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PLOMB . . . Opinion 15 de Michel COSTADAU (Tribune Libre)

Publié le mercredi, 6 janvier 2016 dans Non classé, Point de vue

Un Pot -... -Medium-Coup sur coup je trouve que ça fait beaucoup et ça commence, euphémisme, à craindre vraiment.
– Victoire des pétroliers à la COP21,
– Nouvelle coopération russo-américaine pour se partager le monde,
– Carton plein de l’oligarchie financière aux Régionales,
– Coalition occidentale pour semer le souk au Moyen-Orient,
– Et n’oublions pas l’état d’urgence en train de devenir l’état ordinaire.
En plus ce ne sont là que des évènements dont tout le monde à connaissance. Parce qu’il y a aussi tout le tissu des mesures prises à notre insu, pléonasme, ou tout au moins difficilement accessibles.
– Le CICE, crédit d’impôt spécial, français, cadeau inutile de 20 mds€/an aux grandes entreprises,
– Le QE, rachat de dettes publiques et privées par la BCE, 60 mds€/mois pour « soutenir » l’euro, le chiffre paraît impressionnant mais pour aucun résultat,
– Le MES, aide aux banques européennes en « difficulté » pour le moment plafonné à 1 000 mds€,
– La tranquille facturation des comptes en banque,
– La grande discrétion des TIC sur leur consommation croissante d’énergie,

Constat

Vous allez me dire que j’exagère, hum, voyons ça de plus près.

– COP21 : les pollueurs non seulement ne veulent pas payer mais se sont mis hors de toute demande d’indemnisation ou de responsabilité, et ont réussi à n’avoir aucun contrôle de leurs engagements pendant 5 ans ; c’est vrai qu’ils demandaient 15 ans. En plus, ils ne sont pas les seuls gagnants, puisque les transports aériens et maritimes et les TIC ne sont même pas évoqués. Cerise sur le gâteau, les US deviennent exportateurs d’or noir et le baril n’est pas près de remonter. Bonjour les émissions.
– Régionales : toutes les régions sont au pouvoir des européo-atlantistes acharnés avec TTIP, gaz de schiste, agriculture productiviste, non-écotaxe, et autres gracieusetés. Alors envoyez les autoroutes, les PPP, les centres commerciaux, les aéroports, les rejets en eaux de mer, enfin tout ce qui fait progresser le PIB. Mais atterrissage brutal pour les écolos : les fermes industrielles fournissent, déjà, tout le porc, toute la volaille, tout le lait, toutes les salades, toutes les oranges, toutes les truites, toutes les huîtres. Vous en voulez encore ?
– Coalition occidentale : même si ce n’est pas drôle, je peux vous dire que pas un seul habitant de Mésopotamie ne peut échapper aux bombes. Bombes sur les régimes en place, bombes sur les opposants à ces régimes, bombes sur les opposants aux opposants, bombes sur les rebelles, bombes sur les forces loyalistes, et ça fait un moment que ça dure cette coalition occidentale de dévastation du Moyen-Orient, au moins vingt ans si ce n’est plus, et nous qu’est-ce qu’on fait. Là je suis obligé de me placer sur deux plans. D’une part, le pouvoir qui est à fond là-dedans, qui plastronne avec «son» porte-avions et ses bombes, qui jubile de voir le succès de ses opérations de destruction et qui se moque des retours de bâton à Paris, car comme le disent les gens, enfin on peut parler de guerre et la guerre c’est bon pour le business. D’autre part, les borborygmes de ceux qui sont censés être sensés, réfléchir, nous défendre, voire s’opposer, ne sachant comment en rajouter pour dire qu’ils compatissent, qu’ils rejettent, qu’ils s’associent aux condamnations à en faire pitié et qui nous font l’affront de dire que si c’était eux qui avaient le pouvoir, eh bien ils feraient pareil, état d’urgence et autre fariboles. Comme quoi, non seulement ils rêvent, mais en plus ils sont dangereux, lamentables et désespérants.
– Partage du monde : jusqu’à présent la Russie faisait un peu office de contre-pouvoir et portait un discours anti-impérialiste, mais v’là t’il pas qu’il se trouve que des intérêts convergents amènent les superpuissances à collaborer. Que nous reste-t-il comme contre contre-pouvoir, au moins au niveau de la pensée politique ? Personne, Cuba est en train de s’américaniser, le Venezuela est exsangue, les Palestiniens sont en prison, la Corée du Nord n’a jamais rien dit d’intéressant. Alors l’Iran, vous en pensez ce que vous voulez, il y a peut être l’Iran et encore un peu la Russie.
– Bien sûr je n’oublie pas l’état d’urgence. Vous savez ce que c’est l’état d’urgence, c’est un encouragement donné aux incapables. Notre gouvernement a quelques problèmes avec l’ordre public, je veux dire que 140 victimes d’un coup, c’est quand même une bavure conséquente. Alors, loin de remettre en cause qui que ce soit, on donne un peu plus de latitude à ceux qui en sont responsables. C’est comme pendant le devoir surveillé, quand ceux qui n’ont rien écrit en une heure demandent une heure de plus parce qu’ils n’ont pas vu le temps passer. Mais, en une heure de plus, ils ne remplissent toujours aucune page, parce que ce qu’on ne sait pas faire, on ne sait pas le faire, point. Notre gouvernement c’est pareil, il se moque complètement de la sécurité de la population, et orchestre la peur qui est mise à toute les sauces : peur des islamistes, peur de perdre son boulot, peur de prendre l’avion, peur du FN, peur du cancer, peur de se faire voler… Alors ce n’est surtout pas de félicitations ou d’encouragements dont a besoin le pouvoir, mais d’un grand coup de pied aux fesses. Seulement ça, il faut un petit peu de courage pour le faire.

