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Plaidoyer pour l’homme 2 (OPINION 16) Tribune libre Michel COSTADAU

Publié le samedi, 23 avril 2016 dans Point de vue

masqueblancPour ce second plaidoyer on va surtout insister sur ce que j’appelle le cheminement vers l’humanité, en analysant les blocages que cette évolution rencontre.

En effet la prise de conscience que les hommes appartiennent tous à la même espèce n’est, pour le moment, pas intégrée dans le comportement des individus et le fonctionnement des sociétés. *Clairement, ce sont tous les hommes, sans exceptions, et pas seulement certains qui composent l’espèce.

Tous. Mais bien au contraire, ce qui est le plus mis en avant c’est la différence et non pas l’identité, alors qu’il n’y a aucune différence entre deux individus. Ce qui est différent c’est le genre de vie et non pas l’essence de chaque personne.

Sur terre, il n’y a pas des sociétés plus développées que d’autres, il n’y a pas des hommes plus évolués que d’autres, il n’y a pas des entités en avance sur les autres. Il n’y a pas de peuples, pas de nations, pas d’ethnies, pas de races. Non il y a un seul groupe humain et chaque individu en fait partie et c’est l’humanité.

DEUX COMPOSANTES

Bien sûr ce n’est pas moi qui ai découvert l’humanité. Je ne l’ai pas inventée. Ca fait un moment que certains d’entre nous ont eu le pressentiment qu’il y avait deux dimensions dans l’homme : la dimension individuelle et la dimension collective ou humaine. Il y a déjà eu beaucoup de discours et d’actions sur le sujet. Seulement la composante humaine a jusqu’à présent toujours été asservie à de simples buts idéologiques, religieux ou mercantiles.

D’abord, bien sûr, les religions, qui ont provoqué le clivagey1pEtHpKE6Add9dLi6idaPyX09cFxF4dHrikC90fwQ4u2cooz_fVswAUIjv7-zZ140GaNgaosfgJSg croyant/mécréant, excluant ainsi une partie des individus de l’espèce et autorisant voire encourageant les massacres et autres discriminations.

Ensuite, tout autant les sociétés ou les pays aux mains de quelques dominants, ce qui est le cas de presque tous les pays. Ces sociétés sont  toujours basées sur l’élitisme, que ce soit l’esclavage, l’argent, la xénophobie, la science, le sexisme ou la citoyenneté, dans le but, là encore, d’éliminer une partie des individus du référentiel commun.

Enfin les philosophies, les sociologies ou les doctrines politiques, coupables de vendre la réalisation du paradis sur terre au prix du sacrifice d’hommes ce qui est l’étage basique de l’exploitation.

Soyons encore plus précis. L’humanité existe déjà puisqu’elle est là sous nos yeux ; ce qui manque c’est le sentiment d’appartenance, c’est l’attraction qui relie chaque individu, c’est la conviction de partager une même nature, une même essence.

Des forces d’attraction nous en connaissons déjà, par exemple celle qui attire les hommes et les femmes, ou celle qui attire certains vers les montagnes, vers la mer, vers la steppe ou les voyages.

On sait combien cela est en partie irrépressible et indécidable. Par exemple, moi, mon paysage de référence c’est la garrigue, c’est là que je me sens le mieux et c’est de cette végétation que je voudrais être entouré, ce qui n’est pas le cas puisque je suis entouré de champs et de grands arbres. Mais le sentiment demeure. Tout ça pour vous dire que, quand tous les hommes auront l’attirance de l’espèce, l’homme sera né.

DES FAUX AMIS

Mais il y a beaucoup de faux amis dans cette prise de conscience. Par exemple la notion de « tous les hommes sont frères » avec son arrière-fond religieux. Non tous les hommes ne sont pas frères, parce que, en particulier, les hommes n’ont aucune envie ni aucun besoin d’aimer tous les hommes.

239-239-largeCette sauce collante que l’on nous sert depuis des millénaires n’a rien à voir avec la nature humaine. Ça ne sert à rien de prêcher que tous les hommes sont frères quand le seul but est de faire croire qu’ils auraient un seul père, ce qui permet mécaniquement de placer une divinité dans le discours.

