Publié le
lundi, 30 janvier 2012 dans
Communiqués de Presse
Et encore bravo l’artiste !
Ainsi donc le président « fait le job » jusqu’au bout.
Jusqu’à la dernière heure passée à l’Elysée il veut rester celui qui aura le plus pris aux pauvres pour donner aux riches.
Dans son dernier monologue, Nicolas Sarkozy a notamment annoncé une hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour compenser une baisse des charges sociales.
Cette prétendue TVA « sociale » n’a pourtant rien de progressiste ; comme toute taxe sur la consommation, elle touchera plus durement les petits revenus que les gros, qui peuvent y échapper en capitalisant.
Elle réduira donc la consommation et aggravera la récession dans laquelle la France est engagée depuis quelques mois.
Et que dire de son injustice ? En augmentant la TVA, on réduit encore la progressivité du système fiscal. Car la TVA pèse plus lourdement sur les ménages populaires, qui consomment tout leur revenu, que sur les ménages aisés qui en épargnent une bonne partie.
Ces mesures continuent la course folle de l’Europe libérale qui de traités en sommets, de directives en règlements, n’a de cesse de pratiquer le dumping social et fiscal.
Or, n’est-ce pas précisément cette course vers le bas des coûts salariaux qui entraîne l’Europe et son modèle social vers le gouffre ?
A l’aplomb du chef de l’Etat en sursis et à l’arrogance de la finance, réagissons avec la plus ferme résistance : « par ici, la sortie ».
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