Notre-Dame-des-Landes : 50 000 manifestant-e-s !
Sans doute plus de 50 000 manifestants ce samedi sur les routes riveraines de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
Une extraordinaire démonstration de force des opposant-es au projet d’aéroport, pour une double exigence : non aux expulsions, arrêt définitif du projet d’aéroport.
Repris du blog « Pour l’Alternative et l’Autogestion 44 » : http://www.alternatifs44.com/
Plus que jamais continuons la mobilisation contre ce projet, et avec , contre tous les projets inutiles , dispendieux et nuisibles.
Dans le Tarn, SIvens, le projet autoroutier Castres-Toulouse, les Portes du Tarn sont les plus connus. . .D’autres luttes pour notre environnement, pour un avenir différent existent. D’autres perspectives sont mises en avant. Alternatives et Autogestion oeuvrera à les faire connaitre et à les soutenir.
DIMANCHE 28 FÉVRIER, GRAND RASSEMBLEMENT CITOYEN CONTRE LE PÉTROLE ET LE GAZ DE SCHISTE À BARJAC (30)
Mobilisons-nous pour dire définitivement non au gaz et au pétrole de schiste
– Animations à partir de 11h00
– Marche militante à 14h00
Les Collectifs contre l’exploration et l’exploitation des gaz et pétrole de schiste et de couche se mobilisent et exigent que, et ce en parfaite adéquation avec les décisions prises lors de la Conférence Climat et encore récemment réaffirmées par la ministre de l’écologie que :
– le permis de Montélimar et les permis limitrophes (Bassin d’Alès,
Plaine d’Alès, Navacelles) ainsi que la trentaine d’autres permis
arrivés à échéance en France ne soient pas renouvelés;
– les 133 demandes de permis en cours d’instruction sur le territoire français soient rejetées;
– le gouvernement légifère pour interdire définitivement toute
exploration et toute exploitation des hydrocarbures non conventionnels.
Nous appelons à cette mobilisation citoyenne pour réagir au délibéré du Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise rendu le 28
janvier 2016 qui vient d’annuler la décision d’abrogation du permis de Montélimar détenu par Total.
La décision de l’État de faire appel de cette décision ne suffit pas.
Seule une loi peut garantir contre les effets mortifères de cette
industrie qui induit :
– détérioration de la santé des habitants;
– dégradation irréversible de l’environnement et du foncier;
– prélèvements d’eau massifs et risques de pollutions majeures;
– bouleversement des équilibres sociaux et économiques locaux;
– aggravation du réchauffement climatique.
No Gazaran – Ni ici, ni ailleurs –
Ni aujourd’hui, ni demain
Notre-Dame-des-Landes :Samedi 27 février 2016 – Mobilisation générale pour l’abandon du projet d’aéroport – Pour l’avenir de la ZAD Ni expulsions, ni travaux –
Face aux menaces du gouvernement, le mouvement anti-aéroport est plus dense et vivant que jamais. En témoignent la mobilisation en urgence de 20 000 personnes et près de 500 tracteurs sur le périphérique nantais le 9 janvier, les actions de blocages et mobilisations paysannes qui ont suivi, le rassemblement devant le tribunal de Nantes et les multiples manifestations dans des dizaines d’autres villes en France et au-delà.
La résistance à Notre-Dame-des-Landes est aujourd’hui devenue emblématique de tant d’autres luttes contre les destructions environnementales et sociales, de tant de combats face à la disparition des terres agricoles ou aux causes du changement climatique. Elle marque un refus ferme de la marchandisation continue du territoire et de nos vies.
Ce qui se construit sur la ZAD est porteur d’un immense espoir parce que s’y inventent d’autres manières d’habiter le monde, de cultiver, de créer et de s’organiser en commun.
Pour le climat, abandonner l’aéroport de Notre-Dame des Landes !, par Maxime Combes (ATTAC)
Ce ne sont pas des militants pour la justice climatique qui l’affirment. Mais les chercheurs Steven Davis et Robert Socolow, de l’université de Princeton. Dans une étude publiée en août 2014, ils montrent comment les « engagements-carbone » – carbon commitments en anglais – des infrastructures existantes hypothèquent le déploiement de nouvelles infrastructures du même type.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DES COLLECTIFS ANTI GAZ DE SCHISTE IMPACTES PAR LE PERMIS DE MONTELIMAR
Les collectifs des 5 départements impactés par le permis de Montélimar (Ardèche, Drôme, Gard, Vaucluse et Hérault), se sont réunis ce samedi 16 janvier 2016.
Ils invitent la population et les élus à se mobiliser le dimanche 28 février 2016, à Barjac (Gard), face au risque de ré-attribution du permis détenu par Total.
Ce rassemblement sera l’occasion de rappeler au gouvernement notre exigence de rejeter toute possibilité de ré-attribution de ce permis.
De même, nous exigeons du gouvernement qu’il interdise définitivement toute exploration et exploitation de gaz et pétrole de schiste et autres hydrocarbures non conventionnels.
Ceci conformément aux engagements du Président de la République lors de la COP 21 et, plus récemment, de la ministre de l’écologie à l’Assemblée nationale.