Non les humains ne sont pas une grande famille, d’ailleurs la plupart ne se connaissent pas. Chaque individu est respectable parce qu’il compose avec moi, avec nous, une même espèce. Moi ou un autre c’est exactement la même chose, mais ce n’est que l’ensemble qui fait l’homme.

En fait, l’humanité c’est l’homme et chacun n’est qu’un bout de l’homme, une petite partie mais une partie intrinsèque.

La bonne image de l’attraction reliant chaque individu serait plutôt celle d’une équipe. Dans une équipe tous les joueurs ont leur place, avec un rôle différent même si plusieurs peuvent tenir le même rôle en termes de compétences. Par contre, tous les joueurs ont un sentiment puissant d’appartenance à l’équipe, à leur équipe. C’est quelque chose qui ne se réfléchit pas c’est presque instinctif. Tout au long de la partie, il n’y a aucune ambiguïté pour savoir qui est dans la même équipe, personne ne se trompe jamais, car ce n’est pas le maillot qui compte, c’est le sentiment d’appartenance.

Autre faux ami, les riches ont inventé cette aberration de « la loi de la jungle », comme si tout homme devait être un ennemi. La jungle qui est en vogue ici est un fantasme de l’esprit des marchands et uniquement à usage de l’espèce humaine.

Les autres êtres vivants se débrouillent très bien sans cette pseudo-loi. Chaque espèce animale ou végétale a son milieu, son biotope. Dans le côté animal du vivant ne règne pas la loi de la jungle, mais au contraire les règles de l’espèce.

Alors vous allez me dire que les lions mangent des gazelles et que la folle avoine envahit le blé. Certes, mais c’est ça un biotope. D’une part les lions ne se mangent pas entre eux et, d’autre part, les lions ne dominent pas les gazelles, ni ne les parquent dans des réserves, ni ne leur vendent le paradis, ni ne les exploitent honteusement. En fait, les gazelles ont une place dans la vie des lions et les lions ont une place dans la vie des gazelles.

UNE PLACE

Un des concepts fondamentaux à acquérir sur le chemin vers 2189175781_1l’humanité, c’est que l’espèce est unique, que les individus sont nombreux et identiques, mais que chaque individu a une place.

La prise de conscience par l’homme de l’humanité c’est de faire, trouver, accepter que chacun ait une place, sa place.

Ça n’a aucun rapport avec l’égalité, qui est une invention des dominants. Au contraire, chaque individu ayant des aptitudes et chaque société ayant des besoins, chacun doit avoir une place qui lui soit propre.

En fait c’est assez spontanément que chaque homme arrive à trouver sa place, c’est une démarche naturelle. Le problème c’est quand on ne veut pas qu’il ait de place. Que ce soit dans la famille, dans la société, à l’école, dans le boulot, dans la ville, le refus d’une place à certains d’entre nous est un grand obstacle au développement de l’humanité.

Quand un enfant est mal accepté par ses parents, quand certains sont ostracisés dans la société, quand des collègues dézinguent un salarié, quand le conjoint ou l’ami est en trop dans la famille ou quand des personnes sont parquées dans un coin de la ville ou dans une réserve, à chaque fois les hommes trinquent et l’humanité recule.

En plus, cette non-place peut déclencher des réactions qui amplifient le mécanisme et créent comme une surenchère pernicieuse.

D’une part, ceux qui ont de grosses voitures, de grosses maisons, de gros tombeaux manifestent ainsi qu’ils n’ont pas de place et essayent par ce moyen de se faire reconnaitre, de faire comme s’ils avaient une place parce que quand on a sa place, on n’a pas besoin de forcer la dose.

D’autre part, ceux qui acceptent ou se résignent, et là encore la religion n’y est pas pour rien, à ne pas avoir de place, font indirectement le jeu des exploiteurs qui n’ont surtout pas envie que l’humanité avance.

Dans l’espèce humaine comme dans toutes les espèces, les individus se doivent respect et solidarité.

Concrètement ça veut dire qu’il est interdit de tuer, que l’acte de tuer ne peut être justifié, autorisé, encouragé par qui que ce soit. Ca veut dire qu’il est interdit d’abattre quelque individu que ce soit, qu’il soit promeneur, armé, chanteur, assassin, chasseur, terroriste ou débile.