Première réflexion

Alors même si j’exagère un tout petit peu, je crois qu’on peut dire que Big Brother est, maintenant, bien installé, et qu’il a réussi à mettre sa chape de plomb sur notre pauvre petite planète et anecdotiquement sur la vie qui essaie de s’y développer. Et d’ailleurs la pérennisation probable de l’état d’urgence n’est qu’un avatar de notre grand frère.
Vous remarquerez que dans toutes ces affaires, c’est toujours l’Occident qui est à la manœuvre, et l’esprit qui anime l’Occident tout le monde sait que c’est la libre entreprise. Eh oui, les entreprises sont plus libres que nous. Et le vainqueur s’appelle les US. Le voilà notre Big Brother, et comme on vient de le voir plus haut rien ne l’arrête. Il nous écoute avec sa NSA, il nous observe avec ses satellites, il nous punit avec ses drones et il nous cultive avec ses médias. Et chez lui le droit de tuer les noirs est dans la Constitution. Tout ça bien sûr sous le couvercle de la finance qui donne toutes les décisions à la richesse. Hélas hélas, la France n’est pas la dernière à emboîter le pas et à se mettre aux ordres. L’islam se prosterne en direction de La Mecque et la France s’agenouille vers Washington.
Gouvernement du monde
C’est pour ça qu’il y a vraiment des raisons de s’affoler. Pour ne rien se cacher, il y a même un gouvernement du monde, c’est le G8, ou G7bis en ce moment, avec son conseil d’administration, le G20 et son parlement, croupion comme d’habitude, l’AG de l’ONU. Evidemment si vous croyez que le G8 est une rencontre annuelle de la coterie des chefs de clan des pays riches pour parler des frasques de leurs conjoints, vous pouvez continuer à rêver. Le G8 est une structure permanente avec ses technocrates, ses dossiers et ses fonctionnaires. Rien de ce qui se passe, d’important pour eux, dans le monde n’échappe au G8. Ils ont leur avis sur tout, la Grèce, l’Ukraine, la Syrie, l’Argentine…et la France. D’une certaine manière, tout ça n’est que risible pour nous, qui sommes «libre» d’écrire ce texte, mais cette liberté est celle des lapins dans une cage. Ils peuvent manger quand ils veulent, regarder un film, dormir ou copuler à leur bon vouloir ; mais quand à vouloir sortir c’est autre chose, là règne le maître et ses barrières, électriques s’il le faut. Qui plus est, nous voilà en période de fête ce qui, pour nous, ne change pas grand chose parce que nous sommes, aussi, les seuls qui ont le ventre assez plein pour réfléchir, bien que certains préfèrent regarder la télé. Parce que ce n’est pas sous les bombes, en proie à l’injustice ou dans la misère que l’on réfléchit. Non, dans ce cas là on meurt où on se révolte, ce qui finalement revient un peu au même vu du coté des dominants.

