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Un collectif sur les gaz (et pétrole) de schiste dans le Tarn ?

Dernièrement l’association ATTAC Tarn organisait une réunion publique sur le thème des gaz de schiste avec la projection du document « Gasland » de Josh FOX.

Cette projection fut suivie d’une discussion autour de la nécessité (ou pas) de s’organiser collectivement pour lutter contre les forages probables que certains permis d’exploration pourraient entraîner bientôt.

Les fidèles lectrices et lecteurs de ce blog et de « Confluences 81 » savent ce que sont les gaz de schiste. Mais pour les non initié-e-s, je me permets un rappel : les couches géologiques des sous-sols  sont constituées de sédiments. Parmi ces roches, on trouve le schiste, le calcaire…

Ces couches superposées laissent parfois des vides occupés par des gaz ou de la matière liquide d’origine minérale liés à la dégradation de matières. Si la roche mère est du schiste on aura du gaz de schiste !

Ce gaz est inflammable, donc potentiellement utile pour la production énergétique des sociétés humaines. Mais comment récupérer ces gaz (et pétrole) enfouis à des centaines de mètres ou quelques kilomètres de profondeurs ?

Il suffit pour cela de forer, et de fracturer les roches afin de laisser passer le gaz dans une canalisation que l’on aura au préalable glissé dans le forage.

Pour fracturer ces roches, on injecte avec pression de très grandes quantités d’eau mélangée à une série de produits chimiques (dont certains sont très toxiques) qui vont aider à fracturer la roche. Un des problèmes de cette exploitation est la pollution des nappes phréatiques, des cours d’eau souterrains (en plus des probables mouvements de terrain que les fracturations et les puits peuvent causer et l’impact sur le paysage)… 

Aux USA où cette exploitation a débuté au XIX° siècle (1821), il n’est pas rare de retrouver des puits d’eau ou des nappes phréatiques polluées par ces gaz et l’eau (même celle du robinet), chargée des divers produits ayant servis à la fracturation hydraulique mélangée de résidus de gaz, parvient même parfois à s’enflammer. 

Une partie du nord du département du Tarn serait  concernée par des permis d’exploration (celui dit « de Cahors »).

D’où l’idée de commencer à se réunir en collectif afin de mutualiser les compétences, les informations, les contacts et être plus efficace pour refuser ces explorations qui ne manqueront pas de se transformer en exploitation le moment venu !

 Conscient que la production énergétique permise avec des gaz de schiste (et autres gaz de roche mère) répond à une demande énergétique croissante, il me semble impératif d’élargir notre horizon et de prendre conscience des conséquences de nos modes de vie (et des pollutions commises par les multinationales) et de consommation.

Les gaz de schiste s’inscrivent dans la lignée des fausses solutions énergétiques auxquelles nous ne voulons pas être soumis.

Pour participer à la création d’un collectif d’opposant-e-s aux gaz (et pétrole) de schiste, contacter ATTAC Tarn : attac-tarn@attac.org

 Et, pour réfléchir à la transition énergétique, organisez-vous ! Ou bien prenez contact avec le collectif « Sortir Du Nucléaire Tarn, Promouvoir les Énergies Renouvelables et les Économies d’Énergie (SDN81PEREE) » : sortir-du-nucleaire.tarn81@laposte.net

 

Pensons global, agissons local !

 

Patrice K

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