Interdit c’est interdit, il n’y a pas de petite porte pour justifier la moindre exécution. Tous sont des meurtres, injustes et injustifiables.

PERMIS DE TUER

Attention, la phrase qui suit est un peu compliquée. Il y a quelque chose de flippant dans l’auto-entretien de courants de pensée déviés au sein de regroupements géographiques de populations couvertes par la diffusion ciblée de médias. Je m’explique en donnant un exemple : il y a, en plus ça existe vraiment, quelques personnes qui pensent qu’il faut interdire les écoles aux noirs.

Disons au départ qu’ils ne sont que trois. Dans leur quartier ougoutte_d_eau leur village, ils vont au café et là ils disent ce qu’ils pensent pour que d’autres les entendent. Ceux qui ne sont pas d’accord ne disent rien parce qu’il faut vraiment être demeurés pour dire cela.

Par contre, y en a un qui se trouve d’accord avec ça et qui le dit. De fil en aiguille les quelques du début se sentent plus nombreux et trouvent quelqu’un pour écrire ça dans un PQR, genre La Dépêche. A la lecture, plein de personnes se disent : là quand même ils exagèrent, mais d’autres ont le sentiment de vivre enfin un instant de bonheur et du coup le disent à quelques copains ou relations.

Un jour, en se retrouvant sur un parking, quelques uns de ces anti-noirs se mettent à discuter, en se disant mais pourquoi on ne fait rien. Moi je n’ai pas peur d’eux, il faut agir, t’as raison, y en a marre, si on ne dit rien ça va continuer, y a qu’a leur interdire d’entrer, ca c’est sûr, ils prennent nos places, on a le droit avec nous, demain on y va, prends ta matraque ça peut servir, t’en fais pas je l’ai toujours sur moi, bon alors demain 9 h, oui, oui, oui.

Le lendemain, confusion devant l’école. Des personnes font une action, des noirs empêchés d’accéder à l’école, les gens ne savent pas ce qui se passe. Alors arrive l’article du PQR local : des citoyens indignés font entendre leur voix, ils demandent une réforme pour ne pas être exclus alors que d’autres ont tous les droits, cette action n’a duré que quelques heures et l’ordre est revenu en fin de matinée. En dernière ligne de l’article une demi-phrase pour dire que certains ont trouvés ça malsain.

Devant ce succès, les même se disent il faut recommencer. Et puis arrive la télé locale avec interviews et images, on ne comprend rien, on ne nous écoute pas, mais que fait le pouvoir, et une demi-phrase pour dire qu’une personne a dit qu’il faudrait réagir à ces propos haineux.

Ensuite, au café, sur le parking, devant l’entrée de la boîte tous les héros de ces actions se congratulent, se félicitent et entretiennent l’idée de recommencer. Pourtant ils ne sont toujours que dix.

Alors arrivent les politiques. Oui aux uns et aussi oui aux autres, les politiques, vous savez, n’ont pas d’idées, seulement des électeurs, et en plus y a pas de jaloux.

Du coup, le journal en parle encore. Et le journal, la télé, les chasseurs, les politiques continuent à dire qu’il y a problème, mais on ne sait pas si le problème c’est qu’il y ait des noirs à l’école ou au contraire qu’il y ait une action pour les empêcher d’y aller. Et les anti-noirs qui ne sont toujours que dix, se frottent les mains se tapent sur les cuisses avec tous leurs copains de café, de boulot, de parking, de chasse, et le niveau des propos atteint des sommets de haine et de vulgarité. On se gargarise, on se pavane, on ne se tient plus.

Alors arrive l’incident :  au cours d’une nouvelle action un passant est blessé par deux anti-noirs. Plainte est déposée contre deux anti-noirs. Une action en justice est en cours. Comme d’habitude, la justice est lente mais, oh surprise, à la fin il n’y a pas de jugement car il y a non-lieu, c’est-à-dire que tout le monde est blanchi car seul un malheureux concours de circonstances peut être retenu.

Ça veut dire qu’un permis de tuer vient d’être délivré. C’est comme ça que ça marche. Vous allez me dire que ça n’existe pas chez nous ces situations. Ah bon, parce que je peux vous en sortir autant que voulez des copies conformes.

Quand les agriculteurs, escortés par la gendarmerie, vont régulièrement déverser du fumier devant la préfecture et qu’aucune plainte n’est retenue contre eux, c’est quoi ça.