Dans quel régime vivons-nous ?

Alors réfléchissons pour savoir dans quel type de société nous sommes. Je suis obligé de partir de la constatation, largement partagée, que nous ne sommes pas en démocratie, parce que la démocratie c’est l’exercice du pouvoir par la population. Or nous pouvons constater que le peuple n’a strictement aucun pouvoir ; la seule chose qu’on lui demande c’est de voter pour ceux qui dirigent les affaires. Tout ce qui se passe dans le pays se fait sans que l’on donne le moindre avis. Vous me direz que nos représentants pourraient ou devraient nous demander notre avis mais, bien au contraire, ils considèrent que nous les avons élus pour que ce soit eux qui donnent leur avis. Et donc, non seulement ils ne nous demandent jamais notre avis, mais en plus ils montrent clairement qu’une fois élus ils font uniquement ce que demande la caste et sans le moindre contrôle. Ce ne sont donc pas nos représentants. Nous ne reconnaissons aucun pouvoir à nos élus. Ce ne sont que des auxiliaires de la finance et une mafia de copains de promo. Ce sont nos ennemis. Si, donc, nous ne sommes pas en démocratie, alors dans quel régime sommes-nous ? Ce n’est pas non plus une dictature, bien que les prisons soient pleines, parce qu’il y a des élections et elles ne sont pas truquées, car il n’y a même plus besoin de bourrer les urnes. Les élections sont faites pour que le pouvoir reste au pouvoir. Elles sont vidées de leur sens et sans le moindre enjeu car, en définitive, ce n’est jamais nous qui gagnons. Elles sont, donc, juste là pour légitimer les politiciens en place. Ni démocratie, ni dictature, mais alors dans quel régime sommes nous ?

