Vive la grève… dans les facs comme partout !

Castres, le 10 novembre 2007

La loi Pécresse sur l’autonomie des facs organise la concurrence entre établissements. Elle casse le statut des personnels et précarise ceux qui ne l’étaient pas. Cette autonomie permet un désengage-ment financier de l’Etat et annonce de substantielles hausses de frais d’inscriptions. Elle donne des pouvoirs exorbitants au président et ouvre la porte aux «personnalités extérieures» aux dents lon-gues.

De plus en plus de facs se mettent aujourd’hui en grève pour exiger l’abrogation de la loi et de meil-leures conditions d’études.

La loi sur l’autonomie n’est qu’un élément du projet de démantèlement des services publics.

La mise en place des franchises médicales va fragiliser étudiants pauvres, personnels peu payés et précaires de la fac. Les galères de logement sont toujours plus d’actualité. L’hystérie contre les im-migrés touche de plein fouet les étudiants étrangers pour qui chaque année

d’étude est un saut d’obstacles entre études, job pour survivre, hébergement impossible et humilia-tions administratives. L’université peut être partie prenante d’un mouvement d’ensemble contre la politique de casse sociale du gouvernement.

Pour les Alternatifs, tous les projets gouvernementaux appellent une réponse claire dans nos facs et dans la rue : participation aux Assemblées Générales, aux manifs, participation aux mobilisations pour les services publics, soutien aux grèves des cheminots, électriciens et gaziers…