiques, mais des politiciens au sens de micropoliticiens. Des gens qui chassent les suffrages par n’importe quel moyen. Ils n’ont aucun programme. Leur but est de rester au pouvoir ou de revenir au pouvoir, et pour cela ils sont capables de tout.
Depuis quelques mois, les mouvements de contestation font l’objet en France d’une répression accrue. Parmi l’arsenal utilisé par les pouvoirs publics contre les manifestants, des mesures dites préventives sont rappelées et réactivées, mesures qui portent atteinte aux droits élémentaires de manifester ou de circuler.
Assignations à résidence, interdictions de territoire et interdictions de manifester se sont multipliées avec l’état d’urgence et sont systématiquement utilisées contre les mouvements de luttes
Le 3 avril 1955, apparaît la loi qui institue l’état d’urgence en France en plein conflit colonial algérien. A peine 3 ans après sa prorogation, ses mesures sont utilisées sur le territoire français contre tous ceux qui contestent la position du pouvoir. Ce régime de loi permet notamment de faciliter la mise en œuvre de certaines mesures de répression préventive en séparant leur exécution d’une décision judiciaire. A lui seul le préfet peut décider et appliquer ces mesures contre des opposants.
Nous vivons dans un pays où il y a 86 000 viols par an dont seulement 1,5% sont condamnés. 216 000 femmes sont victimes de violences conjugales, 122 sont mortes en 2015. Stop aux violences faites aux femmes !
Nous vivons dans un pays où on enferme une femme, Jacqueline Sauvage, qui a enduré, ainsi que ses enfants, 47 ans de coups, sévices et viols de la part de son mari et a fini par le tuer. Liberté pour Jacqueline Sauvage !