Deuxième réflexion

Eh bien voilà, en fait nous sommes en régime féodal. C’est-à-dire que seule une infime partie de la population possède tout et tous. La féodalité est composée de seigneurs de serfs et de quelques auxiliaires servant d’alibi idéologique. Aujourd’hui les seigneurs sont les actionnaires qui possèdent les entreprises avec un certain nombre d’âmes qui sont les salariés. Les seigneurs-actionnaires se font la guerre et le gagnant récupère les châteaux et les âmes. Certains châteaux sont de temps en temps détruits car devenus inutiles. Sans vergogne, les entreprises financent les hommes de paille de la politique, les canaux de l’information et de la culture au service de seigneurs. Quand les serfs-salariés ont des velléités de changement, les seigneurs s’unissent pour écraser ces tentatives avec l’aide des forces dites de l’ordre qui font régner la terreur. De même, afin d’assurer la pérennité de ce régime, les auxiliaires diffusent continuellement la bonne parole de la résignation, de la vallée de larmes, du bonheur de la soumission. En fait, ces auxiliaires ne sont pas seulement religieux, ce sont aussi tout ceux qui font le boulot d’encadrement : huissiers, banquiers, police, justice, qui, sous le dais idéologique de la religion, pratiquent la plus sauvage ségrégation afin de maintenir l’ordre, c’est-à-dire l’ordre établi qui n’est que le pouvoir des riches.
Haro sur les concepts
Bien que ça n’explique pas tout, on peut quand même remarquer que, pour prendre le pouvoir, Grand Frère a eu besoin de pervertir le langage, c’est-à-dire que les politiques ont créé des mots concepts. Quelques exemples pour le plaisir :
Nation : le concept rassemble tout le monde dans une espèce d’entité assimilée à une personne et dotée de sentiments, comme la fierté, l’humiliation, la jalousie. Certes, le tout le monde en question a un contour flou mais tient compte un peu des frontières. Le mot est très utilisé par les politiques, pour susciter une espèce d’empathie et mobiliser les énergies de chacun au service de leurs affaires. On trouve donc : grande cause nationale, effort national, victoire nationale, invincible nation. On a vu sa mise en œuvre pour les attentats de janvier et de novembre, où tout le monde faisait assaut de condamnation et de phobie. Bien évidemment, la Nation n’existe pas. Et donc la préférence nationale, l’éducation nationale et l’élite de la nation, non plus.
Etat : le concept a pour but de créer une notion d’intérêt supérieur, de bien commun, de souveraineté, d’immanence. Il est surtout utilisé pour mettre un maximum de distance entre la population et les financiers. On trouvera donc affaire d’Etat, secret d’Etat, mais aussi entreprise d’Etat. Il est aussi utilisé pour collecter les taxes et autres prélèvements en dématérialisant le bénéficiaire. Bien évidemment, l’Etat n’existe pas. Et donc l’intérêt supérieur de l’Etat ou l’Etat actionnaire non plus. Et les fonctionnaires qui sont les employés de l’Etat ont donc un patron virtuel, usurpé par le pouvoir financier qui leur demande de faire n’importe quoi.
Patrie : le concept est utilisé un peu comme nation mais dans le sens défensif, c’est-à-dire quand les intérêts des riches sont menacés. On trouve donc défendre la patrie, sentiments patriotiques. C’est cependant un concept à double tranchant parce qu’il évoque toujours la guerre. Pourtant, les guerres de libération ne sont pas jugées patriotiques, parce qu’elles attaquent les riches occidentaux. Au final, les politiques jonglent difficilement avec ça. Bien évidemment la Patrie n’existe pas. Et donc l’élan patriotique, le patriotisme ou les patriotes non plus.
Démocratie : ce concept est un des préférés des politiques, qui l’ont quasiment monopolisé. Il sert régulièrement à défendre leurs privilèges et leur alliance avec la finance. Il a à la fois un contenu technique associé aux élections et au statut des politiques, et un contenu idéologique comme un bien à défendre, une panacée sociétale. On trouve donc «notre démocrati », attaque contre la démocratie, avancée démocratique. Le concept est très utilisé comme couverture pour asservir un nombre toujours croissants de pays. Big Brother dit qui est une démocratie ou pas et lance ses riches à l’assaut, mais il entretient aussi beaucoup de dictatures. Bien sur la Démocratie n’existe pas. Et donc démocratie populaire, sursaut démocratique, non plus.
Pays : le concept est chargé de donner un contour naturaliste de paysages vallonnés et de produits locaux aux notions précédentes plus abstraites. On trouve donc pays d’origine, notre beau pays. Les politiques s’en servent pour donner l’impression d’ancrer leur action dans ce qui fait l’environnement imaginaire des gens. Nos valeurs paysannes, le classique « notre pays » a besoin de ci ou ça. Bien sur le Pays n’existe pas et donc pays amis, pays développés ou pas, non plus.
Français : le concept est extrêmement confus et tous les politiques voudraient bien se l’approprier, parce que le contraire de français c’est étranger. Il y a des étrangers qui sont Français, soit à cause de la double nationalité, soit parce qu’ils sont devenus Français, ce qui, pour les politiques, en fait toujours des étrangers. Nous avons même droit à l’exercice périlleux qui consiste à donner tous les emplois aux étrangers et à ostraciser ceux qui n’ont pas de bons sentiments à l’égard des étrangers. Chercher l’erreur. Les politiques entretiennent aussi un aspect du concept qui est un peu comme le wasp américain, et considèrent que tous ceux qui les contestent ne sont pas de bons Français. Il ne faut pas compter sur eux pour avoir des saint Mohammed ou des saint Ali dans le calendrier des PTT, alors qu’il y a certainement plus de Mohammed français que d’Adelphe. Bien évidemment, Français n’existe pas, par contre le français existe en tant que langue, mais aurait besoin d’un sérieux nettoyage.
France : le concept est là aussi assez confus, car il y a la France métropolitaine et celle qui ne l’est pas, et la place de la France dans le monde est l’objet de grandes envolées. C’est cependant un des concepts préférés des politiques avec grandeur de la France, place de la France, engagement de la France. Ils en ont plein la bouche, à croire que ça leur appartient et que tout ce qui se passe chez nous les concerne. Cependant il y a de la supercherie dans l’air, car vous aurez remarqué qu’ils s’approprient volontiers ce qui est réussi mais trouvent bien d’autres responsables pour ce qui est raté. Bien évidemment la France n’existe pas, et donc l’équipe de France ou le rayonnement de la France non plus, mais, comme on l’a vu plus haut, il y a des Français et beaucoup habitent en France, même si tous ne parlent pas français.

