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« Résister – Se Révolter – Proposer – Expérimenter – Coordonner »

Publié le dimanche, 27 mars 2016 dans Alternatives et Autogestion, Notre Projet

Logo Alternatives et AutogestionNous affirmons* notre volonté de « faire de la politique différemment ».

Nous avons choisi de le faire autour de ces 5 mots : « Résister – Se Révolter – Proposer – Expérimenter – Coordonner ».
 Résister au rouleau-compresseur de la mondialisation capitaliste ultralibérale assumée et mise en œuvre par la pseudo-gauche qui nous gouverne.
 Se révolter contre les injustices sociales et écologiques, contre les guerres qui mettent des milliers de réfugiés sur les routes.
 Proposer des rencontres afin de trouver des solutions en commun et assumées en priorité par les personnes directement concernées.
 Expérimenter des formes nouvelles de démocratie directe. autogestion_1
 Coordonner les luttes et expériences souvent éparpillées, mais qui se fondent toutes sur cette volonté de créer un monde plus juste, plus sain, plus démocratique.

Pour notre organisation politique nouvelle et différente :
 Il ne s’agit pas de donner la priorité à une participation aux scrutins électoraux à dates fixes, mais bien plus de vivre et coordonner sur le terrain les expériences nouvelles mises en œuvre chaque jour.
 Il ne s’agit pas d’élire un ou des chefs pour exercer un hypothétique pouvoir politique, mais au contraire de regrouper les citoyen-ne-s concernées par une question qui les touche de près et de trouver en commun les façons d’y remédier.
ob_1895f8_truque Il ne s’agit pas d’énoncer de grandes théories ou de belles promesses, mais d’agir concrètement sur le terrain des luttes et sur celui de la construction d’une société différente, avec les associations, les syndicats et les forces sociales qui ont déjà les mains dans le cambouis.

Notre « carte de visite » :

Nous RÊVONS d’un mouvement politique différent
Parce que nous ne sommes pas satisfaitEs de la marche du monde, de notre pays, de notre quartier, de notre bled, de notre école, de notre boite . . . nous voulons faire de la politique !
Si nous n’en faisons pas, d’autres la font pour nous. mission_02
Parce que faire de la politique c’est agir sur ce qui nous entoure et fait notre vie.
Nous ne nous satisfaisons pas du traitement de notre eau, de notre air, de nos forêts, de nos rivières, de nos océans, de nos champs, de nos animaux.
Nous sommes révoltéEs par le sort fait aux femmes et aux hommes qui travaillent, qui chôment, qui migrent, qui sont malades, qui vieillissent, quels que soient leurs couleurs, leurs différences, leurs handicaps, leurs orientations sexuelles ou religieuses … ou non.
Nous voulons faire « autre chose »: la politique politicienne nous donne envie de vomir et nous en avons soupé de la course de petits chevaux électorale, des petites phrases médiatiques etc. Le système électoral totalement verrouillé risque, à moyen terme, de tourner au profit de l’extrême droite.
Nous voulons faire autrement. Nous voulons inventer une autre alternative sans petit chef, sans petit livre rouge ou vert, mais avec la conviction que nous devons prendre nous même nos affaires en main et, par l’action en commun, retrouver ce qui peut nous rassembler et ce qui fait notre force contre ce qui nous oppresse !
Nous voulons que soit bâti :
– un mouvement qui « donne envie », qui soulève l’enthousiasme !
– un mouvement qui réunit les acteurs du changement,

– un mouvement résolument anticapitaliste,
– un mouvement qui s’enrichit des expériences des unEs et des autres et qui rassemble.
– un mouvement qui s’ouvre à l’innovation, aux circuits courts, aux monnaies solidaires…
– un mouvement qui prenne en compte le « terrain » et qui sache coordonner les forces pour avancer,
– un mouvement où les unes et les autres sont respectéEs
arton23-a11d5– un mouvement qui s’appuie sur les capacités de chacun et de chacune de nous,
– un mouvement où l’on saura(it) « attendre les gens en avant d’eux-mêmes » (Sartre)
– un mouvement qui soit capable de se mettre à la hauteur des enjeux.
Toi, qui luttes dans ta boite, dans ton quartier, dans ton école, dans ton hôpital, dans ton jardin, dans ta forêt, dans ta ferme, pour ta plage …
Toi qui as monté une AMAP, une coopérative, un collectif. …
Toi qui as envie qu’on prenne en compte ton engagement comme une partie du chemin politique.
Toi aussi, tu es dégoûtéE de ce que tu vis, de ce que tu vois autour de toi, et qui te dis que, si tu restes seule ou seul, tu pisses dans un violon.
Tu as appris dans tes engagements et dans tes réflexions. . . true-colors-f-comme-fraternite-l-2x7n4c-f54f1D’autres – tout près ou plus loin – partagent beaucoup de tes questions et de tes rêves

Allons ! On SE RETROUVE et on se retrousse les manches.*

 ANNEXE :

Dans un contexte international trouble – et troublé – , l’actualité en France est marquée par de nombreux événements : la casse du Code du Travail, le mal être du monde agricole, le refus de grands projets inutiles, nuisibles et dispendieux comme NDDL, Le barrage de Sivens, le permis de recherche de gaz et huiles de schiste, le projet d’autoroute Castres Toulouse. Ajoutons-y le fort discrédit qui entoure les partis politiques, leurs fonctionnements et leurs pratiques d’un autre âge.

