Ils spéculent, nous lutt(er)ons
Castres, le 30 janvier 2008
Les récents événements survenus à la Société Générale et l’affaire des « subprimes » aux U.S.A. montrent que le système bancaire est placé sous la domination des actionnaires, et conduit à une répartition de plus en plus inégalitaire des richesses. Les gains de productivité bénéficient pour l’es-sentiel à la spéculation, trop peu aux investissements ; les salaires et la réduction du temps de tra-vail, horizon historique du mouvement ouvrier, passent à la trappe.
Au nom de la concurrence internationale, on veut nous faire croire qu’une répartition équitable des richesses et une augmentation des salaires sont impossibles. L’endettement des ménages reste donc, pour le capital, ses experts, ses journalistes, et ses politiciens, la seule voie permettant de maintenir un niveau élevé de consommation.
Le rapport Attali enfonce le clou, en prônant une déréglementation généralisée, sur le terrain social comme sur celui de l’écologie. Il nous promet l’avenir radieux de la cage à écureuil capitaliste, tra-vailler plus longtemps et plus tard, consommer idiot pour oublier, et vogue la galère !
Il est temps de construire la riposte face à un pouvoir qui commence à s’affaiblir. Avec pour objec-tifs la réduction du temps de travail, une répartition des richesses mettant à la raison les spécula-teurs, la retrait du secteur marchand de domaines vitaux comme la santé et l’éducation, une conver-gence des attaques contre le système sur les terrains de la production et de la consommation.
L’agenda du bloc MEDEF-Droite prévoit de nouvelles attaques contre le droit du travail et contre le système de retraites par répartition. Le « tous-ensemble » doit passer de l’incantation au réel.
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