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Avr 20

« La dynamique de la gauche est de se construire dans les mouvements réels » par Mahmoud RACHEDI, secrétaire général du Parti socialiste des travailleurs (PST) Algérie –

Publié le lundi, 20 avril 2015 dans A Gauche. . . toute !

Dans cet entretien, le parti socialiste des travailleurs, par la voix de son secrétaire général, réaffirme ses positions et ses oppositions. De la constitution aux initiatives des partis pour regrouper l’opposition en passant par les questions économiques, le PST ne veut pas dévier d’un iota de la ligne adoptée depuis quelques années.

Reporters : Pourquoi la gauche aujourd’hui n’est-elle ni visible ni audible sur le terrain. Qu’en est-il réellement ?

Mahmoud Rachedi : Quel terrain justement (rire). Nous sommes sur le terrain, mais le terrain réel. Nous sommes dans les mouvements étudiants, travailleurs, chômeurs et aux côtés de tous ceux qui luttent pour la justice sociale. Et cela, au niveau de tous les secteurs. Maintenant, si vous analysez notre absence à travers les médias, c’est vrai. Nos actions ne sont pas médiatisées. Les journalistes, aujourd’hui, rapportent la mode du moment, les stars et les personnages politiques et ils ne s’intéressent pas aux maux et contestations sociaux. Il y a des partis politiques qui ne représentent absolument rien du tout sur le terrain réel et concret, mais qui  sont très visibles sur la presse. Et puis, peut-être que vous n’êtes

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Avr 11

Les difficultés de la situation en Grèce et l’importance crucial du rôle de Syriza en tant que parti, par Antonis Ntavanello

Publié le samedi, 11 avril 2015 dans A Gauche. . . toute !


Les fortins « de l’opposition dure » du pouvoir réel – avec ses représentants emblématiques que sont les dirigeants de l’appareil bureaucratique économique et judiciaire, mais aussi avec le premier avertissement donné par le corps d’élite (OYK) lors du défilé national du 25 mars [dans sa façon de défiler et son nationalisme proclamé] – rappellent à tout le monde, mais avant tout à la direction de SYRIZA, l’importance de la décision de la conférence-constitution de l’actuelle SYRIZA qui a défini le gouvernement de la gauche non pas comme une « station finale » (où la tâche de « sauver la patrie » est engagée), mais comme une « étape transitoire » dans la perspective d’un engagement pour une émancipation socialiste.


La position pas si forte (du moins c’est ce que beaucoup de gens pensent) du gouvernement dont SYRIZA est la colonne vertébrale apparaît encore plus faible dans le cadre des rapports de force internationaux. Le chantage éhonté des créanciers à travers les « institutions » européennes et le FMI cherche à entraîner le gouvernement dans un dilemme : la subordination directe ou l’effondrement rapide. 

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Avr 11

Grèce. Les échéances s’approchent. Le programme et l’action, par Charles-André Udry

Publié le samedi, 11 avril 2015 dans A Gauche. . . toute !

L’entretien que nous publions ci-dessous du ministre de la Reconstruction productive, de l’environnement et de l’énergie, Panagiotis Lafazanis, une figure du Courant de gauche de Syriza – un courant peu structuré et hétérogène –, traduit la distance entre des convictions effectives de Lafazanis et les orientations d’un gouvernement qui représente une addition de «points de vue» plus qu’une structure ayant un agenda clair et précis. Et il ne cesse de plier, pas à pas, face à l’Union européenne (UE). Certes avec des hésitations et des sursauts de divers ministres et même d’Alexis Tsipras, du moins dans ses déclarations au sein des instances de Syriza.

De fait, le gouvernement de Tsipras – en fait un gouvernement de coalition – met les vastes secteurs de la population qui le soutiennent encore dans une position de complète passivité politique: tous les deux jours, ils attendent les «résultats» d’une réunion à Berlin, à Moscou, à Pékin, à Bruxelles…
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Mar 17

Chez EELV, on sort l’arme lourde, par Guillaume LIEGARD (publié dans Regards)

Publié le mardi, 17 mars 2015 dans A Gauche. . . toute !

Une nouvelle fois écartelé entre les partisans d’une alliance à sa gauche, ceux d’un retour au gouvernement et ceux de l’autonomie, le parti écologiste accrédite de plus en plus le scénario de sa scission. Laquelle aurait le mérite de le sortir de son impasse.  

