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Mai 17

Proposition de bulletins pour les législatives.

Publié le mercredi, 17 mai 2017 dans Elections, Point de vue

D’autres façons de réagir par rapport au comportement suicidaire d’organisations de la gauche existent et s’exprimeront certainement à travers d’autres propositions – à venir –  de « bulletins de vote ». . .

Première rafale de propositions :

 

Mai 14

Tiens. . .voilà le nouveau président ! Dessins de Mathieu COLLOGHAN

Publié le dimanche, 14 mai 2017 dans Elections, Point de vue

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Avr 29

LE DÉSESPOIR EST LA LAISSE DE LA SOUMISSION.. . Tribune libre, Mars Le Rouge

Publié le samedi, 29 avril 2017 dans Point de vue

   Pour le 2ème tour, chacun.e agira en fonction de son analyse. Nous proposons d’utiliser nos bulletins   A&A pour voter blanc ou nul. Tout.e adhérent.e dispose d’un « droit d’objection » et peut refuser d’appliquer une décision (à laquelle il a/elle a pris part) avec laquelle il/elle n’est pas en accord. Plus que jamais, pas de résignation : nous devons continuer d’œuvrer au rassemblement des initiatives !

Un point de vue de Mars, adhérent d’Alternatives et Autogestion Paris :

    Le résultat du premier tour des élections présidentielles a été sans réelle surprise mais pas sans déception pour certains d’entre nous. Reste au deuxième tour Macron, le social-libéral, continuateur de la politique de Hollande-Valls que nous rejetons fortement et LePen, la fasciste, qui nous est étrangère.

Les deux sont insupportables et inacceptables, leurs politiques sont à combattre. Mais sont-ils pour autant à renvoyer dos à dos ?

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Mar 17

L’identité est un projet politique . Paul ORIOL

Publié le vendredi, 17 mars 2017 dans Non classé, Point de vue

Les prochaines élections se feront en partie sur la notion d’identité nationale, de défense de l’identité nationale. Thème, depuis des années, de l’extrême droite et de la droite, sur lequel la gauche n’apporte pas de contribution satisfaisante.

 

Le débat sur l’identité nationale.

  La première contribution est simple. Il suffit que l’extrême droite dise l’Angleterre est une île, pour entraîner une réponse fulgurante, l’Angleterre n’est pas une île ! Cette fausse réponse n’a pas plus d’effet sur la montée de l’extrême droite et de ses idées que sur les moyens de communication entre le continent et les Îles britanniques.

Répondre à une question en la niant. Malheureusement, la droite martèle sa réponse et, comme aucune réponse claire ne vient de la gauche, la seule entendue, de droite, devient l’évidente vérité.

En suivant cette voie, certains croient résoudre le problème en affirmant : l’identité nationale, ça n’existe pas. Parce que l’identité n’existe pas. Parce que la nation n’existe pas. Ce ne sont que des constructions historiques. Déconstruire, disent-ils, et l’identité et la nation. Sans rien proposer de positif. Par de longs articles et de gros livres qui n’atteignent en rien le cœur qu’ils visent : le sentiment national reste intact dans la grande masse des gens. Peut-être même quelquefois, négligé, brocardé, ce sentiment national en est-il exacerbé.

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Mar 7

Présidentielle : le grand bluff éthique (Mediapart)

Publié le mardi, 7 mars 2017 dans Point de vue

Fondateurs d’Indigène éditions et éditeurs d’Indignez-vous !, le manifeste au succès planétaire de Stéphane Hessel, Jean-Pierre Barou et Sylvie Crossman expriment ici leur colère contre « cette campagne présidentielle qui pue la haine ».

 « Ne pas haïr si l’on peut. » Dernière phrase écrite de sa main par Camus avant de décéder dans un accident de voiture, le 4 janvier 1960. La première à nous venir à l’esprit dans cette campagne présidentielle qui pue la haine. Elle s’annonce (mais qui s’en souvient ?) le 11 janvier 2011 quand François Fillon, alors Premier Ministre, dans ses vœux à la presse et seul de toute la classe politique, livre bataille à ce libelle le plus lu des Français, Indignez-vous !

Le visage modelé dans une glaise dont on fait les saints, il lance : « J’ai vu qu’un débat s’était noué autour de l’indignation. Mais l’indignation pour l’indignation n’est pas un mode de pensée. » Ce croisé installé dans la Sarthe ajoute – lisez en pensant à aujourd’hui ! : « La complexité du monde actuel réclame d’abord de la lucidité, de l’exigence intellectuelle, parce que tout ne s’écrit pas noir sur blanc, mais elle réclame aussi et surtout des actes. Est-ce qu’on peut souhaiter le sens de la nuance au détriment de la violence ? »

Luc Ferry, son ministre de la Culture, s’ajoute dans Le Figaro avec un irrespect auquel on ose à peine croire : « Cher Stéphane Hessel, êtes-vous bien certain de ne pas vous tromper d’adresse ? L’indignation est une facilité, pas une vertu. En encourageant ce que le monde aujourd’hui compte de plus irresponsable et de moins intelligent, vous n’allez pas dans le sens de la Résistance, mais, je le crains, dans le sens du vent et de la plus grande pente. »

L’appel de Stéphane Hessel est paru en 2010

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Fév 28

Appel des Résistants aux jeunes générations du 8 mars 2004

Publié le mardi, 28 février 2017 dans Point de vue

Appel à la commémoration du 60e anniversaire du programme du C.N.R. de 1944

   Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l’héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle.

Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et soeurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n’a pas totalement disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte.