Conclusion en forme de propositions

A nouveau il faut se poser la question : mais est-ce qu’on peut faire quelque chose ? Les attitudes les plus courantes vont du « de toute façon on n’y peut rien » jusqu’au « y a qu’à supprimer l’argent » en passant par le gentil « je compte sur la jeune génération pour trouver des solutions ». Loin de moi l’idée de critiquer ces attitudes. C’est la réalité et il faut la prendre en compte telle qu’elle est. Néanmoins il me semble qu’on pourrait creuser quelques pistes. J’espère que vous n’avez pas peur des idées surtout si elles sont utopiques et changent un peu des soi-disant programmes électoraux. Alors voici quelques actions qu’il serait utile, nécessaire, voire indispensable, d’envisager rapidement. Pas toutes à la fois mais au moins quelques unes pour commencer.
Politique extérieure : a) Retrait de toutes les forces armées françaises des pays dans lesquels elles sévissent et rapatriement sur notre territoire pour intégration dans le service civique. Ce serait un signal fort que les affaires du monde ne se règlent pas par la force et ça redorerait un peu notre blason. Cela aurait, aussi, pour conséquence de nous sortir de toutes nos alliance ou coalitions et donnerait à l’Afrique une chance de vivre sa vie. b) Remplacement de la vente d’armes par de la vente d’éducation, qui, elle aussi, a un prix, car le manque d’éducation fait de beaucoup trop d’individus des proies trop faciles.
Politique intérieure : a) Réflexion autour du salaire unique, c’est-à-dire le même pour tous, de Dunkerque à Nice, dans le but de développer l’adéquation entre l’envie et les compétences. Cette mesure pourrait aussi alimenter une réflexion sur l’apprentissage d’une société moins dépensière, l’objectif étant de diminuer la consommation totale de la population. b) Suppression de tous les corps de fonctionnaires, de police ou de gendarmerie fonctionnant sans contrôles : RAID, GIGN, BRI, coupables de meurtres en séries mais jamais jugés, c’est Dark Vador-sur-Seine et ça ne sert strictement à rien.
Démocratie : a) Introduction de la proportionnalité dans toutes les élections, qui, du coup, ne sont qu’à un seul tour. En effet, si les gens qui sont élus ne sont pas capables de discuter et d’arriver à des compromis entre eux, c’est qu’ils ne sont pas à leur place. Conséquemment, ce serait la fin du bi ou tri partisme qui est la négation de la démocratie. b) Introduction du tirage au sort dans les élections ou dans la désignation des représentants des électeurs. Pour cela il y a plein de pistes, mais l’esprit est de voter pour des idées ou des programmes et non plus pour des personnes. Chaque programme obtient un certain nombre de voix et donc un certain pourcentage. Ce pourcentage détermine le nombre d’élus qui sont tirés au sort dans les listes de ceux qui se sont porté candidats dans chaque programme. c) Suppression de toutes les immunités, indemnités, avantages pour les représentants des électeurs. d) Introduction des mandats non cumulables, non renouvelables,
Education : a) Suppression de toutes les formes d’aides aux établissements d’enseignement confessionnels ou sectaires, et rapatriement des personnels dans les établissements dits publics. b) Mise en place d’un plan d’éducation de toute la population avec deux objectifs : b1) donner à chaque enfant un haut niveau de connaissances générales théoriques et pratiques jusqu’aux environs de 14 ans, cet effort-là doit être énorme et peut être considéré comme la plus importante tâche des élus et des éducateurs. Le contenu doit être ajusté non sur un programme unique mais sur la valorisation des aptitudes de chacun. Le nombre d’enseignants est, pour le moment, totalement insuffisant et doit être considérablement augmenté. b2) rattrapage continu pour donner à chaque individu toutes les connaissances nécessaires à la formation de son propre jugement sur tous les aspects de la vie sur terre et de la vie en société.

Michel COSTADAU
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