Communiqué de la LDH et Courrier d’un Gaillacois à Hollande
Ci-dessous le communiqué de la LDH et le courrier d’un Gaillacois à Hollande
Monsieur le Président,
Je me permets de vous transférer ce message qu’il serait utile de prendre au sérieux.
Vos Ministres et Vous même seriez coupables si le site de Sivens venait à être le lieu d’un nouveau drame sous les yeux et avec la complicité avérée de la Gendarmerie et des Gardes Mobiles.
Vous ne pourriez pas dire, « Je ne savais pas ! »
Respectueusement, Monsieur le Président,
un citoyen bien inquiet pour notre République.
Bruno TOIGO
COMMUNIQUE DE PRESSE
A SIVENS, LE RISQUE DE NOUVEAUX DRAMES !
Depuis plusieurs jours, la section de Toulouse de la Ligue des droits de l’Homme est destinataire de nombreux témoignages inquiétants, sur des évènements qui se déroulent à Gaillac dans le Tarn et autour de la zone du projet de barrage de Sivens.
Ces témoignages proviennent de personnes parfaitement identifiées par la section et impliquées dans ce qu’il est convenu d’appeler l’ « »Affaire de la retenue Sivens ».
Sont ainsi clairement mentionnés des actes de violences inqualifiables de la part de particuliers constitués en ce qui semble être des « milices », qui s’en prennent entre autres aux opposants au projet de barrage : violences physiques, destructions de biens, agressions de journalistes. Plus grave, ces faits, pour certains semblent se dérouler en présence de représentants des forces de l’ordre qui n’interviennent à aucun moment pour les faire cesser.
Alors que la révision du projet initial traîne en longueur et que les concertations entre les différentes parties marquent le pas, la situation sur le terrain connait une tournure dramatique. Les autorités politiques et administratives semblent ne pas prendre conscience de la dégradation de la situation.
Un drame s’est produit dans cette affaire le 25 octobre 2014. En faudra-t-il un autre pour faire cesser cette situation ?
La Ligue des droits de l’Homme de Toulouse alerte par ce communiqué l’opinion publique et les autorités avant que l’irréparable ne se reproduise.
Toulouse, le 4 février 2015
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