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Avr 19

Nuit debout, Place de la République Benoît Borrits

Publié le mardi, 19 avril 2016 dans Construire des alternatives

pochoirs (2)Près de deux semaines après le lancement de Nuit debout, le mouvement semble prendre racine, s’inscrire dans le temps et se démultiplier. En toile de fond, la revendication du retrait de la loi Travail, retrait souhaité par une majorité de citoyen-nes. Cette société, rongée par le chômage et la précarité, a les plus grandes difficultés à se mobiliser dans des grèves et à s’opposer à une classe politique majoritairement acquise à la « réforme ». D’où ce mouvement de citoyen-nes décidé-es à apparaître en pleine lumière et qui pose d’office la perspective d’une vraie démocratie.

Mardi 13 avril, fin d’après-midi. Comme tous les soirs depuis maintenant plusieurs jours, des petits regroupements se forment sur la place de la République. En toile de fond une grande banderole « Nuit debout, retrait de la loi Travail ». Ici la tente du DAL (Droit au logement), ailleurs un point de rassemblement sur le réchauffement climatique. Ici un groupe qui débat sur la communication du mouvement, ailleurs un autre de quelques centaines de personnes qui parlent des mobilisations qui existent.

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Avr 7

NUIT DEBOUT ! Notre bonheur de vivre se joue un peu ici même.

Publié le jeudi, 7 avril 2016 dans Alternatives et Autogestion

Si j’étais dans une ville avec une nuit debout, voilà à peu près ce que je dirais (très peu politique, mais rien que le mot politique fait fuir).
Le problème est comment introduire Alternatives et Autogestion ?

Je ne vois que la possibilité de le dire au début,

je dirais :

« je fais partie du mouvement A&A et voilà ce que nous pensons. »

 Anne

DSCN0161 -Medium-Nous sommes là parce que nous voulons pouvoir décider de nos vies.
Mais qu’avons nous comme espace de liberté ?
Presque rien, et cet espace se réduit de loi en loi.
Nous sommes là parce que, justement, nous refusons le nouveau code du travail que l’on veut nous imposer.
Ce code qui ne bénéficierait qu’aux institutions qui nous exploitent et ne voient en nous que des producteurs qui coutent trop chers et des consommateurs qui ne consomment pas assez.

Non, ce n’est pas votre code que nous voulons mais un code qui nous reconnaîtra le droit de gérer nos productions, un code qui nous reconnaîtra le droit de nous organiser d’une façon qui bénéficie vraiment à la communauté ! Nous pourrions collectivement travailler beaucoup moins et bien mieux vivre si on arrêtait de faire de nous des personnes toujours dans la compétition et la concurrence.

Regardez ! les dégâts du productivisme s’accumulent dangereusement, (suite…)