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Crise financière, crise alimentaire, crise écologique : le monde va-t-il à la catastrophe ?

Publié le jeudi, 11 septembre 2008 dans Alter'actu, Communiqués de Presse

Castres, le 11 octobre 2008

Le spectre de la crise mondiale de 1929 est devenu un scénario possible.

La liste des banques et compagnies d’assurances rachetées n’en finit pas de s’allonger. Pour se sauver de la débâcle, les gouvernements capitalistes détournent à présent des milliers de milliards d’euros ponctionnés sur les deniers publics pour sauver les rapaces de la finance. Sarkozy et Fillon nous expliquent que les caisses sont vides pour la santé, l’éducation, les services publics et pour augmenter nos salaires et nos retraites. Mais ils n’ont aucune difficulté pour socialiser sans conditions les pertes des banques (des centaines de milliards d’euros) alors qu’ils ont eu un mal fou à trouver 1,5 milliards pour financer le RSA.

Notre gouvernement ment : il veut nous rassurer pour ne pas avoir de comptes à rendre. Les choses sont pourtant claires : la France est entrée en récession au second trimestre. La conséquence, c’est le chômage à la hausse, la baisse des salaires et moins de protection sociale, davantage de pauvres, moins de logements sociaux et plus de sans-logis.

Crise financière, crise alimentaire, crise écologique…Non seulement les capitalistes en sont responsables, mais ils nous proposent la fuite en avant et nous mènent à la catastrophe : concurrence de tous contre tous, politiques racistes et xénophobes, tentatives de réduction des droits et des libertés, aggravation des inégalités, famines et pollutions, guerres qui menacent… Les orientations néo-libérales du gouvernement Sarkozy-Fillon, celles de l’Union Européenne et des institutions mondiales de l’OMC, du FMI et la Banque Mondiale vont dans le même sens !

Face à cette triple crise, il faut arrêter les politiques mortifères actuelles, tant pour les peuples que pour la planète, rompre avec l’empire de la finance, imposer une autre logique basée sur la paix et la coopération entre les peuples, le partage des richesses et un développement écologique.

Il est urgent de mettre la finance au service de la société !

  • Constituer un grand pôle financier public (il faut un débat public et démocratique sur cette question) en regroupant les outils existants (caisse des dépôts et consignations, caisses d’épargne, banques populaires, crédit coopératif). Il permettra de financer des projets publics innovants et respectueux de l’environnement.
  • Rééquilibrer le rapport entre le travail et le capital qui s’est constamment dégradé depuis 25 ans au détriment du premier. Pour cela, il faut un « bouclier fiscal » pour les salariés. Il faut geler les dividendes à leur niveau actuel, en versant le surplus à un fonds de mutualisation pour des projets sociaux, sous contrôle des organisations de salariés.
  • Supprimer les avantages fiscaux des plus riches et s’orienter vers une fiscalité mondiale pour que les éléments essentiels à la vie (climat, air, eau, santé, paix, éducation, connaissances, ressources non renouvelables..) soient considérés comme des biens publics mondiaux inaliénables.

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