Quand des ministres ou de futurs ministres lancent des petites phrases assassines, démenties rapidement, et qu’aucune plainte n’est retenue contre eux, c’est quoi ça.

Quand les forces de l’ordre sèment le désordre et empêchent les citoyens de s’exprimer, sous couvert de maintien de l’ordre et qu’aucune plainte n’est retenue contre eux, c’est quoi ça ?

Bon l’illustration de la phrase compliquée est faite et explique encore que le chemin vers l’humanité n’est pas franchement bien engagé.

En plus, cette histoire m’inspire plusieurs remarques.

D’abord l’effet de bandes, oui vous savez comme dans « action en bande organisée », c’est-à-dire que certains regroupements permettent des décollages de pensées haineuses auto-entretenues. Décollage et même vol de croisière parce que c’est fait pour durer.

Le principe est de se mettre en situation de s’appuyer sur un simple partage des supposées pensées haineuses de la population, du genre tout le monde sait que tous les chômeurs sont des immigrés fainéants. Ce qui permet tous les dérapages puisqu’ils ne sont pas bornés ou bordés par les moindres remarques de non-consentement dans les médias ni bien sûr chez les politiques.

Bien au contraire, cette pseudo-unanimité développe chez chaque participants un sentiment d’exaltation qui concourt et au renforcement de ces idées et à la poursuite de la pratique xénophobe. Dans cette situation, chaque individu est piégé par le groupe et n’est plus autonome mais devient un simple pion.

Même si cette bande passe rarement à l’acte, l’auto-entretien de ces pensées est facile et compose comme une revanche pour tous les revers subis par ces individus lors de confrontation avec la réalité. Hélas, il n’y a pas de remède à ça puisque la cause principale est l’absence d’éducation et l’injustice de notre monde labellisée par les politiques.

On ne peut pas empêcher des gens de se retrouver, bien au contraire. Pour le moment, on ne peut que dénoncer les racines du mal et essayer de se libérer de la classe politique.

Ensuite, une demande de justice préventive. Dans le cas de violence d’un ou de plusieurs individus sur un ou plusieurs autres, il semble que l’intention ou la préméditation soient essentiels pour envisager une condamnation. En fait, tout ça est pipé, puisque de nos jours il est clair qu’il faut qu’une agression ait été commise pour que la justice puisse s’enclencher.

En conséquence, les instigateurs de troubles potentiels ne peuvent être atteints qu’au travers du pauvre imbécile qui traduit en acte concret les propos des commanditaires implicites.

Si, au contraire, la justice, à supposer qu’elle soit indépendante bien sûr, s’intéressait aux conséquences explicites des agissements des détenteurs de pouvoirs, on éviterait bien des situations catastrophiques. Par exemple, l’envoi par quelques énergumènes irresponsables de bombardiers sur la Syrie, pays qui ne nous a jamais rien fait, devrait ainsi être jugée « à conséquences graves » et donc être condamné ou tout au moins empêché.

HOMME ET FEMME

Dans tout ce qui précède, quand je dis l’homme, je parle bien sur des hommes et des femmes. Dans le champ de comment l’homme développe son humanité, nous ne pouvons échapper à la question du sexe.

Le sujet n’est pas facile, car d’un côté il est certain que les hommes sont très différents des femmes et d’un autre côté, ils sont indissociablement unis dans la multiplication de l’espèce.

Les hommes et les femmes composent à part entière l’humanité, mais est-ce qu’on peut dire à parts égales ? Sûrement pas, car dans l’espèce humaine ils n’ont pas le même rôle et il est donc illusoire de parler d’égalité.

L’égalité homme femme c’est comme l’égalité des chances dans le système scolaire qui est d’une hypocrisie difficilement supportable. La question posée c’est comment prendre en compte qu’il y a beaucoup plus de différence entre un homme et une femme qu’entre un congolais et un chinois.

Je suis assez surpris que depuis longtemps semble-t-il l’organisation de l’espèce humaine soit centrée sur le mâle. Ce n’est largement pas le cas dans la vie animale. Il faut donc envisager une évolution, comme le fut la découverte de l’héliocentrisme, qui consisterait à déplacer des hommes vers les femmes le centre de l’organisation de l’espèce humaine, les hommes n’étant finalement pas si utiles que ça où tout au moins ils pourraient faire moins de bruit.

