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Mar 10

Coopératives contre Capitalisme. Réunion Publique avec Benoit BORRITS, samedi 2 avril 20h 30 à GRAULHET.

Publié le jeudi, 10 mars 2016 dans Autogestion

coopConfluences 81 et ATTAC 81 organisent samedi 2 avril à 20h 30 à l’Ibère Familier à GRAULHET

une réunion publique avec Benoit BORRITS, autour de son livre « Coopératives contre Capitalisme ».

Si nous sommes suffisamment nombreux/euses (une trentaine) nous commencer  la soirée par un repas sur place à 19h (compter autour de 15€). 

Qui serait partant.e ?

Merci de vous « pré-inscrire » avant le 20 mars si possible auprès de contact@confluences81.fr, ( ou au 05 63 70 26 49) en précisant le nombre de repas.

  • MERCI de vous manifester rapidement : c’est une forme de soutien à nos ami-e-s de L’IBÈRE FAMILIER et à leur activité. . . .

 

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Jan 25

Autogestion !, par Robi Morder, Bruno Della Sudda, Arthur Leduc et Patrick Silberstein

Publié le lundi, 25 janvier 2016 dans Autogestion

Sur le site de l’Association pour l’Autogestion : http://www.autogestion.asso.fr/

Le troisième colloque « penser l’émancipation » se tiendra du 28 au 30 janvier à l’Université libre de Bruxelles. En voici le programme complet : http://www.cetri.be/IMG/pdf/programme-ple-web-fin.pdf.

Lors de l’atelier « autogestion, coopérative et émancipation » du vendredi 29 janvier au matin Robi Morder présentera une contribution élaborée avec Bruno Della Sudda, Arthur Leduc et Patrick Silberstein 1. En voici le texte de synthèse, le document final devant être retravaillé et développé pour la publication des actes ultérieurement. 

image-6-0d0a6Dans le contexte d’approfondissement de la crise systémique du capitalisme, crise économique et sociale, écologique, démocratique et géo-stratégique, nous pouvons faire le constat d’un retour, depuis une vingtaine d’années, d’un ensemble de pratiques de contestation de l’exploitation et de l’aliénation que nous traiterons comme pratiques d’émancipation et montrant en quoi des forces se réclamant de l’autogestion peuvent y déceler une culture politique qui devrait amener les forces politiques à repenser leur fonction et leur fonctionnement et à réinterroger leur pratiques concrètes, leur intégration aux institutions, leur lien à la société comme aux mouvements de contestation.

L’objectif de cette contribution est de présenter synthétiquement la façon dont l’autogestion a été – et demeure – une référence dans le mouvement ouvrier, et plus largement social, en France, en nous limitant ici au seul secteur des luttes dans les entreprises 2

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Jan 13

« Coopératives contre capitalisme », un livre de Benoit BORRITS, par Pierre ZARKA

Publié le mercredi, 13 janvier 2016 dans Autogestion, Construire des alternatives

coopLe titre « Coopératives contre capitalisme » indique de la part de l’auteur l’intention de ne rester ni aux mouvements coopératifs comme solutions ponctuelles et locales, répondant la plupart du temps au défaut de capitalistes, ni à la seule addition de ces mouvements comme solution globale. 

Le titre annonce le prisme par lequel Benoît Borrits analyse minutieusement ce qui est déjà à l’œuvre dans la société. Si l’auteur fait la démonstration du caractère actuel de la nécessité de s’engager vers une appropriation collective des grands moyens de production, à l’aide d’exemples positifs, je retiendrai personnellement, un exemple qui en illustre tant d’autres, où au contraire, la question a fait défaut. 

J’ai en mémoire les deux types de réactions quand Mittal a décidé de larguer les amarres d’Arcelor: celle des salariés, précisant que Mittal n’avait jamais mis le nez dans le concret de la production d’acier – qu’ils s’étaient débrouillés tout seuls (cela c’est moi qui l’ajoute), et ils en tiraient la conclusion …qu’il fallait un repreneur et n’envisageaient pas de s’y substituer collectivement. 

Dans la même période, Montebourg, alors ministre, répondait à un journaliste, « qu’en matière de nationalisation, l’État n’était pas un bon gestionnaire »… « Mais qui parle d’Etat ? » aurait rétorqué Benoît Borrits. 

Et d’aborder la différence entre nationalisation, version étatique, telle que le XXème siècle nous l’a légué, forme soviétique ou française, et appropriation sociale. Il montre la différence de logique entre une entreprise pilotée par la logique des actionnaires ou par celle pilotée par ceux qui ne sont alors plus tout à fait des salariés.

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Nov 2

Uruguay : un processus historique de récupération d’entreprises par les travailleur-se-s, par Richard Neuville

Publié le lundi, 2 novembre 2015 dans Autogestion

« Une partie des mouvements sociaux ne se limitent pas à la défense de l’emploi et à l’augmentation des salaires ou bien à la consommation mais ils essaient d’aller au-delà et cherchent, soit par conviction ou par nécessité, à dépasser le lien de subordination que leur a assigné la société  » (Zibechi, 2010).

