Fralib, SeaFrance : avons-nous besoin des patrons ?
Fralib, SeaFrance : avons-nous besoin des patrons ?
Deux décisions de justice viennent de contrecarrer les plans patronaux de liquidation ou de démantèlement d’entreprises, élargissant ainsi dans les faits les possibilités de mobilisation des salariéEs.
Dans son arrêt, la Cour d’appel d’Aix en Provence annule le Plan de Sauvegarde de l’Emploi présenté par la société Fralib et le groupe Unilever. Et elle annule les licenciements intervenus.
Le Tribunal de Commerce de Paris vient quant à lui de rejeter l’offre de reprise de SeaFrance par DFDS Seaways au motif qu’elle était insuffisante, ne maintenant que 460 des 880 emplois actuels – auxquels s’ajoutent en moyenne 200 CDD – et de nouveaux accords collectifs « défavorables aux salariés ». Le Tribunal maintient l’activité de SeaFrance jusqu’au 28 janvier
Chez Fralib comme chez SeaFrance, les 182 travailleurs/ses en lutte et leurs syndicats ne se résignent pas à négocier des plans de licenciements mais posent publiquement la question de la reprise de l’entreprise sous leur direction.
Et les Fralib, dans leur projet alternatif, posent tous les jalons d’une alternative, de la qualité des produits au lien équitable avec les paysans fournisseurs, ici et dans les pays du Sud, en passant par la nécessaire solidarité des collectivités territoriales.
Les Alternatifs, autogestionnaires et écologistes, saluent et soutiennent ces luttes qui posent une question décisive : si les patrons ont besoin de nous, avons nous besoin d’eux ?
Communiqué
le 17 novembre 2011
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