LES GAZ ET PÉTROLES DE SCHISTE ET DE COUCHE
NI ICI, NI AILLEURS, NI AUJOURD’HUI, NI DEMAIN !
https://www.facebook.com/bassindales/posts/1009082309129890
COMMUNIQUÉ DE PRESSE du 16 janvier 2016
Non aux expulsions à Notre-Dame-des-Landes – Journée de mobilisations sur Nantes et ailleurs, le samedi 9 janvier prochain
Le gouvernement trahit les accords obtenus par la lutte selon lesquels ni les travaux de l’aéroport ni les expulsions ne commenceraient avant l’épuisement des recours juridiques.
En effet, les habitants et paysans dits « historiques », qui étaient propriétaires ou locataires avant la déclaration d’utilité publique (DUP), ont été assignés en référé expulsion le 10 décembre. AGO-Vinci demandait l’expulsion immédiate des habitants, avec pour contrainte une astreinte financière de 200 à 1000€ par jour. Et mise sous séquestre des biens et cheptels.
Le moment était sans doute malvenu sur le plan politique : COP21 et élections régionales. Les deux avocats ont accepté la mise en suspens de la procédure, celui d’AGO-Vinci affirmant sa volonté de la relancer en janvier.
Après que les tentatives de vider la ZAD par les forces policières ont échoué en 2012, l’État essaie maintenant de le faire sous la pression financière sans même avoir à se risquer à venir sur le terrain.
Il n’est pas question de laisser l’État expulser une partie d’entre nous, ni même de laisser peser une telle menace sur l’ensemble des habitants de la zone.
Notre-Dame-des-Landes : 5 nouvelles espèces protégées remettent en cause le projet d’aéroport
Depuis trois ans, le collectif des Naturalistes en lutte a mené des inventaires sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Ses experts ont fait savoir aux associations de protection de la nature qu’ils avaient découvert 5 espèces légalement protégées non prises en compte par les dossiers mis à l’enquête et les arrêtés préfectoraux associés (non compris le campagnol amphibie en attente d’un arrêté préfectoral
Les associations de protection de la nature ont fait part avec tous les détails nécessaires de ces découvertes par un courrier adressé, tant à la préfecture de Loire-Atlantique qu’au ministère de l’écologie qui a bien accusé réception du document.
Il s’agit de trois plantes (la Sibthorpie d’Europe, la Pulicaire commune, la Cicendie naine), un amphibien (le Triton de Blasius) et un mammifère (le Crossope aquatique).
Ces espèces n’ont pas été observées ou recherchées par les bureaux d’études, en conséquence elles n’ont pas été évaluées dans les dossiers et aucune demande de dérogation pour la destruction de ces espèces protégées n’a été faite.
Notre-Dame-des-Landes : « Maintenant nous accusons »
Devant le silence assourdissant des responsables face à nos arguments contre le « transfert » de l’aéroport de Nantes-Atlantique à Notre Dame des Landes, devant la poursuite implacable d’un projet inutile, coûteux et destructeur, devant les annonces réitérées de reprise imminente des travaux, nous sommes contraints de dénoncer les comportements irresponsables et condamnables qui ont mené à cette impasse
Nous accusons de rétention d’informations capitales :
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la Direction Générale de l’Aviation civile (DGAC) pour n’avoir toujours pas transmis, malgré l’avis de la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA) l’étude complète du cabinet JLR conseil sur les gains de temps pour les passagers, étude qui a permis de justifier économiquement le transfert et donc fondé la Déclaration d’Utilité Publique en 2007 ;
-
la même DGAC pour n’avoir jamais répondu aux questions techniques du CéDpa posées à la fois par l’intermédiaire de la commission du dialogue et en direct lors des réunions de l’automne 2013 ;
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l’État qui, même après la signature du contrat de concession avec Aéroport du Grand Ouest, n’a jamais transmis le cahier des charges initial qu’il avait proposé aux candidats à la construction d’un nouvel aéroport.
Nous accusons de manipulations et mensonges :
Les États ne sont pas prêts à enclencher la «révolution climatique», par Maxime COMBES (ATTAC)
L’accord de Paris franchit les « lignes rouges » fixées par la société civile ! Dans des moments difficiles, on attend d’une conférence internationale qu’elle prenne des décisions courageuses et visionnaires. Ce n’est pas le cas à la COP 21, avec un accord très en dessous du changement de cap requis.
A l’État d’urgence climatique, l’accord de Paris oppose un bricolage constitué de la somme des égoïsmes nationaux, aussi bien en matière de financements que d’objectifs de réduction des émissions. Il ne faut pas oublier l’essentiel : l’accord de Paris entérine un réchauffement climatique supérieur à 3°C, sans se doter des dispositifs pour revenir sur une trajectoire inférieure à 1,5°C ou même 2°C.
François Hollande souhaitait qu’on se souvienne de la COP21 comme du moment déclenchant une « révolution climatique »(1). Par bien des points, l’accord de Paris tranche en faveur des options les plus conservatrices et les moins ambitieuses qui étaient présentes dans le texte de négociation.
L’accord de Paris valide une chose positive : les 195 États de la planète sont d’accord pour maintenir un cadre international et multilatéral – bien que très affaibli – de « gouvernance du climat » : pour véritablement changer la donne, il devient urgent que les règles et principes d’organisation de l’économie mondiale et du commerce international soient soumises à l’objectif climatique.