Flux RSS

Un an de Sarkozy à l’Elysée : un an de trop !

Publié le lundi, 19 mai 2008 dans Alter'actu, Communiqués de Presse

Castres, le 19 mai 2008

Voilà un an que Nicolas Sarkozy est président de la République. Il a mené campagne sur le thème d’un «homme neuf», qui allait faire découvrir la rupture au pays. En fait de rupture, nous avons eu droit à un président qui n’a de cesse de prendre aux pauvres pour donner aux riches.

Baisse des allocations familiales, remise en cause des cartes de famille nombreuse, franchises médicales, allongement des durées de cotisations : les mauvaises nouvelles n’en finissent plus de tomber. Et on annonce l’envoi de troupes pour seconder Bush en Afghanistan ; on laisse impunis les trafics d’argent sale du patronat et des initiés de l’EADS …

Ce premier mai est entré en vigueur – presque dans l’indifférence des médias – le nouveau code du travail, qui impose des prolongations de période d’essai, un plafonnement des indemnités de licenciement ou encore des CDD à « termes incertains » !

Décidément, la modernité a le goût de régression sociale généralisée.… et s’accompagne d’une quantité de lois et décrets liberticides (« prévention de la délinquance », « rétention de sûreté », fichage ADN, vi-déo surveillance, immigration jetable, etc…) !

Sur fond de restructurations, de démantèlement des services publics, et de difficultés croissantes à boucler les fins de mois, le mécontentement grandit. Les attaques multiples contre toutes les prestations sociales et la précarisation généralisée sont insupportables.

Nombreux sont les salarié-e-s qui attendent que les mécontentements se transforment en un mouvement d’ensemble qui mettrait un coup d’arrêt aux attaques généralisées contre les acquis sociaux. Chacun-e le sent, beaucoup l’affirment : la seule loi que ce gouvernement connaisse c’est le rapport de force.

La crise alimentaire, les émeutes de la faim qui touchent les pays pauvres illustrent la barbarie du système capitaliste. Dans beaucoup de pays, la résistance se développe, du Vietnam à la Roumanie (Dacia). Travaillant ici, dans les conditions des pays où la main d’oeuvre est sous-payée, les sans papiers relèvent la tête.

Pour construire une alternative, pour refuser l’avenir de travailleurs précarisés, consommateurs infantilisés, et citoyens passifs que veulent nous imposer la Droite et le MEDEF, il faudra lier toujours plus l’écologie, la justice sociale, la démocratie active, et la solidarité avec les peuples du Sud.

Soyez le premier à poster un commentaire.

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour écrire un commentaire.