Solidarité avec le peuple grec
Les Grecs sont victimes de la spéculation des banques et des institutions financières. Les défenseurs du traité de Lisbonne nous promettaient une Europe « protectrice ». Malheureusement l’Europe actuelle est bien celle que nous avions dénoncée : une construction contre les peuples au service des marchés financiers. Aujourd’hui c’est la Grèce, mais aucun pays européen n’est à l’abri. La grande faute des gouvernants socio-démocrates grecs est de vouloir surmonter cette crise en obéissant aux diktats des banques et des marchés soutenus par l’Union Européenne et le FMI. Mais les sacrifices imposés au peuple vont d’abord servir à enrichir les banques qui imposent à la Grèce des taux d’intérêts exorbitants là où la BCE aurait pu prêter à son taux habituel de 1 %. Les vampires sont excités par l’odeur du sang !
Il leur faut toujours plus, jusqu’au point où la société implose comme cela s’est produit à plus de dix reprises en Amérique Latine. C’est la logique du système de chercher l’accumulation. Céder c’est inviter la Finance à une nouvelle offensive. Au contraire, il faut refuser l’argent du FMI, exproprier les multinationales à qui le régime de droite de Caramanlis a offert des pans entiers des services publics plutôt que de leur promettre de nouvelles privatisations. Sanctionner Goldman Sachs, cette banque qui a maquillé les comptes comme elle le fait pour tous ses clients. Ceci n’est pas envisageable par les socio-démocrates qui dirigent en Grèce. Il suffit de voir l’attitude de leurs homologues français du PS qui ont voté avec l’UMP le féroce plan « d’aide » concocté par l’UE et le FMI. Le combat des Grecs est celui de tous les Européens. Un bras de fer s’engage entre les citoyens, les banques et les institutions libérales. Pour notre part nous affirmons le droit des peuples à bénéficier des richesses qu’ils produisent. Nous défendons la souveraineté populaire face à la dictature de la finance mondialisée. Nous affirmons la solidarité des peuples face à la compétition du marché libre.
Les Alternatifs 81, le Nouveau Parti Anticapitaliste 81, le Parti de Gauche 81, ELAF 81 (Fédération Anarchiste) du Tarn appellent à rejoindre le rassemblement de soutien au peuple grec, mercredi 19 mai à 18 heures à Albi devant la préfecture du Tarn.
Contacts presse :
- Parti de Gauche : Bernard COTTAZ-CORDIER – 06 80 35 07 25 – bcottazcordier@yahoo.fr
- NPA : Georges NIKELE – 06 87 46 01 62 – gnikele@fr
- Les Alternatifs : Jean FAUCHE – 05 63 70 26 49 – jean.fauche@orange.fr
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