Le mouvement des entreprises récupérées par les travailleurs uruguayens s’inscrit dans une tradition de luttes pour « l’émancipation économique et sociale »1. Il puise ses racines dans l’histoire du mouvement ouvrier qui, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, a su articuler la formation de syndicats et la constitution d’un mouvement coopératif puissant. Tout au long de son existence, le mouvement coopératif a su conserver une indépendance vis-à-vis des pouvoirs publics. Il existe près de 300 coopératives de travail en Uruguay2 (Guerra, 2013 : 28).

La récupération d’entreprises par les travailleur-e-s (ERT) sous la forme coopérative n’est pas une nouveauté dans l’histoire économique uruguayenne. En remontant dans l’histoire des coopératives, nous trouvons des antécédents qui remontent au milieu du XXe siècle. Il est donc possible de parler de processus historique dans ce pays, même s’il intervient principalement dans des périodes de crise.

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Sep 22

UNE PREMIÈRE VICTOIRE « SYMBOLE », communiqué de la SCOP TI

Publié le mardi, 22 septembre 2015 dans Autogestion

PRESENTATION SCOP-TI 3La SCOP TI sera présente samedi 26 juillet à GRAULHET, pour la journée « Se passer de patron? Chiche ! »

Pendant 1336 jours, les Fralibs ont mené une lutte sans pareil pour conserver un fleuron de l’industrie sur le territoire français depuis plus d’un siècle, une usine de + de 12 000m2 située à Gémenos depuis 1989 et dans laquelle sont fabriqués thés et infusions.

Pendant 1336 jours, des femmes et des hommes se sont relayés pour faire peser leur droit face aux dérives d’un capitalisme obsédé par les chiffres et peu considérant des conditions de travail et de la qualité du produit vendu au consommateur.

Pendant 1336 jours, médias et citoyens de tous horizons sont venus apporter leur soutien pour que les 182 salariés de Fralibs continuent de faire ronronner les machines sur le territoire français.

Et le 26 Mai 2014, la détermination et le courage de ces salariés ont été récompensés par la signature d’un protocole d’accord avec le géant Unilever.

C’est une victoire exemplaire de grande portée.

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Sep 11

26 septembre 2015, à GRAULHET (81)

Publié le vendredi, 11 septembre 2015 dans Autogestion, Construire des alternatives

patron coul dernière version

 

Sep 9

« Se passer de patron? Chiche ! ». Le 26 septembre à GRAULHET (81)


patron coul dernière versionCréé en 2011, le Collectif Marinaleda 81 a, pour son coup d’essai, fait venir Juan Manuel Sanchez Gordillo, maire de Marinaleda, une bourgade andalouse près de Séville. Un coup de maître : plus de huit cents personnes venues de toute la région ont participé à l’une ou l’autre des activités prévues au programme, voire à toutes ! Le débat central tournait autour des questions suivantes : ce modèle politique est-il transposable ? Avec quelle prise en compte des questions environnementales ?

Ce succès en appelant d’autres, en septembre 2012, nous avons discuté autour de l’expérience de la Coopérative Intégrale Catalane puis, en septembre 2013, l’autogestion municipale et la démocratie active étaient au centre de la réflexion et des débats.

 

Cette année, le 26 septembre prochain, le thème choisi est : « Se passer de patron? Chiche ! ».

Nos invités sont tous des acteurs dans ce domaine.

Ils ont repris leur entreprise ou ont créé la leur. Leur point commun ? Prendre collectivement en charge leur travail, son sens, son organisation, la production, la commercialisation. Y associer d’autres producteurs, les clientEs devenuEs usagerEs. Prendre en charge leur environnement, leur avenir, leurs vies.

C’est autour de ces questions que nous pourrons nous informer et échanger, autour de stands le matin, dans des ateliers de discussions l’après-midi, samedi 26 septembre au Foyer Leo Lagrange à GRAULHET, à partir de 9h 30.

 

Participeront,témoigneront, animeront des ateliers:

– Les coopérateurs audois de « La Coopérative du Sud »(ex-Pilpa) qui ont repris après deux ans de luttes, leur fabrique de glaces

– les coopérateurs de la Société Coopérative Ouvrière Provençale de Thés et Infusions, qui après 4 ans des luttes ont repris leur usine (Fralib, les thés de l’Éléphant)

– la « Chouette Coop », projet de « supermarché coopératif » à Toulouse.

-Archibrazo (Centre Social argentin autogéré)

– la Coopérative Intégrale Toulousaine.

– Charles PIAGET, qui fut un des animateurs de la lutte des LIP en 1972-73 est attendu également (sous réserves)

 d’autres expérimentations menées dans la région seront présentes. Leurs membres  témoigneront également.