En mars 2014, la sortie du gouvernement des écologistes avait été l’objet d’un âpre débat au sein de la direction d’EELV. Depuis lors, une forme de guerre de basse intensité, comme on dit en géopolitique, couvait. De petites phrases assassines en remarques acides, trois camps se sont clairement affirmés : ceux qui souhaitent la participation au gouvernement de Manuel Valls, ceux qui envisagent un rapprochement avec le Front de gauche, et entre les deux un groupe intermédiaire plutôt porté sur une politique de l’autonomie des écologistes.

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Mar 12

Lola SANCHEZ (Podemos) : « La victoire n’est qu’une question de temps »

Publié le jeudi, 12 mars 2015 dans A Gauche. . . toute !

Alors que va s’ouvrir en Espagne une année électorale décisive pour le pays et cruciale pour les gauches européennes, Lola Sanchez, eurodéputée de Podemos, parle d’un parti confiant et paré pour la victoire, malgré les questionnements.

 Lola Sanchez était en France pour y parler du Traité transatlantique et de la place des femmes en politique. À trente-sept ans, elle a fait de sa place dans l’hémicycle européen l’endroit idéal pour lutter – lutter avant tout pour le peuple, pour la justice et l’égalité des droits. Nous l’avons rencontrée afin de discuter des gauches européennes, malmenées par la Troïka, mais aussi de Podemos.

Regards. Dans El Pais, Jean-Claude Juncker a affirmé que les propositions de Podemos sont « incompatibles avec les règles européennes ». Après la Grèce de Syriza, la Commission européenne attaque de front l’Espagne de Podemos. Que répondez-vous à cela ? 

Lola Sanchez. La Commission européenne se rend compte que quelque chose bouge dans les sociétés européennes, quelque chose qui va à l’encontre des politiques d’austérité. Ce qui s’est passé en Grèce est un exemple, car les institutions sont en capacité de menacer et d’attaquer la Grèce plus qu’elles ne pourront le faire avec un futur gouvernement de Podemos en Espagne. L’Espagne est en effet la quatrième économie de l’Union européenne et personne ne pourra nous menacer de la sorte. Nous nous ferons plus fermes et nous viendrons au secours des Grecs. Ce que Juncker démontre, c’est que, bien évidemment, le projet politique de Podemos n’est pas compatible avec les règles actuelles de l’UE. Nous ne sommes pas antieuropéistes, ni contre la monnaie unique. Nous sommes contre ce modèle d’Europe, un modèle fait pour les grands pouvoirs économiques, pour les banques. Ce n’est pas pour ça qu’est née l’Europe, en théorie, elle est faite pour autre chose, pour le peuple.

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Fév 26

Tribune libre : Manolis GLEZOS : « Je demande au Peuple Grec de me pardonner d’avoir contribué à cette illusion »

Publié le jeudi, 26 février 2015 dans A Gauche. . . toute !



Depuis Bruxelles, Manolis Glezos foudroie le gouvernement à propos des manœuvres durant les négociations avec les créanciers et du changement de discours de SYRIZA. Il rappelle qu’ »entre l’oppresseur et l’oppressé, il ne peut être question de compromis, tout comme cela est impossible entre l’occupé et l’occupant. La seule solution c’est la liberté ».

Par un article qu’il signe depuis Bruxelles où il se trouve, le député européen SYRIZA, Manolis Glezos, critique de manière particulièrement acerbe les manœuvres gouvernementales.

glezos« Changer le nom de la troïka en « institutions », celui du mémorandum en « accord » et celui des créanciers en « partenaires », ne change en rien la situation antérieure« , écrit le cadre historique de la Gauche qui apparaît déçu des derniers développements entre la Grèce et ses créanciers.

« Plus d’un mois est passé et la promesse n’est toujours pas transformée en acte. Dommage et encore dommage. Pour ma part, je demande au Peuple Grec de me pardonner pour avoir contribué à cette illusion« , écrit-il en invitant les amis de SYRIZA à participer dans les plus brefs délais à un dialogue sur le parcours du parti et les manœuvres en cause.

L’article de Manolis Glezos a été publié aujourd’hui sur le site du Mouvement ‘Citoyens Actifs’  :

Changer le nom de la troïka en « institutions », celui du mémorandum en « accord » et celui des créanciers en « partenaires », ne change en rien la situation antérieure.

L’on ne change pas non plus, bien entendu, le vote du peuple Grec aux élections du 25 janvier 2015.