Il y a d’ailleurs de l’agitation dans ce domaine, avec divers mode de fécondation, ainsi qu’avec des manipulations pas toujours très claires. Cependant, toute cette agitation a une certaine propension à se passer des hommes, bien que le patrimoine génétique soit assez bien réparti entre hommes et femmes.

Cela dit, un certain nombre de manipulations ont aussi pour but de se passer des femmes. A vrai dire, je ne sais pas pourquoi il y a des hommes et des femmes, mais c’est un fait, alors on le prend comme il est.

La seule chose qui est sûre c’est qu’il ne faut surtout pas parler d’égalité, mais bien au contraire essayer de comprendre les différences. Ça aussi c’est sur le chemin de l’humanité.

SOCIÉTÉS

Ce n’est pas vraiment une conclusion, mais il est important de comprendre que les sociétés et les pays se sont constitués de la manière la plus antidémocratique qui soit, à savoir par extension du pouvoir d’un petit groupe, voire d’une seule personne.

Tous les pays sont depuis le début et jusqu’à maintenant structurés par la domination d’un groupe.

La France, par exemple, n’est que le résultat de la conquête parfam027_redimensionner(3) quelques arrivistes parisiens d’un territoire de plus en plus grand. Bien sûr, les Parisiens en question n’ont pas toujours été les mêmes et aujourd’hui le groupe dominant est plutôt constitué d’une caste politique/finance, mais c’est vrai que c‘est le pouvoir royal parisien qui a fait le gros du boulot.

Attention, cela ne s’est pas produit partout. Il y a des endroits où les populations n’ont pas été centralisées. L’Amérique est un bon exemple. Jusqu’à la colonisation occidentale, beaucoup de tribus coexistaient et chacune avait ses spécificités et on pourrait presque dire sa civilisation. Néanmoins l’évolution aurait, peut-être, été comme ailleurs, à savoir qu’un groupe aurait fini par asservir tout le territoire et toutes les tribus, mais on ne peut pas le savoir car leur histoire a été annihilée par la conquête occidentale.

De même, en Afrique, le découpage colonial qui a servi de base pour les indépendances n’est que partiellement le reflet de la victoire d’un groupe sur le autres, d’où les conflits, entretenus malheureusement mais  sciemment par l’Occident, qui déstabilisent continuellement ces États.

Cela pour aider à comprendre que la dimension humaine de l’homme n’a pas souvent eu le vent en poupe. Qui plus est, contrairement au courant de pensée dominant, la situation s’est considérablement dégradée depuis une centaine d’années. En effet, la situation actuelle peut se caractériser par la double exploitation.

D’abord, comme on vient de le dire, l’exploitation de premier niveau de la population de chaque pays par la caste dominante locale et ensuite un deuxième niveau plus récent par la création d’une caste mondiale qui a asservi la planète. Cette caste mondiale a mis en place des structures on pourrait dire régionales comme l’Europe ou les US, sachant que les US ont en plus trusté la gouvernance mondiale.

Je me rends compte que je n’ai pas fait assez ressortir que l’origine de tous ces obstacles et ces dérives c’est la complète absence d’éducation et de connaissance de la population.

Du coup, il y a un seul remède à tout ça ou plutôt une première étape indispensable qui est de la formation. La seule maladie du monde actuel c’est la non-éducation des populations. Cette ignorance soigneusement entretenue par les politiques et les médias est le lit des agissements des despotes et de la finance.

Contre des gens éduqués, le système n’a aucune prise. Bien sûr ce n’est pas le niveau des diplômes qui compte, c’est la capacité à appréhender le réel.

Presque tous ceux qui ont fait « des études »  comme on dit, ont l’esprit vide et sont incapables d’analyser et de comprendre ce qui se passe. Le seul travail auquel nous devons nous atteler c’est éduquer, apprendre à tous nos compatriotes comment marche le monde, comment une caste domine la planète, comment l’histoire n’est que celle des riches.

Je dis pas que c’est facile mais je ne vois pas d’autres moyens de s’en sortir.

Michel COSTADAU

http://www.non-vote2017.fr/

 

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