Nous apprécions que Madame la Ministre ne soit pas, comme d’autres, sur une position guerrière de démarrage des travaux et d’expulsion de la ZAD. Mais nous voulons lui rappeler d’abord qu’un entretien lui est demandé par le collectif d’élu-e-s depuis juin 2013 sans réponse à ce jour. Ce serait pourtant l’occasion de l’informer de divers aspects du dossier dont elle n’a pas forcément eu connaissance.
Nous voulons aussi lui dire qu’un référendum ne pourra régler le problème du dossier de Notre Dame des Landes parce que ce dossier est basé sur des mensonges et des manipulations. Le choix du site est contraire à la loi sur l‘Eau et à la protection des espèces protégées et des recours sont toujours en attente de jugement sur ce sujet. La réponse de la France aux questions posées par la Direction Générale de l’Environnement de Bruxelles n’a pas été apportée à ce jour.
Enfin, nous rappelons que lors de son discours d’ouverture de la conférence environnementale François Hollande a exprimé l’idée que « Tout doit être fait pour que, sur chaque grand projet, tous les points de vue soient considérés, que toutes les alternatives soient posées, que tous les enjeux soient pris en compte […] La transparence est la première condition de la démocratie participative », ce qui est loin d’être le cas pour le dossier de Notre Dame des Landes.
Un référendum, outre le fait que son organisation même puisse être sujette à manipulation, n’est pas la solution pour régler les difficultés liées à ce dossier. La seule solution, c’est de suivre les avis scientifiques, dont le dernier date de février 2015, d’abandonner le site de Notre-Dame-des-Landes et de faire étudier de manière sérieuse et indépendante l’alternative tout à fait crédible de l’optimisation de l’aéroport de Nantes Atlantique.
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