Dans ce contexte, nous lançons notre mouvement*.

Lorsque, peu après le congrès de dissolution des Alternatifs, le 15 mars 2015, nous avons annoncé la naissance d’un nouveau mouvement, les interrogations et les réactions sceptiques n’ont pas manqué : « Encore un nouveau parti ! Pour quoi faire? Un groupuscule de plus ? Vous accentuez la division de la gauche d’alternative, alors que l’heure est au rassemblement ! « .

Nous affirmions dans un communiqué: « nous avons décidé
– de continuer cette aventure alternative :
– de faire vivre un projet autogestionnaire, solidaire, féministe et écologiste ;
– d’agir pour concrétiser dans tous nos lieux de vie des méthodes et pratiques autogestionnaires ;
– de dénoncer et lutter contre des modes de production qui oppriment les plus faibles ;
– de combattre toutes les inégalités qui frappent les femmes en particulier ;
– et enfin de lutter pour une réelle écologie, pour la biodiversité et la protection animale, contre le nucléaire, les grands projets inutiles, la malbouffe …..
Si ce projet vous intéresse, construisez-le avec nous !  »

Un an plus tard, nous venons de tenir notre Congrès de fondation, les 6 et 7 février à Paris.

Nous y avons réaffirmé notre volonté de « faire de la politique autrement », mais surtout de « le faire différemment ».

Nous avons choisi de le faire autour de ces 5 mots, ligne conductrice pour la démarche que nous voulons mettre en œuvre : « Résister – Se Révolter – Proposer – Expérimenter – Coordonner »

« Faire de la politique autrement et le faire différemment » passe, pour nous,
par différents points :
 Dans nos objectifs :
1. faire le lien politique entre divers aspects actuellement éclatés (expressions utilisés : « faire sens », « créer du sens »).
2. faire le lien entre différents domaines (social, associatif, politique).
3. faire le lien entre les expériences (ou expérimentations) qui se pratiquent sur le terrain et la théorie.
4. faire le lien avec des groupes politiques (nationaux, européens) comme les décroissants ou les libertaires.
5. Faire, le plus souvent possible, le lien entre des expériences menées sur le terrain
6. faire le lien entre les expériences de terrain et les institutions, en instaurant un rapport égalitaire.

 Dans notre fonctionnement, nous souhaitons faire vivre les propositions que nous mettons en avant pour notre société :
1. à un fonctionnement vertical, avec bureau et personnes avec différentes fonctions, nous préférerons expérimenter un fonctionnement en « commissions » (par exemple, finances, journal, animation-coordination..)
2. pas de « porte-parolat » individuel, mais, là aussi, un « collectif »
3. pas de décisions prises « à la majorité », mais la recherche d’un consensus. Nous actons ce sur quoi nous sommes d’accord et remettons au travail les points qui ne font pas consensus.
4. Chaque groupe, chaque adhérent.e dispose – dans le cadre des propositions et décisions actées nationalement, régionalement ou localement – d’une large autonomie dans leur mise en œuvre.
5. La rédaction – la plus collective possible – d’un « manifeste » va nous permettre de faire connaitre les axes principaux sur lesquels s’appuiera notre activité.
6. Nous optons résolument pour exprimer nos luttes « en positif ». Par exemple, plutôt que dire « contre une autoroute Castres-Toulouse », nous optons « pour l’aménagement de la RN 126, pour un développement d’un service public de transports en commun et de transports ferroviaires, pour un aménagement du territoire privilégiant les « micro-espaces », la solidarité et la coopération entre les territoires, pour une reconversion de l’économie locale à travers une concertation réelle des habitants, . . . « ; à « contre la casse du Code du Travail », nous préférons « pour un renforcement du droit des salariés et de leurs instances (CE, CHSCT, . . .), pour la mise en place d’une réelle « Sécurité Sociale Professionnelle », pour favoriser la reprise des entreprises par leurs salarié.e.s, débouchant sur la mise en place d’autres conditions de travail, d’autres façons de travailler ensemble, la mise en place de réductions massives du temps de travail. . . « 

Conférence de Presse d’Alternatives et Autogestion 81

Castres, le 7 mars 2016.

  • Le congrès « de fondation » d’Alternatives & Autogestion 81″ aura lieu le samedi 9 avril 2016

  • Plus d’informations ? 81@alternatives-et-autogestion.org

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