La journée se terminera, en soirée, autour du nouveau film de Yannis YOULOUNTAS, «Je lutte donc je suis»

http://confluences81.fr/category/actu/collectif-marinaleda-81/

 

 

Mai 18

Le droit de préemption se réinvite à l’Assemblée Nationale

Publié le lundi, 18 mai 2015 dans Autogestion, Notre Projet

7 mai 2015, vote express à l’Assemblée nationale sur une proposition de loi déposée par les députés du Front de gauche sur un droit de préemption des salariés en cas de vente de leur entreprise. Cette proposition prolongeait la loi Economie sociale et solidaire qui créait déjà un droit d’information des salariés. Le débat s’est rapidement conclu par un rappel à l’ordre de Carole Delga, Secrétaire d’État à l’économie sociale, qui a tout simplement invité les députés à rejeter ce texte.

Le 7 mai dernier, une proposition de loi déposée par les députés du Front de gauche a été discutée à l’Assemblée nationale. Ce texte prolongeait la loi sur l’économie sociale et solidaire qui oblige le propriétaire d’un fonds de commerce ou de la majorité des parts sociales d’une entreprise à informer les salariés, lorsqu’il souhaite céder son bien. Les salariés peuvent alors faire une offre d’achat mais l’employeur n’a pas l’obligation de leur vendre, ils ne sont même pas prioritaires par rapport aux autres repreneurs.

Cette proposition proposait d’y remédier en créant un droit de préemption pour les salariés des entreprises employant jusqu’à 249 salariés. Ce droit devait permettre aux salariés de se substituer à tout autre repreneur de leur entreprise, à condition de s’aligner sur  les conditions de vente que le propriétaire et le candidat à la reprise avaient fixées. De cette façon, les salariés auraient pu mettre en échec les projets d’acquéreurs, dont la préoccupation n’est pas de développer l’entreprise mais d’accroître leur marge au détriment des emplois, en délocalisant l’entreprise ou en extorquant le savoir-faire des salariés. 

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Avr 16

Des travailleurs et des travailleuses sont aujourd’hui en train d’écrire dans la réalité concrète, contre vents et marées, une page de l’histoire de l’autogestion

Publié le jeudi, 16 avril 2015 dans Autogestion

 Sur le blog de Richard NEUVILLE :  http://alterautogestion.blogspot.fr/

Notes de lecture de Didier Epsztajn

Dans leur préface, Richard Neuville et Nils Solari, reviennent,entre autres, sur la situation en Argentine dans les années 2000, le « Que se vayan todos ! », les expériences des entreprises récupérées par leurs travailleurs (ERT). Ils soulignent qu’Andrés Ruggeri et l’équipe Facultad Abierta livrent « une version distanciée du phénomène, en présentant à la fois ses conquêtes et ses réussites, mais surtout, sans oublier d’énoncer l’ensemble des contraintes et des contradictions qui le traversent ». Ils parlent des « Rencontres internationales de l’économie des travailleurs », de la nécessité des échanges et des transmissions d’expérience, « Car les mouvements de reprise d’entreprises se déploient non seulement dans la pratique, mais ils sont également porteurs de théorie »…

Andrés Ruggeri titre son introduction « Douze ans après », soulignant le temps non éphémère, la durée des expériences. Lire son introduction publiée avec l’aimable autorisation des Editions Syllepse : introduction-du-livre-dandres-ruggeri-occuper-resister-produire-autogestion-ouvriere-et-entreprises-recuperees-en-argentine/

Il souligne les limites, les contradictions, les apports des ERT, les soutiens reçus. L’auteur parle aussi de travail autogéré, de modèle possible pour une société plus juste et plus humaine…

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Mar 30

TOULOUSE : La foire à l’autogestion le 25 avril et le 2 mai.

Publié le lundi, 30 mars 2015 dans Autogestion, Non classé

falPour la quatrième édition de la Foire à l’autogestion toulousaine, nous vous invitons à participer aux ateliers et débats que nous avons programmés pour l’occasion.

– Le 25 avril, à partir de 16h à la Chapelle, rue Danièle Casanova, nous parlerons, autour d’une exposition, de la vie et de l’œuvre du pédagogue libertaire espagnol, Francisco Ferrer y Guardia, puis un second débat aura pour thème : « de Francisco Ferrer à Célestin Freinet », comment est-on passé de l’école moderne rationaliste au concept de pédagogie populaire ?

– Le 2 mai, à partir de 14h, le Bazar au Bazacle nous accueille de nouveau cette année, dans le cadre de ses journées militantes et festives qui auront lieu au Parc des Sports du Bazacle (1 impasse du Ramier des Catalans). Nous aborderons à partir de 14h30 trois ateliers successifs :

 Une intervention sur la mine du Rancié en Ariège : une mine dont les filons ont appartenu aux mineurs depuis le Moyen âge jusqu’au 20ième siècle.

 Une présentation du fonctionnement éthique de notre projet sur le réseau de coopératives autogérées et du travail autogéré.

 Engager un débat sur un lien entre les coopératives et les mouvements sociaux et/ou syndicaux, sociétaux?

Nous souhaitons au travers des ateliers/débats consacrés à ces problématiques ouvrir des pistes de réflexions pour l’avenir.

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