Flux RSS

VENDREDI 23 DECEMBRE prochain Cercle de Silence de Castres

Publié le vendredi, 16 décembre 2011 dans Non classé
 
           VENDREDI 23 DECEMBRE prochain Cercle de Silence de Castres –
           sur le trottoir de la rue Henri IV, face à la fontaine, de 18 h à 19 h.
Venez nombreux, les Sans Papiers ne connaissent pas de fête.
Vous pouvez participer pour la durée qu’il vous est possible, l’idéal étant de participer pendant 1 heure
 
 

Extrait de « Faim et Développement » magazine du CCFD – décembre 2011 (suite)

 
La construction politique du « problème de l’immigration » passe par une désinformation croissante qui impose ses faits et ses chiffres comme prémisse à tout débat. La défense d’une autre politique de l’immigration demande de déconstruire ces prétendues évidences. Une mission que s’est notamment fixée le collectif Cette France-là en croisant de nombreuses contributions d’économistes, démographes, géographe, juristes historiens, philosophes, anthropologues, élus, militants et responsables de la fonction publique.
Focus sur les idées reçues les plus répandues. (2/2)
 
 
Avec l’immigration, on accueille la misère du monde.
 
FAUX. Les migrants qui s’installent en France et dans les pays de l’OCDE ne sont, dans leur grande majorité, ni des ressortissants des pays les moins développés (mais plutôt des pays émergents) ni les personnes les plus dépourvues de leurs pays d’origine.
L’émigration exige un tel investissement qu’elle n’est accessible qu’aux personnes dotées d’un certain capital intellectuel et physique, mais aussi socio-culturel – contact à l’étranger, soutien dans le pays d’origine – et financier important.
Enfin, entre 1990 et 2007, la part des immigrés diplômés de l’enseignement supérieur est passé de 12 à 25 % ce qui la rapproche de celle des natifs(moins de 29% en 2007).
Non seulement les immigrés pèsent sur le budget de l’État, mais ils détériorent le marché du travail.
FAUX.
Les migrants qui entrent en France sont principalement dans la tranche d’âge active. De ce fait, ils bénéficient peu des 2 transferts sociaux qui pèsent sur le budget de l’État, c’est-à-dire les retraites et les dépenses de santé. Ainsi, même s’ils perçoivent davantage d’allocations chômage et d’aide sociale, ils contribuent plus par les prélèvement dont ils s’acquittent (impôt sur le revenu, TVA, cotisations sociales…) qu’ils ne coûtent en prestations. Soit, en 2005, une moyenne de contribution par immigré de 2250 € contre 1500 € pour un natif. Plus un étranger est qualifié, plus son apport aux finances publiques est important.
Quant aux immigrés arrivant sur le marché du travail, en tant que consommateurs, ils créent aussi de la demande donc de nouveaux emplois.
 
Selon une projection faite au Royaume Uni, avec une hausse de 10 % du flux d’immigration, le taux de chômage n’augmenterait que de 0,01% au bout de 13 ans.
 Enfin, l’arrivée de nouveaux étrangers affecte moins le salaire des autochtones qu’elles ne leurs permet de se « libérer » de certains travaux pour accéder à des postes mieux rémunérés.

 

Soyez le premier à poster un commentaire.

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour écrire un commentaire.