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RÉVEILLONS NOUS ! Appel de Roger WINTHERHALTER, décembre 2016

Publié le vendredi, 20 octobre 2017 dans Alternatives et Autogestion, Construire des alternatives

  Le Monde va mal,

Les Inégalités se creusent,

Les uns gèrent le superflu, alors que les autres vivent dans la pénurie et l’exclusion.

Les uns fuient les régions du monde devenues invivables suite au réchauffement climatique, alors que les autres construisent des murs pour se protéger.

Les uns se noient dans un océan d’indifférence, alors que les autres se prélassent sur des paquebots de luxe.

Les uns essayent de s’agripper à des bouées de sauvetage, de survivre, alors que les autres palabrent, expliquent l’inexplicable, tolèrent l’intolérable.

Les uns exigent un revenu pour leur permettre d’exister, alors que  les autres se contentent de distribuer des miettes.

Les uns vivent dans des abris de fortune pour se protéger des coups de fusils, de rafales, de kalachnikovs, de grenades, d’obus,

Alors que les autres vendent des armes, distribuent gratuitement des objets clairement identifiés qui sèment la mort et la désolation.

Les uns vivent dans la rue, n’ont pas de toit pour s’abriter,

Alors que les autres vont aux spectacles, écoutent religieusement des symphonies.

Les uns survivent dans un monde de désordre et d’injustices,

     Alors que les autres parlent d’ordre, de discipline, de sécurité, de sanctions.

Les uns partagent  le peu dont ils disposent, alors que les autres ne  cessent d’amasser.
les uns tendent la main au voisin, à l’immigré, à l’inconnu, à l’étranger et laissent leur porte grande ouverte,

Alors que les autres parlent de quota, inventent des boucs émissaires, ferment leur porte à double tour.

Le populisme s’impose,

L’exclusion règne,

La pauvreté s’installe,

L’horreur se banalise.

Ainsi va le monde, on s’y habitue,

Et pourtant…et pourtant,

Les affaires du monde sont les affaires de tout le monde.

Alors que faire ?

Se contenter de choisir le moins mauvais à la prochaine échéance  électorale,

S’engager dans des simulacres de démocratie,

Se compromettre

Faire confiance aux promesses faites et nombreuses,

Attendre le salut éternel.

Ou alors,

        – Devenir acteur de notre vie

       –  S’appuyer sur le bon sens populaire, sur des valeurs de fraternité et de solidarité avec nos  proches et en étant solidaires avec les lointain-e-s.

      C’est le pari que lancent les utopistes qu’on appelle les Citoyen-ne-s du monde  et d’autres encore.

– Et c’est ainsi que nous inventeront ou réinventerons une véritable culture populaire, que ces lieux que l’on appelle collèges, lycées, universités se transforment en école de vie,

– Que dans nos quartiers, nos villes et villages les citoyen-en-s prendront en main leur destinée et que les élus apprendront à animer la vie dans la cité (et non d’imposer, d’abuser de leur pouvoir).

– Que dans nos campagnes, nos villes, on cultive des légumes sains et qu’on installe des circuits courts abordables pour tous et non pour une élite fortunée.

– Que nos usines, nos ateliers on fabrique des produits qui répondent à des besoins élémentaires.

– Que la notion de propriété privée soit remplacée par la propriété d’usage.

– Que les systèmes de monnaies d’échange de biens et de services   remplacent les banques spéculatives.

– Qu’on apprenne ou réapprenne à lutter, à résister, à revendiquer, à partager, à échanger,

– Que nos pratiques nous fassent rêver et nos utopies deviennent réalité.

Non pas en fonction  de notre soif de gain  mais de nos capacités et nos possibilités aussi que de nos limites.

La liste n’est d’ailleurs pas complète,

Ici et la il y a des lueurs d’espoir, des expériences, des projets innovants, des porteurs d’espoir (monnaies d’échange, villes en transition, coopératives, magasin pour rien, banque du temps, restaurants solidaire, écoles de vie…)

Toutes ces initiatives sont porteuses de valeurs empreintes de passion d’humanité

Aujourd’hui il s’agit d’amplifier ce mouvement en nous battant à la fois contre les injustices mais aussi et surtout dans le partage du pouvoir, de l’avoir et du savoir en prenant en main notre destinée.

Roger WINTERHALTER

Décembre 2016

 

Un peu et même un peu beaucoup excédé par la frénésie des médias pour les présidentielles,  je viens de rédiger un texte que je permets de vous transmettre.

 Une fois encore, on nous propose en France, dans le pays soi-disant des droits humains, de choisir le ou la plus mauvais-e candidat-e. Il nous arrive au mieux de nous réjouir de l’élimination de l’un ou l’autre (Sarkosy par exemple), mais on est également inquiet de la montée du populisme, de la banalisation du rejet de l’autre, de l’étranger.

 Et…on se trouve entrainé dans une spirale infernale qui nous réduit à voter pour un ou une candidat-e, à élire un ou une président-e, à éliminer les autres, et tout çà sous couvert parait-il, de démocratie!!!!

Alors  que les affaires de la cité, les affaires du monde ne l’oublions pas sont les affaires de tout le monde.

J’ai prononcé cette phrase des milliers de fois et ne peux m’empêcher de la redire et de lancer cet APPEL en espérant que d’autres l’entendent la reprennent à leur compte, la complètent et réussissent à établir un rapport de force, une sorte de chaine de solidarité active, capable de renverser les chefs, les puissants et d’élever la femme et l’homme de la rue, les sans voix, les sans papiers, les sans toits, les sans travail car ….ils ne sont pas sans utopies 

Salü binander

Salut à vous

Roger

12 décembre 2016

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