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Fév 26

Tribune libre : En Grèce, après les négociations à Bruxelles, tout reste à faire. Par Amélie Poinssot – Mediapart.fr

Publié le jeudi, 26 février 2015 dans A Gauche. . . toute !

grece_0L’accord trouvé avec l’Eurogroupe est un recul important sur les promesses de campagne de Syriza. Mais ce n’est pas une abdication : le gouvernement Tsipras a dû négocier ferme avec ses partenaires européens. Le résultat est un cocktail de réformes destinées à répondre aux demandes des Européens et de mesures pour faire face à la crise humanitaire qui touche le pays. Explications.

Il a fallu reculer. Après des semaines d’allers et retours entre Athènes et Bruxelles, de pression de certains pays de la zone euro, Allemagne en tête, le gouvernement Tsipras a toutefois sauvé les meubles. Si toutes les promesses de campagne de Syriza ne sont pas dans l’accord signé avec les partenaires de la zone euro, les plus importantes y figurent, en particulier les mesures de lutte contre la crise humanitaire.

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Fév 25

Tribune libre : « Un Syriza à la française est-il possible ? », par Guillaume Liégard (Regards)

Publié le mercredi, 25 février 2015 dans A Gauche. . . toute !

La « révolution » politique qu’incarne Syriza depuis sa prise de pouvoir suscite un espoir qui se confronte, en France, au constat de tout ce qui nous sépare d’un tel scénario. Que faudrait-il pour qu’il advienne ici, fût-ce sous une forme différente ? 

 La victoire de Syriza, les premiers pas du gouvernement Tsipras ont soulevé un immense espoir qui dépasse largement les frontières grecques. Pour la première fois, un parti authentiquement de gauche a remporté les élections dans un pays de la zone euro et entend, dans un contexte ô combien difficile, appliquer son programme.

Des marges de manœuvres, il y en a ! 

Élu depuis près d’un mois, le gouvernement grec a d’abord fait sensation sur la scène européenne en entendant (incroyable !) respecter la volonté populaire. Les premières mesures, sur le terrain de l’immigration, le montant du salaire minimum ou le rétablissement de la législation du travail, ont démontré une rupture avec tous les gouvernements précédents. 

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Fév 25

Teresa RODRIGUEZ, l’autre visage de Podemos – Un reportage du journal Le Monde.fr

Publié le mercredi, 25 février 2015 dans A Gauche. . . toute !

On comprend mieux la profonde gravité qui habite Teresa Rodriguez lorsqu’on la voit se faire apostropher par une passante, au détour d’une venelle colorée de Séville, ce vendredi 13 février au petit matin. 

podemos-teresa-rodriguez«  C’est bien toi, Teresa ? demande la femme, l’air de ne pas en revenir. J’ai déjà voté pour Podemos aux européennes et je voterai pour toi aux élections en Andalousie. Il n’y a que Podemos qui puisse nous sauver et changer ce pays. » » 

Le regard sombre et soucieux de la jeune politicienne de 34 ans, un bref instant, s’éclaire. Elle étreint la passante en lui promettant de faire « « tout [s]on possible » » pour ne pas décevoir les attentes, puis reprend son chemin, solennelle. « « Podemos a une responsabilité énorme » », souffle-t-elle. 

Inconnue jusqu’aux élections européennes de mai 2014, Teresa Rodriguez est devenuel’un des visages de Podemos (« Nous pouvons ») lorsque le parti antiaustérité a remporté, quatre mois après son lancement, en janvier, cinq sièges d’eurodéputé – dont le sien – et 1,2 million de voix, bouleversant l’échiquier politique en Espagne. 

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Fév 23

Grèce : une séquence cruciale, par Stathis Kouvelakis

Publié le lundi, 23 février 2015 dans A Gauche. . . toute !, International

Pour reprendre un cliché usé jusqu’à la corde, « nous vivons un moment critique ». Un peu plus en réalité, nous sommes au bord d’une séquence cruciale. Toute la démarche de Syriza sera jugée à l’aune de sa réaction à ce chantage sans précédent et aux ultimatums qu’il reçoit des si mal nommés « partenaires » européens. Et les nouvelles du front ne sont pas agréables. 

Il est certainement très difficile d’avoir une vision claire sur la situation actuelle des négociations , « négociations » étant un oxymore, étant donné la criante asymétrie dans le rapport de force et le fait qu’une des parties a une arme (la Banque Centrale Européenne) pointée sur sa tâte. 

Ce qui est certain, quoi qu’il en soit, c’est que le gouvernement grec a reculé sur des points cruciaux, en particulier sur certains de ses engagements envers le peuple qui l’a placé aux affaires. 
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