Crise du logement ?
Publié le dimanche, 10 juin 2012 dans Non classé, POLEMIQUE-s
A l’heure des grandes promesses électorales, que dire du strict respect de nos textes de loi quand il s’agit de nos édiles ?
Nous publions ci-dessous le message envoyé par un Internaute, Monsieur Jean DURAND, qui tendrait à démontrer que, face à la crise du logement, il existe des « auto-solutions ».
. . . Mais, pas pour tout le monde ! !
Jugez plutôt : Monsieur le Maire de Cambon les Lavaur, petit village du Tarn, s’est vu accordé en 2010 un avis favorable au nom de la Commune, suite à sa demande de permis de construire, hors carte communale. Or, cet élu qui, plus que quiconque, est supposé ne rien ignorer de la loi, était déjà propriétaire d’une habitation principale située à 500 m de son exploitation agricole. Pourtant le code de l’urbanisme est clair, il faut pouvoir justifier d’une présence à plein temps sur le lieu de l’exploitation et seuls les éleveurs sont habilités à construire hors carte communale, ce qui n’est pas le cas dans cette affaire. Déjà en 2004, l’administration formulait un avis défavorable, idem en 2009 mais voilà qu’en 2010, l’avis rendu au nom de la Commune s’avère différent et le permis est délivré ! La Préfète en place à l’époque, Mme Pierrot, reconnaissait elle-même le caractère illégal de l’acte puisqu’elle en demandait son retrait et précisait que ‘dans le cas où cette procédure de retrait ne serait pas exécutée dans le temps imparti, elle se verrait dans l’obligation de recourir à la procédure dite du déféré préfectoral’ … Ce qu’elle n’a pas fait, allez savoir pourquoi … Les mauvaises langues racontent qu’un élu influent serait intervenu pour aider le maire dans ses difficultés passagères ! République bananière et arrangement entre amis ou même égalité de traitement des citoyens ???
La république que l’on nous propose aujourd’hui comme exemplaire, le sera-t-elle ? Rien n’est moins sûr et l’on ferait bien de regarder du côté des campagnes françaises où fleurissent en plein champ non plus des végétaux mais des habitations, au grand dam de ceux qui souhaitent préserver les espaces agricoles et naturels, non pas pour l’humanité actuelle mais pour les générations futures !
PS : en pièce jointe, la lettre de la Préfète
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