C’EST NOEL AVANT L’HEURE (tract)

 C’EST NOEL AVANT L’HEURE !

Pas pour les ouvrier-e-s écrasé-e-s par les plans de licenciements ;

Pas pour les anciens chômeurs ;

Pas pour les militant-e-s écolos de Notre Dame des Landes ;

Pas pour les salarié-e-s d’Arcelor Mittal à Florange ;

Pour elles, pour eux, ce n’est que la continuité du feu libéral que nous subissons depuis 30 ans.

Mais c’est Noël pour les patrons.

 

Les annonces du «choc de compétitivité» se concrétisent aujourd’hui, et vont même prendre effet un an plus tôt que prévu.

La patronne du MEDEF explique qu’elle attendait un tel geste « depuis des mois, voire des années ». Bref, c’est encore plus sympa qu’avec Sarkozy.

Et faut dire qu’elle a raison, Parisot : 20 milliards de cadeaux aux entreprises.

Et notamment grâce à de nouvelles coupes à prévoir dans les dépenses publiques, santé éducation, logement…

La pression de la finance et du patronat s’accentue : leur prochain objectif est une nouvelle dérégulation du marché du travail.

Les engagements du candidat Hollande et du Parti Socialiste étaient minces, mais leurs actes sont clairs. La majorité parlementaire constituée par le PS et les Verts n’est pas la nôtre.

 

NON A L’AEROPORT DE NOTRE DAME DES LANDES

Les violences et les intimidations répétées à l’encontre des opposants à ce projet ne les feront pas reculer. La construction d’un nouvel aéroport sur le site de Notre Dame des Landes aboutirait à un gaspillage de fonds publics, à une dégradation irréversible de ressources naturelles à l’heure ou la destruction de terres agricoles s’accélère.

Ce projet s’inscrit dans une logique productiviste et capitaliste a court terme, dan

une concurrence sans limites entre villes et territoires pour le plus grand profit de groupes comme Vinci. Il s’agirait notamment d’une plateforme étendue pour le tourisme « low cost », pour des importations massives de produits à bas coûts depuis les pays du Sud.

Les opposant-e-s au projet font la jonction entre toutes les forces nouvelles et historiques, paysans, associations, jeunes, et mettent en oeuvre l’autogestion et la solidarité. Contre ce qui est le symbole du productivisme et de la fuite en avant, contre les basses manoeuvres destinées à supprimer le débat démocratique de fond, leur combat, notre combat, débouchera sur l’arrêt de ce projet.

ll ne s’agit pas de négocier la couleur de la peinture, mais d’obtenir le retrait de ce projet : nous garderons notre Dame des Landes, notre avenir vaut mieux que leurs profits !