Nous appelons, en conscience, à célébrer l’actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d’accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s’éteigne jamais :

– Nous appelons d’abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les

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Fév 6

Le social-libéralisme est-il social(iste) ? Compte-rendu du débat du 14 octobre 2016 au Maltais Rouge à Paris

Publié le lundi, 6 février 2017 dans Point de vue

 

De la social-démocratie au social-libéralisme (Bernard Ravenel)

 

     On peut remonter à John Stuart Mill, économiste et philosophe anglais du 19è, espérant concilier libéralisme économique (dont il est le chantre) et justice sociale.

Son instauration naît des crises du modèle social-démocrate. Suite à la crise de 1929, la social-démocratie avait intégré un keynésianisme fondé sur l’accumulation et la croissance, conjuguées à une répartition plus égalitaire de leurs fruits.

En 1945, grâce à un rapport de forces favorable, le monde du travail impose l’Etat social ou l’Etat providence (Welfare state). Ce modèle réussit à assurer le plein-emploi et la hausse des salaires, à instaurer des droits sociaux (la Sécu!) et un pouvoir syndical. Il y a un certain équilibre entre croissance du capital (modèle tayloriste-fordiste) et croissance du travail. Le conflit  se présente comme moteur, activant le développement économique,  «  bien commun  » que le prolétariat avait intérêt à s’approprier pour mieux le répartir

La baisse des profits due en particulier aux salaires élevés grâce à la mobilisation syndicale (cf 68) provoque une contre-offensive libérale (économique, sociale, idéologique…) s’appuyant sur les rencontres de la Trilatérale (organisation de dirigeants politiques et patronaux d’Europe d’Amérique et du Japon).

Elle débouche sur l’expérience Chilienne après le coup d’état de 73, où les « Chicago boys » de Milton Friedman  imposent une économie capitaliste libérale. Il s’agit de rétablir le pouvoir patronal.

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Jan 22

AZF: Pourquoi nous ne connaitrons pas la Vérité ! Tribune libre Patrick MIGNARD

Publié le dimanche, 22 janvier 2017 dans Point de vue

     Janvier 2017, un nouveau procès sur la catastrophe… et toujours, depuis 15 ans les mêmes interrogations : pourquoi comment et qui ?

Gageons que ce troisième procès n’apportera aucune conclusion significative, ni aucun apaisement pour les survivants et parents des victimes. Pourquoi ?

Essayons de raisonner logiquement et sans a priori,… nombreux dans cette affaire.

 

SAIT-ON ?

 

Dire que personne ne sait rien est difficilement croyable. Scientifiquement, avec les moyens modernes et les conditions d’investigation et d’enquête, il est évident que l’on sait, que certains savent… même si l’on fait l’hypothèse (ce n’est qu’une hypothèse) que l’on a fait volontairement disparaître des preuves.

La question importante et beaucoup plus difficile est :

 

QUI SAIT ?

 

Là aussi on peut difficilement imaginer que TOTAL ne sache rien ! Il sait,… mais quoi ?

Il faut envisager deux hypothèses : interne et externe.

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Jan 22

« Défendre nos valeurs », Olivier Le Cour Grandmaison

Publié le dimanche, 22 janvier 2017 dans Point de vue

« A l’heure des échafaudages programmatiques, hâtivement conçus pour conquérir le pouvoir ou pour tenter de s’y maintenir, ces valeurs, complaisamment sollicitées, permettent à celles et ceux qui s’en réclament de défendre ce vieux monde en laissant entendre que leurs propositions convenues sont l’expression audacieuse d’une volonté réformatrice trop longtemps bridée par de nombreux conservatismes », par l’universitaire Olivier Le Cour Grandmaison.

« Le langage politique » consiste « principalement en euphémismes, pétitions de principe et imprécisions nébuleuses. » G. Orwell (1946)

 

images   A la bourse des éléments de langages, forgés par des communicants affairés, ces mercenaires contemporains de la propagande enrichie, si l’on peut dire, grâce à quelques recettes empruntées au marketing, les valeurs sont désormais au plus haut. Les valeurs, c’est follement actuel et moderne. 

 

Pas un homme ou une femme politique de droite ou de gauche qui ne juge indispensable de déclarer haut et fort son attachement aux valeurs, et la nécessité impérieuse de les défendre avec ténacité.

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Nov 21

Linky et nucléaire par Stéphane Lhomme (tribune libre)

Publié le lundi, 21 novembre 2016 dans Point de vue

 http://www.observatoire-du-nucleaire.org

imagesAutant le dire tout de suite, la problématique du compteur électrique communicant Linky ne relève pas précisément de la lutte anti-nucléaire. Cependant, il existe entre les deux sujets des points communs et des similitudes qui font qu’il est parfaitement logique et cohérent pour les antinucléaires de se mobiliser contre le déploiement de ces compteurs, sans oublier les compteurs communicants de gaz (appelés Gazpar) et d’eau.

Avant tout, il convient de tordre le cou à des prétextes avancés par les industriels pour « justifier » les compteurs communicants, prétextes qui abusent d’ailleurs certains écologistes : les compteurs communicants permettraient de « faire des économies d’énergie » et « aideraient au développement des énergies renouvelables » : voilà bien de quoi appâter un antinucléaire !

En réalité, le système des compteurs communicants va être lui-même consommateur d’une quantité non négligeable d’énergie : il ne s’agit pas seulement des compteurs mais d’innombrables appareils déployés dans les communes pour capter les informations collectées par les compteurs, les transporter, les concentrer, les réexpédier par téléphonie mobile, etc.
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